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    Bonjour Tristesse : quel est le lien avec La Grande Vadrouille ?

    A l’occasion de la ressortie en salles de "Bonjour Tristesse", voici 5 choses à savoir sur l’adaptation du roman de Françoise Sagan par Otto Preminger.

    Bonjour Tristesse d’Otto Preminger – Sorti le 7 mars 1958

    Avec Jean Seberg, David NivenDeborah Kerr et Mylène Demongeot.

    De quoi ça parle ?

    Une lycéenne insouciante passe l’été de ses 17 ans dans une belle villa de la Côte d’Azur avec son père Raymond, un veuf quadragénaire, riche et attirant, et la dernière conquête de ce dernier, Elsa, une jeune femme. Très complices, le père et la fille veulent vivre sans contraintes, vouant les jours à la frivolité et au bon temps. L’arrivée d’Anne, une amie de Raymond qui a accepté contre toute attente une invitation, vient rompre cette harmonie. Un combat subtil commence entre les trois femmes…

    De Françoise Sagan à Louis de Funès

    La bande-originale de Bonjour Tristesse est signée Georges Auric, qui était également le directeur de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) de 1954 à 1978. Son oeuvre foisonnante compte plus de 80 musiques de films, parmi lesquels Moulin Rouge de John HustonLola Montès de Max OphülsLes Innocents de Jack Clayton (avec Deborah Kerr) mais aussi La Grande Vadrouille de Gérard Oury.

    Une œuvre passée entre plusieurs mains

    Publié en 1954, Bonjour Tristesse est le premier roman de Françoise Sagan. Son succès immédiat n’échappe pas à l’industrie du cinéma. Peu étonnant alors de voir plusieurs réalisateurs s’emparer de l’œuvre pour l’adapter à l’écran. Outre le long-métrage d’Otto Preminger, il existe deux versions télévisées de Bonjour Tristesse. La première, en 1965, est signée François Chatel. La seconde, diffusée en 1995, est réalisée par Peter Kassovitz, qui n’est autre que le père de Mathieu Kassovitz.

    Un fan prestigieux

    Le cinéaste François Truffaut salua à sa sortie Bonjour Tristesse. Dans Les Cahiers du Cinéma de mars 1958, il écrit : "Le cinéma est un art de la femme, c'est-à-dire de l'actrice. Le travail du metteur en scène consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes, et pour moi, les grands moments du cinéma sont la coïncidence entre les dons d'un metteur en scène et ceux d'une comédienne dirigée par lui. Griffith et Lillian Gish (....) Rossellini et Magnani (...), Fellini et Masina (...). Nous pouvons désormais ajouter Preminger et Jean Seberg." Truffaut, sous le charme, a sollicitée cette dernière pour tenir le rôle de Julie dans La Nuit américaine mais sans réponse de sa part, il l'attribua à Jacqueline Bisset.

    Un James Bond au casting

    Face à Jean Seberg, on retrouve au générique de Bonjour Tristesse David Niven, acteur britannique qui interpréta James Bond dans Casino Royale en 1967. C’était l’un des acteurs souhaités par Ian Fleming pour incarner 007 à l’écran. C’est l’unique fois que le comédien incarna l’espion.

    Un titre poétique

    Le titre de Bonjour tristesse est issu d’un poème de Paul Eluard qui s'ouvre sur les vers suivants : "Adieu tristesse, Bonjour tristesse. Tu es inscrite dans les lignes du plafond. Tu es inscrite dans les yeux que j'aime."

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