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    Kevin (Probably) Saves The World : "C'est assez fou et bordélique, c'est ce qui fait son charme"

    ABC entame ce mardi soir la diffusion de sa dramédie "Kevin (Probably) Saves The World" avec le sympathique Jason Ritter, qui nous raconte sa vision de la série...

    Le pitch : Kevin Finn, jeune homme un peu naïf et égoïste, est en pleine descente aux enfers. Il décide de retourner dans sa ville natale, auprès de sa soeur jumelle, devenue veuve, et sa nièce. Dans la nuit, Yvette, un être divin, descend des cieux pour lui confier une mission : celle de sauver le monde...

    Créée par Michele Fazekas & Tara Butters (Agent Carter, Resurrection). Avec Jason Ritter (The Event, Parenthood), JoAnna Garcia (Once Upon A Time, Reba)... 

    Aucune chaîne française n'en a annoncé l'acquisition à ce jour

    4 questions à Jason Ritter

    Quelle est la meilleure manière de décrire "Kevin (Probably) Saves The World" ? A quoi doit-on s'attendre ?

    Jason Ritter : C'est une série qui se développe et qui avance de manière assez inattendue. Après le pilote, je n'étais pas sûr moi-même de la direction qu'elle allait prendre. Est-ce qu'il y aurait un cas de la semaine par exemple ? Une personne à sauver chaque semaine ? Mais en réalité, c'est très feuilletonnant et chaque épisode a sa spécificité. L'idée c'est de raconter le chemin de Kevin, parfois il prend celui qu'on lui dicte, parfois il se rebelle et en prend un autre par principe. C'est assez fou et bordélique et c'est ce qui fait son charme, c'est ce qui m'a tout de suite plu. Et le fait aussi que c'est un garçon très imparfait. 

    Va-t-il vraiment devoir sauver le monde, au sens littéral ?

    De ce que j'en sais à ce stade, oui, la menace est réelle. Il y a une deadline. Et le personnage de la guide qui accompagne Kevin est vraiment inquiète de ce qui pourrait se passer s'il échoue dans sa mission. Les enjeux sont élevés. 

    S'agit-il d'une comédie ou d'un drame ?

    Un peu des deux. Et c'est là aussi ce que j'adore dans la série. L'aspect comique est assuré par le duo que Kevin forme avec Yvette, sa gardienne. Dans un premier temps, Kevin pense avoir des visions, il se pose de vraies questions sur sa santé mentale et son entourage aussi car il est le seul à la voir. Mais dès lors qu'elle lui sauve la vie, il comprend qu'elle est bien réelle. Pour autant, il ne se sent pas comme quelqu'un de spécial, il déteste le principe même de responsabilié donc il est persuadé de ne pas être l'homme de la situation et qu'il y a eu un petit souci cosmique à un moment donné. Etant donné qu'il souffre d'anxiété, ça ne fait qu'empirer sa situation. Et de ce point de vue là, la série prend des tournures plus dramatiques. Il y a tout un drame familial derrière et un constat d'échec de sa part. 

    La série s'intitulait "The Gospel of Kevin" à l'origine. Comment expliquez-vous ce changement ?

    Honnêtement, je trouve que c'est un meilleur titre. On l'a changé parce que "Gospel" est un mot qui avait tendance à exclure une partie du public potentiel dès le départ, alors que l'un des thèmes de la série est justement l'inclusion, l'idée d'un rassemblement. Elle s'adresse autant aux gens religieux ou spirituels qu'à ceux qui ne le sont pas du tout. Et quand je dis "on", ce n'est évidemment pas moi qui ait pris cette décision ! Mais je l'approuve.

    Propos recueillis par Emmanuel Itier en août 2017 à Los Angeles.

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