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    Extraits Un nouveau jour sur Terre : girafes, ours, pandas, iguanes... des images exceptionnelles du documentaire animalier
    Laurent Schenck
    Laurent Schenck
    -Journaliste rédacteur base de données
    Passionné par les films qui traitent de la criminalité au sens large, Laurent Schenck travaille sur la base de données cinéma du site. Ses missions sont les suivantes : la rédaction de biographies et secrets de tournage, l'enrichissement de castings/fiches techniques et la revue de presse.

    Découvrez sept extraits de "Un nouveau jour sur Terre", un documentaire aux images impressionnantes et à vocation écologique, actuellement en salles.

    En 2007 sortait Un jour sur terre, un documentaire retraçant le parcours de trois espèces animales – l’ours polaire, l’éléphant d’Afrique et la baleine à bosse – en l’espace d’une année. Le long métrage a triomphé dans le monde entier, dépassant les 112 millions de dollars de recettes et s’imposant comme l’un des documentaires les plus lucratifs de tous les temps. Pas loin de dix ans plus tard, Un nouveau jour sur terre propose à son tour, via de nouvelles avancées technologiques, de nous plonger comme jamais au plus près des splendeurs de la Nature.

    "La scène où le colibri est attaqué par des abeilles, puis assailli par une pluie diluvienne, est extraordinaire quand on connaît la taille minuscule de cet oiseau et qu’on sait qu’on a dû s’en approcher au plus près avec nos caméras pour saisir ces moments hallucinants", précise le cinéaste Peter Webber.

    Le saviez-vous ? L’énergie consommée par un colibri, rapportée à un homme de 77 kg, est équivalente à environ 155 000 calories.

    "Je crois que la scène d’affrontement entre girafes est totalement inattendue. Cet animal, qui n’évoque que lenteur et élégance, est profondément attachant. Voir deux girafes se battre avec une telle violence est franchement sidérant", note le réalisateur et scénariste Richard Dale.

    Le saviez-vous ? Le coeur d’une girafe pèse environ 11 kg, record absolu des mammifères terrestres. Son coeur pompe 60 litres de sang par minute, soit le double de la tension artérielle d’un être humain moyen.

    "L’une des scènes les plus terrifiantes du film est celle du combat entre les serpents et les bébés iguanes des Galápagos. Ces reptiles ne sortent que le matin car ce sont des créatures à sang froid qui ont besoin de l’énergie solaire pour avancer. Quand ils ont emmagasiné suffisamment d’énergie, ils se hissent hors du sable et foncent à toute allure", confie Webber.

    Le saviez-vous ? Si l'iguane adulte mesure en moyenne 1,5 mètre de la tête à la queue, certains spécimens peuvent atteindre les 2 mètres et peser 5 kilos.

    "L’ours brun se gratte pour deux raisons. D’abord, il perd son pelage, mais par ailleurs, c’est une forme de réseau social adapté au monde des ours. C’est comme s’il actualisait son statut Facebook. C’est sa manière de communiquer et de savoir qui est dans les parages. C’est donc un langage pour cette communauté. Chaque récit comporte deux aspects ; on évoque le quotidien de l’animal mais on montre aussi sa vie sous un nouveau jour", indique Dale.

    Le saviez-vous ? Un ours brun peut courir jusqu’à 45 km/h, dépassant ainsi Usain Bolt qui atteint les 43 km/h.

    "Me retrouver avec ce jeune panda et sa mère dans cette forêt paradisiaque a été une révélation. On a pu s’approcher d’eux à un mètre, si bien qu’on voit un animal en contact avec son environnement pour la première fois. Nous avons gardé au montage chacun des animaux que nous avions sélectionnés parce qu’ils recèlent tous une part d’inattendu. Je me suis toujours dit que le panda était une créature légèrement anachronique, dans la mesure où il ne fait rien de la journée mais on comprend qu’il a besoin de manger pendant 14 heures par jour car ses aliments sont très peu nutritifs. Il est engagé dans une bataille pour sa survie à chaque heure de la journée et il se trouve que son combat à lui, c’est de manger", se rappelle Dale.

    Le saviez-vous ? Un panda ne digère que 17% des 9 à 13 kg d’aliments secs qu’il consomme quotidiennement.

    "J’adore la séquence du paresseux car elle est pleine de charme. Elle a été filmée sur un archipel de mangroves, au large de Panama : les paresseux doivent traverser les canaux qui parcourent ces îles pour se nourrir ou s’accoupler. D’une certaine façon, il ne s’y passe pas grand-chose mais c’est un personnage adorable et c’est amusant de voir à quel point sa vie se déroule au ralenti. Je me souviens d’avoir parlé à la productrice qui est allée le filmer. Elle m’a dit : ‘Je ne suis pas certaine qu’il y ait suffisamment d’enjeux pour que ce soit intéressant’ Mais quand elle est revenue avec les images, on s’est vraiment dit que c’était un personnage formidable et attachant", se remémore Webber.

    Le saviez-vous ? Le cou du paresseux comporte huit à neuf vertèbres cervicales, ce qui permet à certaines espèces d’effectuer une rotation de la tête de 270°. Il peut ainsi attraper de la nourriture sans avoir à bouger son corps amorphe et reposer sa tête sur sa poitrine quand il dort.

    "On a tendance, dans le documentaire animalier, à se dire ‘voilà un animal qui a un gros problème à résoudre : comment va-t-il s’en sortir ?’ C’est une manière tout à fait traditionnelle d’envisager la situation mais pour la traversée de la rivière par le jeune zèbre, ça ne se présente pas du tout comme ça. Il se dit simplement ‘je dois traverser la rivière’ et se jette à l’eau pour ainsi dire. On a cherché à réfléchir comme le zèbre et on s’est demandé ‘comment va-t-il s’en sortir ?’ On s’est rendu compte que le jeune zèbre pouvait marcher pendant des heures et qu’il est prêt à surmonter des difficultés toute sa vie", indique Richard Dale.

    Le saviez-vous ? Les rayures d’un zèbre des plaines se comparent aux empreintes digitales : chaque motif est unique. C’est ce qui permet au jeune zèbre de reconnaître sa mère entre toutes. 

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