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    Un nouveau jour sur Terre - Lambert Wilson : "J'essaie de défendre la nature par tous les moyens"
    Vincent Formica
    Vincent Formica
    -Journaliste cinéma
    Bercé dès son plus jeune âge par le cinéma du Nouvel Hollywood, Vincent découvre très tôt les œuvres de Martin Scorsese, Coppola, De Palma ou Steven Spielberg. Grâce à ces parrains du cinéma, il va apprendre à aimer profondément le 7ème art, se forgeant une cinéphilie éclectique.

    À l'occasion de la sortie en salles du documentaire, AlloCiné est allé à la rencontre de son narrateur, le flegmatique Lambert Wilson.

    Un nouveau jour sur Terre - Sortie le 5 septembre

    De Peter WebberRichard Dale et Lixin Fan

    Narration : Lambert Wilson

    DE QUOI ÇA PARLE ?

    Un nouveau jour sur terre nous propose, grâce à de nouvelles avancées technologiques spectaculaires et des scènes totalement inédites, de nous plonger comme jamais auparavant, au plus près des splendeurs de la Nature.

    Du lever au coucher du soleil, reptiles et batraciens, mammifères terrestres et marins et créatures minuscules ou gigantesques guettent le soleil dont tous dépendent pour leur survie, des plus hautes montagnes aux îles les plus reculées, de la savane africaine à l'océan Arctique.

    Un documentaire exceptionnel pour mieux comprendre que chaque jour compte davantage de tragédies et de récits enchanteurs qu'on ne peut imaginer… 

    AlloCiné : Vous semblez très attaché à la nature, l'écologie… être la voix de ce documentaire était important pour vous ?

    Lambert Wilson : Je suis extrêmement sensible aux écosystèmes, à la nature en général et j'essaie de la défendre par tous les moyens, y compris dans mon travail associatif avec des associations comme Greenpeace. Quand on me demande de parler de la fragilité des écosystèmes, je réponds présent. Je suis toujours un peu déçu quand les projets ne parlent pas des dangers qui sont vécus par les écosystèmes et qu'il s'agit simplement de livres d'images.

    Universum Film

    Cela étant dit, quand on partage avec un public large la beauté de la nature, on risque très souvent de provoquer un souci de préservation, un désir de prendre soin de ces organismes qui sont si merveilleux à regarder. Là, dans ce film, il y a des images de folie ! On est estomaqués par la variété de la création biologique sur Terre. C'est filmé de façon sublime… mais pour moi, il faut toujours que ce soit porteur d'un message, je m'en sers vraiment comme une arme de communication pour continuer à dire : « Attention, attention, on est en train de tout ficher en l'air, il faut véritablement faire attention et se réveiller maintenant ! »

    StudioCanal

    Vous avez déjà prêté votre voix pour des documentaires comme Africa ou L'Empereur et doublé des personnages comme Baloo dans Le Livre de la jungle (2016)… Vous appréciez particulièrement l'exercice du doublage, de la voix-off ? [Il a également été la voix de Jeff Goldblum dans L'Etoffe des héros et Les Copains d'abord et celle de Richard Gere dans À bout de souffle, made in USA et Cotton Club]

    J'en ai fait pas mal, je fais aussi beaucoup de lectures, je continue d'en faire en ce moment. Je crois que c'est une façon moins risquée que le chant de faire de la musique. C'est-à-dire utiliser sa voix comme un instrument de musique. J'aime aussi découvrir des images.

    Je suis extrêmement sensible aux écosystèmes, à la nature en général et j'essaie de la défendre par tous les moyens.

    C'est pour ça que j'aime bien être une voix dans un documentaire car je sais que je vais apprendre en étant très concentré parce que je vais patauger dedans pendant un moment. En tout cas, que ce soit les documentaires historiques ou animaliers, on sort chargé d'un message.

    Universum Film

    Vous vous impliquez au niveau des textes ou vous suivez scrupuleusement ce qui est écrit ?

    Généralement, les textes sont extrêmement précis, mis au point par les équipes de mise en scène. Si je commence à improviser sur les marsupiaux, ça pourrait vite devenir n'importe quoi donc tout ça est très calibré, surtout quand il s'agit d'un film historique. Mais il m'arrive de faire des documentaires moi-même, à ce moment-là, c'est moi qui écris le texte.

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