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    New York, la mafia, la religion... Le cinéma de Martin Scorsese
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    La Mafia, New York, la famille, la religion, le Rock'n Roll, la violence, la cinéphilie... Retour sur l'univers et les thèmes fétiches du grand cinéaste, qui souffle ses 75 bougies aujourd'hui.

    Wild Bunch

    Le rock'n roll

    La fascination de Martin Scorsese pour la musique, et le Rock'n Roll en particulier, est loin d'être nouvelle. "Je vivais dans un quartier surpeuplé où on entendait la musique sortir des fenêtres de chaque appartement de la rue, des bars et des confiseries. La radio marchait toute la journée ; on entendait le juke-box de l'autre coté de la rue ; et dans les grands ensembles, on entendait de l'opéra par une fenêtre, Benny Goodman par une autre, et du rock'n'roll au rez-de-chaussée. [...] C'était vraiment un quartier de fou ; j'ai alors pensé : pourquoi ne voit-on jamais cela dans les films ?", a-t-il écrit dans son autobiographie.

    Dès les années 1970, il sera déjà considéré comme un spécialiste du documentaire musical. En 1970, il fut en charge du montage du film fleuve de la Beat Generation, Woodstock. Après le Jazz dans New York, New York, il signe le documentaire The Last waltz, qui retrace le dernier concert du groupe de rock américain The Band en novembre 1976, dans la salle du Winterland Ballroom de San Francisco. Dans les années 80, il aura l'occasion de réaliser quelques clips, dont le célèbre Bad de Michael Jackson. Instigateur de la série de documentaires consacrés au Blues (Du Mali au Mississippi), il réalise aussi en 2005 le documentaire fleuve No Direction Home: Bob Dylan. Grand fan devant l'éternel des Rolling Stones, il leur a non seulement consacré un documentaire (Shine a Light), mais a souvent utilisé leurs chansons dans les BO de ses films, notamment le tube Gimme Shelter (Les AffranchisCasino et Les Infiltrés).

    Dans l'interview ci-dessous, réalisée à l'occasion de la sortie de "Shine a Light", Marty revient justement sur sa passion des Stones.

     

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