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    Michel Hazanavicius et Raphaël Glucksmann lancent le #WeToo : "Nous aussi, nous voulons l'égalité"
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Michel Hazanavicius et Raphaël Glucksmann signent une tribune pour soutenir les femmes qui ont dénoncé le harcèlement et les agressions sexuelles.

    JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

    Invités d'Europe 1 ce matin accompagné par l'essayiste Raphaël Glucksmann, directeur du Nouveau magazine littéraireMichel Hazanavicius a annonçé qu'ils lançaient ensemble un mouvement intitulé #WeToo. Dans la lignée des hashtags #MeToo et #Balancetonporc, il s'agit de soutenir la libération de la parole des femmes au sujet du harcèlement sexuel.

    En parallèle de cette annonce, ils ont publié ce lundi 29 janvier dans le Nouveau magazine littéraire une tribune / manifeste, intitulé(e) "Nous aussi, nous voulons l'égalité !" Un écho évident à la Tribune qui a fait couler beaucoup d'encre et publiée début janvier dans le Monde, et dans laquelle Catherine Deneuve et 99 autres femmes défendaient "une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle".

    Des libertés dont Raphaël Glucksmann et Michel Hazanavicius ne veulent pas "si elles s’inscrivent dans des situations et des structures de domination". "On nous a appris enfants que notre liberté s'arrêtait là où commençait celle des autres et nous pensons que la liberté des femmes à ne pas être importunées est ici la question centrale".

    "Depuis l’éclatement de l’Affaire Weinstein, le mouvement #MeToo a ébranlé l’antique domination masculine de l’espace public. Tant mieux !" lâchent Glucksmann et Hazanavicius dans leur Tribune. "Notre réaction fut d’abord de nous taire et de lire, d’écouter ce qu’elles avaient à nous dire d’elles-mêmes, du monde et de nous pour assister au déploiement de ces discours et de ces récits féminins."

    "Il ne s’agit pas d’une révolte des femmes contre les hommes mais d’un combat commun contre les injustices faites aux femmes (...) nous ne voyons pas poindre le puritanisme, mais une libération sexuelle, la possibilité de séduire et d’aimer entre égales et égaux" estiment Glucksmann et Hazanavicius, achevant leur tribune par un "Nous aussi. We too".

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