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    Adeline d'Hermy, du théâtre à la tête d'affiche de Maryline : portrait d'une jeune actrice

    Rencontre avec Adeline d'Hermy, tête d'affiche de "Maryline", nouveau long métrage de Guillaume Gallienne. La comédienne se confie sur son parcours, ce qu'elle aime au cinéma dans notre questionnaire portrait d'une jeune actrice...

    AlloCiné : Avant de faire du théâtre et du cinéma, vous faisiez de la danse. Aviez-vous en tête, petite, de devenir comédienne ?

    Adeline d'Hermy, comédienne : Pas du tout ! Ca ne m'était pas du tout passé par l'esprit. J'étais au Conservatoire de danse à Lille. Je viens du Nord. Et tout simplement, ce sont mes profs de danse qui m'ont conseillé de faire du théâtre en plus pour apporter plus de choses. Je me suis lancée dans le théâtre et ça m'a énormément plu. Je suis partie au Cours Florent, au Conservatoire et puis à la Comédie Française.

    Je pense qu'étant petite, je ne suis jamais allée au théâtre. J'ai commencé vers 17-18 ans en arrivant à Paris. Ce n'était pas du tout quelque chose auquel j'avais pensé étant petite ; ça m'est vraiment tombé dessus comme ça. Mais dès les premiers cours, ça m'a plu. J'étais sûre que c'était ce que je voulais faire et que j'allais tout faire pour y arriver.

    Gaumont Distribution

    Regardiez-vous des films étant petite ? Par exemple, comme les comédies de Louis de Funès à la télévision, etc. ?

    Non, on regardait très peu de films. Évidemment Louis de Funès, oui. Etant petite, mes parents ne regardaient pas tellement de films. Nous n'étions pas trop portés là-dessus.

    Quel est le cinéma dont vous vous sentez la plus proche ? Des réalisateurs dont vous ne manquez aucun des films ?

    J'aime beaucoup les films d'Haneke. C'est un réalisateur que je suis. J'ai vu tous ses films et j'aime beaucoup. J'aime beaucoup Bonello, les films de Jacques Audiard évidemment… Les films d'Ozon également. J'aime beaucoup aussi un film de Jane Campion qui s'appelle Un ange à ma table que Guillaume m'a conseillé de voir, que je ne connaissais pas du tout cette réalisatrice. Il m'a conseillé de le voir pour Maryline. Ca m'a beaucoup aidé pour préparer le rôle et je trouve qu'on retrouve un peu ce personnage, ou en tout cas ce type de timidité. 

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    Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Guillaume Gallienne ?

    Avec Guillaume, on s'est rencontrés à la Comédie française, où nous sommes tous les deux comédiens. On a travaillé ensemble il y a peut être 6 ans sur une pièce d'Alain Françon, la trilogie de la villégiature. Mais nos personnages ne se parlaient pas beaucoup. Ensuite, on a travaillé plusieurs fois au cinéma. Guillaume avait réalisé un film pour la télé, dans lequel je jouais, Oblomov.

    On avait déjà une connaissance l'un de l'autre et une reconnaissance très forte, ce qui a permis de commencer ce tournage de manière plus détendue parce qu'on ne se découvrait pas. Et puis, juste avant de tourner, on a travaillé ensemble sur les Damnés à Avignon, au Palais des papes. On s'est vraiment soudés à ce moment. C'est quelqu'un pour moi qui est comme un parrain.

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    Quel est le meilleur conseil qu'on vous ait donné ? Peut être justement de votre parrain, Guillaume Gallienne ?

    De ne pas avoir peur. Je suis très peureuse. C'est ce qu'il m'a dit tout le temps : il faut y aller ! Il ne faut pas réfléchir !

    Ce métier est une façon de surmonter une forme de timidité finalement ?

    Oui, c'est plus facile quand on est sur scène ou quand on est derrière une caméra car ce n'est pas nous.

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