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    Jean Dujardin, Coluche, Michaël Youn… 10 humoristes qui se sont pris au sérieux pour un film

    C’est un passage obligé dans la carrière d’un humoriste français : accepter un rôle sombre dans un drame pour casser son image de clown. Certains l’ont fait avec brio, d’autres s’y sont cassé les dents.

    D.R. / 1970 STUDIOCANAL - Fono Roma / Bac Films

    Bourvil – Le Cercle Rouge (1970)

    Le rôle "sérieux" de la carrière de Bourvil est aussi un de ses plus grands et un des derniers. Le 1er octobre 1970, soit exactement une semaine après la mort du comédien, sort Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville. Trois truands interprétés par Alain DelonYves Montand et Gian Maria Volonte montent le casse du siècle et devront se mesurer au commissaire Mattei. Bourvil, qui donna la réplique à Louis de Funès dans La Traversée de ParisLe Corniaud et La Grande Vadrouille, campe ce flic incorruptible.

    Coluche – Tchao Pantin (1983)

    Pompiste dans une station-service de la Porte de la Chapelle, Lambert (Coluche) s’attache un jeune voyou nommé Bensoussan (Richard Anconina). Quand celui-ci est assassiné par la pègre locale, Lambert va se lancer dans une vengeance sans merci. En pleine procédure de divorce et venant de perdre son ami Patrick Dewaere, Coluche est au plus mal quand il tourne Tchao Pantin. Entre abus d’alcool et de drogues dures, il livre tout de même une performance bouleversante qui lui vaudra le César du meilleur acteur en 1984.

    Michel Blanc – Monsieur Hire (1989)

    Scandale en 1989 : non seulement Michel Blanc s’est rasé la moustache, mais en plus, il joue un rôle sérieux dans un film de Patrice LeconteMonsieur Hire raconte l’histoire d’un homme sans histoire, justement. Tombé amoureux de sa voisine d’en face qu’il observe à longueur de journée, Monsieur Hire finit par éveiller la curiosité de la jeune femme interprétée par Sandrine Bonnaire. Résultat : huit nominations aux César en 1990 (dont meilleur acteur et meilleure actrice) ! Le film ne gagnera finalement que meilleur son.

    Didier Bourdon – La Machine (1994)

    Le premier des Inconnus à s’écarter du registre comique, c’est Didier Bourdon avec son rôle de psychopathe dans La Machine. Ce petit thriller de science-fiction signé François Dupeyron rappelle d’ailleurs le scénario de Volte/Face de John Woo : un psychiatre (Gérard Depardieu) échange son esprit avec celui de Michel Zyto, un tueur dangereux tenu à l’écart de la société. Zyto en profite pour s’évader.

    Alain Chabat – Le Cousin (1997)

    Après les Inconnus, c’est un membre des Nuls qui fait des infidélités à la comédie ! En 1997, Alain Chabat donne la réplique à un autre humoriste devenu sérieux, Patrick Timsit, pour un polar d’Alain Corneau. Il joue Delvaux, un flic qui a noué des liens avec son indic, Nounours. Pas de récompense à la clef, malheureusement, malgré les cinq nominations aux César.

    Kad Merad – Je vais bien, ne t’en fais pas (2006)

    On se doutait bien que Kad Merad finirait par se séparer d’Olivier Baroux pour déployer des talents insoupçonnés. Dans Les Choristes, en 2003, il incarnat Chabert, un pion sympathique mais un poil autoritaire (avec son célèbre slogan : "action / réaction"). C’est dans le drame de Philippe Lioret Je vais bien, ne t’en fais pas qu’il démontre l’étendue de ses capacités d’acteur. Dans le rôle d’un père de famille qui tente de se reconstruire après la soudaine disparition de son fils, il surprend le cinéma français. Il remporte le César du meilleur acteur dans un second rôle tandis que Mélanie Laurent, sa fille dans le film, récolte celui du meilleur jeune espoir féminin.

