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    Beaux-parents : saviez-vous que cette comédie était inspirée d'une chanson de Bénabar ?
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    Saviez-vous que la comédie "Beaux-parents", diffusée ce mardi soir sur M6, était inspirée d'une chanson de Bénabar ? Ce dernier, qui donne la réplique à Didier Bourdon et Josiane Balasko dans le film, nous révèle cette drôle d'anecdote.

    AlloCiné

    Dans la comédie Beaux-parents, diffusée ce mardi soir sur M6, Coline et André (Josiane Balasko et Didier Bourdon) sont en parfaite harmonie avec leur fille, Garance (Charlie Bruneau), et leur gendre Harold (Bénabar). Mais Garance se sépare d’Harold et ordonne à ses parents de ne plus jamais le revoir. Les beaux-parents ne peuvent s’y résoudre : elle l’a largué, mais pas eux ! Ils devront mener une double vie pour continuer à voir leur gendre adoré, en cachette de leur fille, qui ne va pas les lâcher...

    Rencontre avec Bénabar pour évoquer cette comédie dont l'idée lui a été inspirée... par l'une de ses chansons !

    AlloCiné : L'idée originale de "Beaux-parents" est de vous. Comment est-elle née ?

    Bénabar : A l'origine, c'était une chanson. Une chanson que j'ai écrite il y a longtemps, que j'ai même enregistrée, mais dont je n'étais pas content, qui était compliquée. C'est un copain scénariste, Héctor Cabello Reyes, qui m'a alors dit : "Mais ça, en fait, c'est un pitch de film !" Je lui ai donc proposé cette idée de départ, c'est une ligne : Qu'est-ce qui se passe dans une famille si le couple se sépare et que les beaux-parents veulent continuer à voir le gendre ? Ca l'a inspiré et on est parti là-dessus, on a travaillé ensemble à 50/50.

    Dans les comédies, les beaux-parents sont souvents dépeints comme difficiles à vivre, voire insupportables. Ici, pas du tout, c'est tout le contraire !

    On voulait éviter tous ces clichés, ne pas rentrer dans toutes ces histoires de beaux-parents envahissants, comme on les a trop vues. Ce n'est pas forcément tout le temps le cas : moi, par exemple, je m'entends très bien avec mes propres beaux-parents ! (sourire)

    Cette comédie, c'est un peu du théâtre de boulevard filmé. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?

    Je prends ça comme un compliment ! C'était l'un de nos critères avec Héctor : faire un vaudeville. On a fait une pièce ensemble, avec un placard, tous les codes, qu'on a jouée il y a deux ans, mise en scène par Isabelle Nanty (Je vous écoute, ndlr). Avec Héctor, on a ce goût pour les vaudevilles, les mécaniques où un personnage se retrouve complètement écrasé par une succession d'évènements et de malentendus, avec des portes qui claquent ! C'est une tradition dans le cinéma, quelque chose de sublimement fait avec des films, typiquement, comme Le Dîner de cons. Quand c'est bien fait, et je ne prétends pas que c'est le cas, c'est vraiment délicieux. Et c'est surtout un amusement d'auteur, il y a une horlogerie à mettre en place pour faire en sorte que tout arrive au moment où le mec ne peut pas être plus en galère qu'à ce moment-là ! (sourire)

    Au-delà de la comédie pure, "Beaux-Parents" est un vrai film sur la famille...

    Oui. En fait, avec Beaux-parents, on voulait raconter une histoire d'amour. D'abord celle de mon personnage et de sa compagne, mais aussi celle des beaux-parents, qui est réelle. L'histoire d'amour entre eux quatre. Et on voulait aussi parler, sans le souligner, du pardon, de la trahison, et de la famille dans son ensemble. La famille, c'est quelque chose qui me touche beaucoup, et ce film, avec tout ce fouillis, cette histoire vaudevillesque, nous permettait d'aborder ce thème.

    La bande-annonce de "Beaux-parents" :

     

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