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    Harcèlement : une ex-employée d'Harvey Weinstein brise sa clause de confidentialité

    Zelda Perkins, ancienne assistante d'Harvey Weinstein, a décidé de renoncer à sa clause de confidentialité et de rompre le contrat que le producteur lui avait fait signer pour acheter son silence sur une agression sexuelle.

    The Weinstein Company

    Jadis célèbre pour les Oscars qu'elle a gagnée, la Weinstein Company est actuellement au coeur de l'un des plus gros scandales d'Hollywood, suite aux affaires de harcèlement et d'agression sexuelle au sein de l'industrie du cinéma révélées au grand jour. Aujourd'hui, une employée anciennement harcelée par Harvey Weinstein a décidé de rompre la clause de confidentialité qu'elle avait signée à l'époque.

    Selon les dires de Zelda Perkins au Financial Times (via Paris-Match), Harvey Weinstein l'aurait agressée ainsi qu'une autre de ses collègues, avant de leur proposer d'acheter leur silence pour 168 000 dollars chacune. En échange, elles ne devaient jamais rien révéler de cette affaire, à moins de devoir rembourser cette somme et payer des dommages et intérêts.

    Perkins a toutefois décidé de courir ce risque financier et de parler des méthodes des représentants de Weinstein, car "à moins que quelqu’un ne le fasse, il n’y aura pas de débat sur l’ampleur de ces ententes et sur le degré de contrainte auquel les victimes sont soumises."

    George Clooney et Matt Damon réagissent

    L'acteur et réalisateur George Clooney, de passage dans l'émission Good Morning America s'est quant à lui exprimé sur l'affaire Harvey Weinstein et notamment le silence de ses victimes, acheté par le producteur américain :

    Savoir que ce prédateur, cet agresseur faisait taire ces femmes de cette façon me rend furieux.

    Et Matt Damon, présent sur le même plateau, d'ajouter :

    "Je connaissais l'histoire concernant [le harcèlement par Harvey Weinstein de] Gwyneth Paltrow via Ben [Affleck], car il s'est mis avec elle après Brad [Pitt]. Je savais qu'[Harvey Weinstein] était un coureur de jupons. Je ne voudrais pas être marié avec lui. Mais je n'aurais jamais pensé à la prédation sexuelle criminelle. Absolument pas."

    Dans les jours et les semaines à venir, l'action de Zelda Perkins donnera peut-être une nouvelle vague de témoignages d'employées, qui jusque-là n'osaient peut-être pas rompre leur arrangement à l'amiable avec les représentants d'Harvey Weinstein.

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