    Jean Dujardin – Contre-enquête (2006)

    Les spectateurs qui ont vu Le Convoyeur en 2004 savaient déjà que Jean Dujardin était capable de montrer plusieurs visages. En 2006, il est en tête d’affiche du premier film de Franck Mancuso : un polar intitulé Contre-enquête. L’histoire raconte l’aventure d’un capitaine de police, Malinowski, dont la fille a été assassinée. Un coupable qui clame son innocence a été arrêté, mais le doute pousse Malinowski à mener l’enquête plus loin. Un million de spectateurs se retrouvent dans les salles pour voir Jean Dujardin dans un film noir, malgré le mauvais accueil de la presse.

    Jamel Debbouze – Indigènes (2006)

    2006 : une grosse année pour les humoristes qui passent aux choses sérieuses ! Jamel sort de ses pitreries familières pour rejoindre une équipe complétée par Samy NaceriRoschdy Zem et Sami Bouajila. Dans Indigènes de Rachid Bouchareb, ils sont quatre soldats maghrébins envoyés sur le front de la Seconde Guerre mondiale pour libérer la France. Leurs performances leur vaudront un Prix d’Interprétation Masculine collectif au Festival de Cannes cette même année.

    Fred Testot – Gardiens de l'ordre (2010)

    Avant même que son binôme Omar Sy ne s’essaie à des rôles plus sombres avec Samba (2014) et Chocolat (2016), Fred Testot se prêtait au jeu du réalisateur Nicolas Boukhrief qui aime détourner le talent des humoristes pour dévoiler leur part d’ombre. Il l’avait déjà fait en 2004 avec Jean Dujardin dans Le ConvoyeurGardiens de l’ordre suit le périple de deux flics campés par Cécile de France et Fred Testot sur la piste d’un trafic de drogue. Les scènes d’action et de fusillades sont au rendez-vous, malgré un accueil mitigé du public et de la critique.

    Michaël Youn – La Traversée (2011)

    Dans La Traversée de Jérôme Cornuau (Les Brigades du Tigre), Michaël Youn joue à contre-emploi le rôle d’un père de famille qui a vu sa fille disparaître et réapparaître deux ans plus tard, muette. En explorant l’île où elle avait été vue pour la dernière fois, il va découvrir des secrets glaçants. Malheureusement, la critique et le public ne sont pas au rendez-vous pour assister au tour de force de l’ancien animateur fou du Morning Live.

     

    Bourvil – Le Cercle Rouge (1970)

    Le rôle "sérieux" de la carrière de Bourvil est aussi un de ses plus grands et un des derniers. Le 1er octobre 1970, soit exactement une semaine après la mort du comédien, sort Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville. Trois truands interprétés par Alain DelonYves Montand et Gian Maria Volonte montent le casse du siècle et devront se mesurer au commissaire Mattei. Bourvil, qui donna la réplique à Louis de Funès dans La Traversée de ParisLe Corniaud et La Grande Vadrouille, campe ce flic incorruptible.

    Coluche – Tchao Pantin (1983)

    Pompiste dans une station-service de la Porte de la Chapelle, Lambert (Coluche) s’attache un jeune voyou nommé Bensoussan (Richard Anconina). Quand celui-ci est assassiné par la pègre locale, Lambert va se lancer dans une vengeance sans merci. En pleine procédure de divorce et venant de perdre son ami Patrick Dewaere, Coluche est au plus mal quand il tourne Tchao Pantin. Entre abus d’alcool et de drogues dures, il livre tout de même une performance bouleversante qui lui vaudra le César du meilleur acteur en 1984.

    Michel Blanc – Monsieur Hire (1989)

    Scandale en 1989 : non seulement Michel Blanc s’est rasé la moustache, mais en plus, il joue un rôle sérieux dans un film de Patrice LeconteMonsieur Hire raconte l’histoire d’un homme sans histoire, justement. Tombé amoureux de sa voisine d’en face qu’il observe à longueur de journée, Monsieur Hire finit par éveiller la curiosité de la jeune femme interprétée par Sandrine Bonnaire. Résultat : huit nominations aux César en 1990 (dont meilleur acteur et meilleure actrice) ! Le film ne gagnera finalement que meilleur son.

