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    Nicky Larson et le parfum de Cupidon - Philippe Lacheau : "J'ai réalisé un rêve d'enfant"
    Vincent Formica
    Vincent Formica
    -Journaliste cinéma
    Bercé dès son plus jeune âge par le cinéma du Nouvel Hollywood, Vincent découvre très tôt les œuvres de Martin Scorsese, Coppola, De Palma ou Steven Spielberg. Grâce à ces parrains du cinéma, il va apprendre à aimer profondément le 7ème art, se forgeant une cinéphilie éclectique.

    Nicky Larson et le parfum de Cupidon débarque enfin dans les salles ! Pour l'occasion, nous sommes allés à la rencontre son réalisateur et acteur principal, Philippe Lacheau.

    AlloCiné : N'avez-vous pas eu peur de vous attaquer à ce personnage culte au point d'envisager de confier le rôle à quelqu'un d'autre ?

    Philippe Lacheau : Evidemment, pour jouer le rôle de Nicky Larson, tu peux te dire : « Je vais prendre quelqu'un d'autre ». Après, pour dire la vérité, étant fan depuis tout petit, il y a une réaction un petit peu égoïste. Tu te dis : « J'ai l'opportunité d'interpréter un des héros de mon enfance, je vais me débrouiller pour lui ressembler, je vais travailler au maximum pour que ça colle. »

    Tu redoubles d'effort, tout simplement. Je suis très heureux de l'avoir fait, j'ai réalisé un rêve d'enfant donc c'est formidable. C'est plus stimulant aussi quand tu écris… tu te mets la pression et tu prends ça comme un défi. C'est pas évident mais ça a un côté très excitant.

    On s'est pris la tête pour refaire des plans identiques au manga pour vraiment que ce soit fidèle.

    Vous avez repris des éléments du manga ET de l'animé City Hunter comme un certain Monsieur Mokkori [onomatopée de l'érection popularisée par le manga], le cocktail XYZ, sans oublier bien sûr l'Austin Mini, la massue de Laura, Mammouth, Hélène (Saeko dans City Hunter), même certains petits gimmicks comme un corbeau qui passe dans le champ… Comment on décide de garder tel ou tel élément au profit d'un autre vu la richesse de l'oeuvre originale ?

    En fait, c'est une histoire à nous, donc c'est une histoire originale, la quête du parfum de Cupidon. On l'a inventé de toutes pièces. Après effectivement, pour s'être retapé tous les épisodes et relu tous les tomes du manga, on se dit « dans l'histoire, cette scène peut être super, cette image, ce plan précis... » Des fois, on s'est pris la tête, pour ceux qui connaissent vraiment, pour refaire des plans identiques au manga pour vraiment que ce soit fidèle.

    Ceux qui ne connaissent pas c'est pas grave, ils ne le relèveront pas, ça ne les fera pas du tout sortir de l'histoire. Il y a des petits clins d'oeil qui nous faisaient kiffer ; on a pris tout ce qui rentrait le mieux dans notre histoire et on a pioché par ci par là dans des épisodes. Tout en y ajoutant notre humour à nous.

    J'ai ressenti une forte émotion en mettant le costume de Nicky.

    Comment on se sent quand on enfile le costume emblématique de Nicky Larson pour la première fois ?

    Je me souviens très précisément du moment où j'ai mis le costume. Déjà j'étais très impatient, j'arrêtais pas de dire à la costumière [Claire Lacaze] : « Ils sont arrivés les costumes ? Ils sont arrivés ? ». Dès qu'elle m'a dit que c'était ok, je suis parti en loge, j'ai essayé le truc… et j'ai ressenti une forte émotion. Je me revoyais gamin, sur mon canapé, en train de regarder le dessin animé à la télé.

    Je me suis dit « c'est un truc de ouf quand même, je vais interpréter ce gars que j'admirais. » Après, évidemment, ça t'aide à entrer dans le personnage. C'est comme tous les acteurs, par exemple, quand tu joues Superman ou Batman et que tu te regardes dans la glace sans le costume, c'est pas pareil qu'avec (rires). Forcément, ça aide énormément, c'est sûr.

    LA BANDE-ANNONCE DE NICKY LARSON

     

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