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    Le Parrain, Top Gun, Le Bon, la brute et le truand… Les films que nos papas nous ont transmis !

    Pour la Fête des pères, la rédaction d’AlloCiné vous offre son "cinéma de papa"… Les rédacteurs se sont rappelé leurs meilleures séances d’enfants avec leur père. Des moments de transmission inoubliables qui ont lancé bien des vocations !

    Théâtre du Temple / United International Pictures (UIP) / Jersey Films

    Top Gun (Yoann Sardet)

    Un papa mordu d'aviation, forcément, ça amène à découvrir Tom Cruise et ses copains pilotes très tôt. A sept ans dans mon cas, le temps que la VHS rejoigne la vidéothèque familiale et qu'on l'use littéralement en regardant le film CHAQUE week-end. C'est en tout cas le souvenir que j'en ai. J'en ai gardé des images très fortes de la mort de Goose (spoiler ?), des dogfights, de la rivalité entre Maverick et Iceman, de la bande originale de Harold Faltermeyer... Et un souvenir forcément gênant de l'inoubliable "Maverick, bête de sexe, fais-moi l’amour ou je ne réponds plus de mon corps !" A 7 ans, à côté de papa, on a très envie d'avoir la télécommande et de faire avance-rapide dans des moments-là...

    Erin Brockovich, seule contre tous (Léa Bodin)

    Un papa, ça peut aussi vous faire découvrir des films avec de grands personnages féminins. La preuve, le mien m'a fait découvrir, un soir à la télévision, quand j'étais ado, Erin Brockovich, de Steven Soderbergh. "Ce soir, il y a Erin Brockovich à la télé, avec Julia Roberts. Quoi, tu ne l'as pas vu ? Il faut absolument que tu voies ça !" Et hop, rassemblement dans la chambre des parents pour découvrir cette histoire incroyable de mère élevant seule ses enfants qui s'engage dans une bataille juridique contre une grosse société d'énergie après déterré des archives du cabinet de son avocat une affaire d'empoisonnement des eaux.

    L'Arme fatale 3 (Clément Cuyer)

    Le premier vrai beau souvenir de cinoche avec mon papa, c'est avec L'Arme fatale 3, vu dans le 93 après un passage chez Flunch. J'avais 15 ans, lui une quarantaine déjà bien entamée. Un écart d'âge qui s'est volatilisé dès les premières secondes du film. J'avais alors senti entre nous une totale complicité. Nous ne formions plus qu'un, nos sourires béats devant le générique "enflammé" porté par la voix de Sting, moi serré contre lui lors de chaque scène d'action, nos éclats de rire devant les pitreries de Martin Riggs ou notre larme à l'oeil commune lorsque celui-ci se rapprochait toujours plus du "vieux" Murtaugh... De ces précieux moments, je n'ai absolument rien oublié.

    Le Parrain (Laetitia Ratane)

    C'est d'abord cachée derrière le large fauteuil de mon père que j'ai assisté aux premières scènes de l'un des chefs d'oeuvres du cinéma, toute époque confondue. Je l'avais si souvent entendu siffloter l'air fascinant de Nino Rota... Ce fameux soir, j'aurais dû être couchée mais je n'ai pas pu m'en détacher. Il m'a sentie à un moment derrière lui : "Qu'est-ce que tu fais là? Où est ta mère? Tu devrais être au lit". Je n'ai rien dit, jetant un oeil d'envie vers l'écran. Il a souri : "Allez viens-là, tu vas voir ce soir un film de Grand". Par la suite tous les samedis après-midi, il m'a emmenée au videoclub du coin, me laissant choisir ces films tous plus fous, enthousiasmants, plus ou moins interdits et marquants. Le début à ses côtés des Grands films de Grands.

    Le Bon, la brute et le truand (Gauthier Jurgensen)

    Souvenir. J'ai 29 ans et je creuse une tombe sous la pluie au fond du jardin de mes parents… C’est pour mon chat qui vient de s'éteindre, après une longue et belle vie de félin. Alors que je suis fourbu et trempé jusqu'aux os, j'aperçois mon père qui vient lentement vers moi, sa canne à la main. Arrivé au bord du trou, il me lance : "Tu vois, le monde se divise en deux catégories..."