    Didier Bourdon – La Machine (1994)

    Le premier des Inconnus à s’écarter du registre comique, c’est Didier Bourdon avec son rôle de psychopathe dans La Machine. Ce petit thriller de science-fiction signé François Dupeyron rappelle d’ailleurs le scénario de Volte/Face de John Woo : un psychiatre (Gérard Depardieu) échange son esprit avec celui de Michel Zyto, un tueur dangereux tenu à l’écart de la société. Zyto en profite pour s’évader.

    Alain Chabat – Le Cousin (1997)

    Après les Inconnus, c’est un membre des Nuls qui fait des infidélités à la comédie ! En 1997, Alain Chabat donne la réplique à un autre humoriste devenu sérieux, Patrick Timsit, pour un polar d’Alain Corneau. Il joue Delvaux, un flic qui a noué des liens avec son indic, Nounours. Pas de récompense à la clef, malheureusement, malgré les cinq nominations aux César.

    Kad Merad – Je vais bien, ne t’en fais pas (2006)

    On se doutait bien que Kad Merad finirait par se séparer d’Olivier Baroux pour déployer des talents insoupçonnés. Dans Les Choristes, en 2003, il incarnat Chabert, un pion sympathique mais un poil autoritaire (avec son célèbre slogan : "action / réaction"). C’est dans le drame de Philippe Lioret Je vais bien, ne t’en fais pas qu’il démontre l’étendue de ses capacités d’acteur. Dans le rôle d’un père de famille qui tente de se reconstruire après la soudaine disparition de son fils, il surprend le cinéma français. Il remporte le César du meilleur acteur dans un second rôle tandis que Mélanie Laurent, sa fille dans le film, récolte celui du meilleur jeune espoir féminin.

    Jean Dujardin – Contre-enquête (2006)

    Les spectateurs qui ont vu Le Convoyeur en 2004 savaient déjà que Jean Dujardin était capable de montrer plusieurs visages. En 2006, il est en tête d’affiche du premier film de Franck Mancuso : un polar intitulé Contre-enquête. L’histoire raconte l’aventure d’un capitaine de police, Malinowski, dont la fille a été assassinée. Un coupable qui clame son innocence a été arrêté, mais le doute pousse Malinowski à mener l’enquête plus loin. Un million de spectateurs se retrouvent dans les salles pour voir Jean Dujardin dans un film noir, malgré le mauvais accueil de la presse.

    Jamel Debbouze – Indigènes (2006)

    2006 : une grosse année pour les humoristes qui passent aux choses sérieuses ! Jamel sort de ses pitreries familières pour rejoindre une équipe complétée par Samy NaceriRoschdy Zem et Sami Bouajila. Dans Indigènes de Rachid Bouchareb, ils sont quatre soldats maghrébins envoyés sur le front de la Seconde Guerre mondiale pour libérer la France. Leurs performances leur vaudront un Prix d’Interprétation Masculine collectif au Festival de Cannes cette même année.

    Fred Testot – Gardiens de l'ordre (2010)

    Avant même que son binôme Omar Sy ne s’essaie à des rôles plus sombres avec Samba (2014) et Chocolat (2016), Fred Testot se prêtait au jeu du réalisateur Nicolas Boukhrief qui aime détourner le talent des humoristes pour dévoiler leur part d’ombre. Il l’avait déjà fait en 2004 avec Jean Dujardin dans Le ConvoyeurGardiens de l’ordre suit le périple de deux flics campés par Cécile de France et Fred Testot sur la piste d’un trafic de drogue. Les scènes d’action et de fusillades sont au rendez-vous, malgré un accueil mitigé du public et de la critique.

    Michaël Youn – La Traversée (2011)

    Dans La Traversée de Jérôme Cornuau (Les Brigades du Tigre), Michaël Youn joue à contre-emploi le rôle d’un père de famille qui a vu sa fille disparaître et réapparaître deux ans plus tard, muette. En explorant l’île où elle avait été vue pour la dernière fois, il va découvrir des secrets glaçants. Malheureusement, la critique et le public ne sont pas au rendez-vous pour assister au tour de force de l’ancien animateur fou du Morning Live.

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