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    Karin Viard et Leïla Bekhti dans l'adaptation de Chanson douce par Lucie Borleteau
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 12 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Premier jour de tournage pour "Chanson douce", d'après le livre de Leïla Slimani, prix Goncourt 2016. Karin Viard, Leïla Bekhti et Antoine Reinartz sont au casting du film réalisé par Lucie Borleteau.

    Bestimage

    Ça tourne pour l'adaptation de Chanson douce de Leïla Slimani au cinéma. Un peu plus d'un an après l'annonce du projet, le premier clap a été donné aujourd'hui avec Lucie Borleteau (Fidélio, Cannabis) à la mise en scène. La réalisatrice prend la suite de Maïwenn qui n'est plus à bord du projet.

    Dans une interview pour Figaro Madame, elle en dit plus sur son arrivée sur ce projet pour lequel de nombreux cinéastes étaient candidats : "C'est fou. J'ai rencontré Leïla Slimani il y a un an et demi en me disant : ''je n'ai rien à perdre'. ' Le rendez-vous s'est bien passé. Mais il a finalement été décidé que Maïwenn réaliserait le film. Entre temps, j'ai eu un deuxième enfant et je me suis moi-même retrouvée plongée dans des histoires de nounous et de crèche. Je suis alors passée chez [la société de production] Why Not pour présenter mon bébé. Maïwenn s'était retirée du projet. J'en ai hérité. Les films vous appellent."

    Chanson douce, lauréat du Prix Goncourt 2016, édité chez Gallimard, est devenu un best seller, vendu à plus de 500 000 exemplaires. L'intrigue tourne autour d'un couple bien sous tous rapports qui va engager une nounou. Après un casting sévère, le couple recrute Louise, qui conquiert très vite l'affection des deux jeunes enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame...

    "Chanson douce, puits sans fond émotionnel et rouleau compresseur où les mots font sans cesse surgir des images très fortes et des pistes sensuelles, me happe, poursuit Lucie Borleteau dans les colonnes de Figaro Madame. Le roman se situe à mi-chemin de Chabrol et de Polanski, déploie à la fois un propos social très dense et presque du fantastique. On pourrait voir cette nounou, comme un monstre. Elle me fait au contraire songer à des gens très proches. Je peux me l'approprier d'une manière intime."

    Le casting sera notamment composé de Karin ViardLeïla Bekhti et Antoine Reinartz, vu dans 120 battements par minute. Précisons que le livre Chanson douce de Leïla Slimani vient d'être édité au format Livre de poche.

    120 battements par minute : un an après Cannes, que deviennent les comédiens du film ?

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