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    Gérardmer 2019 - Jour 4 : zombies écolo et poupées nazies tueuses

    Hier, deux nouveaux films de la compétition étaient présentés en ce quatrième jour de festival : "Endzeit - Ever After" et "Puppet Master : The Littlest Reich".

    Anke Neugebauer_Grown Up Films_ZDF

    Samedi, les festivaliers ont pu découvrir deux nouveaux films en compétition pour le Grand Prix. D'abord, le film de zombies allemand Endzeit - Even After, et la caution gore de la semaine, Puppet Master : The Littlest Reich, reboot de la franchise lancée en 1989. 

    Endzeit - Ever After

    Deux ans après une invasion de zombies qui a quasiment éradiqué tous les humains de la Terre, les villes allemandes de Weimar et Jena sont les dernières poches de résistance. Deux jeunes femmes, Vivi et Eva, décident de quitter Weimar et sa communauté protectrice. Leur périple va les conduire dans une zone post-apocalyptique où la nature a repris ses droits. Réalisant que le combat contre les mortsvivants n’est pas celui qu’elles doivent mener, Vivi et Eva préfèrent suivre une autre voie…

    La réalisatrice allemande Carolina Hellsgard n'y va pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne le message écologique du film et les références à l'imagerie des camps de concentration nazis. Si le travail sur la lumière est intéressant, l'ensemble, trop long, souffre de dialogues fort simplistes et malheureusement, les zombies ne sont jamais vraiment effrayants : en fin de compte, tout cela manque cruellement de subtilité et d'efficacité. 

    Leah Striker_Grown Up Films_ZDF

    Puppet Master : The Littlest Reich

    Récemment divorcé, Edgar retourne dans la maison de son enfance pour faire le point sur sa vie. Il y trouve un pantin à l’allure malfaisante ayant appartenu à son défunt frère. Cherchant à se faire rapidement de l’argent, il décide d’aller le vendre aux enchères lors d’une convention, accompagné de sa nouvelle petite-amie et d’un ami, tous inconscients du danger qui les attend. L’enfer se déchaîne une fois sur place lorsqu’une force maléfique fidèle au troisième Reich anime toutes les marionnettes présentes, les incitant à tuer sans merci tous ceux en travers de leur chemin…

    Si les festivaliers auront certainement reçu grâce à Puppet Master la dose de gore qu'ils réclamaient, reste à déplorer la ringardise de l'entreprise. En 2019, montrer deux paires de seins refaits et un feu d'artifice d'intestins grêles arrachés, d'yeux crevés et de tendons d'Achille tranchés au prétexte d'une intrigue sans intérêt portée par des personnages sans intérêt, ça n'impressionne plus grand monde, et certainement pas les amateurs du genre. 

    Et n'oubliez pas de garder un oeil ouvert sur l'actualité du festival, que vous pouvez toujours retrouver par ici ! 

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