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    Dragons 3 – le monde caché : une suite peut-elle voir le jour ?

    Alors que vient de sortir au cinéma le dernier volet de la trilogie Dragons, tel que l’avait imaginé son réalisateur Dean DeBlois, se pose déjà la question d’une éventuelle suite. Nous avons posé la question au principal intéressé.

    Attention, cet article contient des spoilers sur Dragons 3 – le monde caché.

    Presque 10 ans après le début de l’aventure, le réalisateur Dean DeBlois clôture sa fantastique trilogie Dragons avec Le monde caché, enfin visible au cinéma. Dans ce volet final, Harold et Astrid découvrent l’existence d’un monde où les dragons sauvages vivent en toute prospérité. Alors que Krokmou, le Fury nocturne qu’il a rencontré quelques années auparavant, fait la rencontre d’une Fury éclair, se pose alors la question de son apprivoisement. Le cœur de l’animal est partagé entre deux choix : celui d’une vie de liberté parmi les siens, en tant que roi des dragons, ou bien rester auprès des habitants de Berk, et son ami de toujours.

    "Une fin idéale parce qu’elle est mature et sincère"

    Et c’est dans une scène bouleversante que le chef du village décide de rendre sa liberté à Krokmou. Tout comme les Berkiens avec leurs gronks, leurs cauchemars monstrueux et autres dragons vipère. Harold fait alors cette réplique particulièrement marquante : "Notre monde ne vous mérite pas". C’est en effet la conclusion logique à laquelle arrive le héros mais aussi le spectateur à l’issue de cette trilogie. Après avoir combattu divers chasseurs et ennemis, le constat est sans appel : leurs mondes ne peuvent pas coexister. "Nous avons créé un monde dans lequel nous savions qu’ils ne pouvaient vivre en harmonie pour l’éternité", nous explique le producteur Brad Lewis. "On s’était imaginés un univers dans lequel les humains possédaient des dragons ainsi que cette relation entre un dragon féroce et un jeune homme qui n’a pas encore l’étoffe d’un leader. Ensemble, ils deviendraient inarrêtables. Mais ça ne pouvait pas durer éternellement. Pour nous, ce n’était pas fidèle à la réalité que l’on s’était imaginés. Dragons 3 est une fin idéale parce qu’elle est mature et sincère."

    Universal Pictures International France

    Dragons 3 se finit logiquement par un petit saut dans le temps : Berk vit en autarcie sans les dragons, Harold et Astrid sont mariés, et parents de deux enfants. De la même manière que Stoïk a révélé à son fils l’existence des dragons, le viking a tenu à montrer à sa progéniture que ces créatures ne sont pas seulement une légende et qu’il ne faut pas les craindre. Et quand on voit que Krokmou n’a pas oublié Harold, on se dit que la franchise Dragons n’est pas enterrée pour de bon et qu’elle pourrait bien revenir un jour (peut-être avec les descendants de nos deux héros ?). Nous avons tenu à poser la question au réalisateur de la trilogie Dean DeBlois, lors de son passage à Paris le 30 janvier dernier :

    "J'ai toujours aimé les histoires dans lesquelles deux personnages complétement différents s'unissent et s'influencent mutuellement. Même si leurs chemins se séparent à la fin, ils ne seront plus jamais les mêmes suite à cette rencontre. Alors oui, ça a ce quelque chose de doux-amer mais vous savez quoi ? C'est la vie. Il y a des personnes qui entrent dans nos vies et qui la change inexorablement. C'est que je voulais raconter avec cette trilogie. En trois films, avec tous les personnages, les mondes et les dragons que l'on a rencontrés, j'ai l'espoir que cet univers prospèrera."

    Son producteur, Brad Lewis, va même un peu plus loin en nous parlant d’un éventuel Dragons 4 : "Ce sont des questions que l’on s’est posés, mais nous n’avons eu aucune pression. Dean a imaginé une trilogie et Universal l’a soutenu. Si on parle production seulement, nous avons créé à travers ces trois films un monde concevable. Mais l’histoire de ces personnages est bel et bien terminée. Nous avons fait un saut dans le temps donc nous savons comment ils finissent. Est-ce que l’on peut créer d’autres personnages dans le futur ? Bien sûr que c’est possible. Mais pas ceux que l’on connaît."

    Propos recueillis par Yoann Sardet le 30 janvier à Paris. 

    Dessine-moi... une Furie Eclair : 

     

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