    J'avais cinq ans quand il m'a montré Le Bon, la brute et le truand. Depuis, il n'a jamais eu besoin de me citer une réplique du film jusqu'au bout. Je sais : "...ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent." Et justement, moi, je creuse.

     

    Top Gun (Yoann Sardet)

    Un papa mordu d'aviation, forcément, ça amène à découvrir Tom Cruise et ses copains pilotes très tôt. A sept ans dans mon cas, le temps que la VHS rejoigne la vidéothèque familiale et qu'on l'use littéralement en regardant le film CHAQUE week-end. C'est en tout cas le souvenir que j'en ai. J'en ai gardé des images très fortes de la mort de Goose (spoiler ?), des dogfights, de la rivalité entre Maverick et Iceman, de la bande originale de Harold Faltermeyer... Et un souvenir forcément gênant de l'inoubliable "Maverick, bête de sexe, fais-moi l’amour ou je ne réponds plus de mon corps !" A 7 ans, à côté de papa, on a très envie d'avoir la télécommande et de faire avance-rapide dans des moments-là...

    Erin Brockovich, seule contre tous (Léa Bodin)

    Un papa, ça peut aussi vous faire découvrir des films avec de grands personnages féminins. La preuve, le mien m'a fait découvrir, un soir à la télévision, quand j'étais ado, Erin Brockovich, de Steven Soderbergh. "Ce soir, il y a Erin Brockovich à la télé, avec Julia Roberts. Quoi, tu ne l'as pas vu ? Il faut absolument que tu voies ça !" Et hop, rassemblement dans la chambre des parents pour découvrir cette histoire incroyable de mère élevant seule ses enfants qui s'engage dans une bataille juridique contre une grosse société d'énergie après déterré des archives du cabinet de son avocat une affaire d'empoisonnement des eaux.

    L'Arme fatale 3 (Clément Cuyer)

    Le premier vrai beau souvenir de cinoche avec mon papa, c'est avec L'Arme fatale 3, vu dans le 93 après un passage chez Flunch. J'avais 15 ans, lui une quarantaine déjà bien entamée. Un écart d'âge qui s'est volatilisé dès les premières secondes du film. J'avais alors senti entre nous une totale complicité. Nous ne formions plus qu'un, nos sourires béats devant le générique "enflammé" porté par la voix de Sting, moi serré contre lui lors de chaque scène d'action, nos éclats de rire devant les pitreries de Martin Riggs ou notre larme à l'oeil commune lorsque celui-ci se rapprochait toujours plus du "vieux" Murtaugh... De ces précieux moments, je n'ai absolument rien oublié.

    Le Parrain (Laetitia Ratane)

    C'est d'abord cachée derrière le large fauteuil de mon père que j'ai assisté aux premières scènes de l'un des chefs d'oeuvres du cinéma, toute époque confondue. Je l'avais si souvent entendu siffloter l'air fascinant de Nino Rota... Ce fameux soir, j'aurais dû être couchée mais je n'ai pas pu m'en détacher. Il m'a sentie à un moment derrière lui : "Qu'est-ce que tu fais là? Où est ta mère? Tu devrais être au lit". Je n'ai rien dit, jetant un oeil d'envie vers l'écran. Il a souri : "Allez viens-là, tu vas voir ce soir un film de Grand". Par la suite tous les samedis après-midi, il m'a emmenée au videoclub du coin, me laissant choisir ces films tous plus fous, enthousiasmants, plus ou moins interdits et marquants. Le début à ses côtés des Grands films de Grands.

    Le Bon, la brute et le truand (Gauthier Jurgensen)

    Souvenir. J'ai 29 ans et je creuse une tombe sous la pluie au fond du jardin de mes parents… C’est pour mon chat qui vient de s'éteindre, après une longue et belle vie de félin. Alors que je suis fourbu et trempé jusqu'aux os, j'aperçois mon père qui vient lentement vers moi, sa canne à la main. Arrivé au bord du trou, il me lance : "Tu vois, le monde se divise en deux catégories..." J'avais cinq ans quand il m'a montré Le Bon, la brute et le truand. Depuis, il n'a jamais eu besoin de me citer une réplique du film jusqu'au bout. Je sais : "...ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent." Et justement, moi, je creuse.

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