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    La Vérité si je mens ! Les débuts : 5 questions aux réalisateurs

    En novembre dernier AlloCiné s'est rendu sur le tournage du film de Gérard Bitton & Michel Munz, La Vérité si je mens ! Les débuts, à Paris. 5 questions aux réalisateurs de ce prequel, déjà scénaristes des précédents opus.

    AlloCiné : Vous êtes scénaristes des précédents volets, qu'est-ce qui vous a donné envie de passer à la réalisation ?

    Gérard Bitton : Pour être franc avec vous on en a toujours eu envie, mais Tomas Gilou a réalisé les 3 précédents films qui ont eu un succès phénoménal. Ce prequel avec un tout nouveau casting était l'occasion idéale pour que nous puissions nous lancer.

    A quel moment avez-vous eu envie d'écrire un 4ème film ? Après le succès du 3ème volet ?

    Michel Munz : Oui, l'idée est venue après la sortie du troisième volet, en discutant avec la production. Nous nous demandions comment poursuivre l'aventure. Le dernier film avait très bien marché (ndlr : 4 613 791 spectateurs), et en même temps nous avions l'impression d'avoir épuisé l'histoire de nos personnages, tout en sachant que ces personnages avaient encore beaucoup de choses a raconter. L'idée du prequel était donc une manière de rafraîchir cette saga en parlant de la jeunesse de nos personnages. 

    Quelle a été la principale difficulté ? Trouver les jeunes acteurs ?

    Gérard Bitton : L'écriture du scénario a été très difficile pour nous, on y a consacré beaucoup d'énergie et de temps. On a écrit de nombreuses versions parce que les 3 films précédents se déroulaient dans le milieu de sentier avec comme activité principale le business des vêtements, les gens étaient donc réunis dans leur activité professionnelle. Hors là, étant donné que les personnages n'ont pas tous le même âge, que certains sont encore au lycée alors d'autres sont déjà dans la vie active, c'était difficile de les réunir.

    Michel Munz : Mais c'est vrai qu'on a eu la chance d'avoir 4 acteurs formidables pour incarner les personnages jeunes. Quand on a commencé les essais on a eu beaucoup d'adolescents qui connaissaient les films par cœur, ça nous a vraiment fait plaisir. On a eu la chance de trouver de jeunes acteurs qui ressemblaient à nos personnages et je pense que l'alchimie passe bien à l'écran entre Mickael Lumière, Yohan Manca, Anton Csaszar et Jeremy Lewin.

    UGC Distribution

    Pouvez-vous nous en dire plus sur le pitch du film ?

    Michel Munz : Ce film raconte la manière dont ces 4 jeunes gens vont se rencontrer et former leur bande. Il y a les deux cousins : Patrick Abitbol (Yohan Manca) et Serge Benamou (Anton Csaszar). Patrick est l'aîné du groupe, il tient un vidéoclub avec Yvan (Jeremy Lewin ) et Serge va lui présenter son ami de lycée, Dov (Mickael Lumière) qui rêve de devenir vendeur dans le sentier. L'histoire se déroule dans les années 80, il a donc fallu écrire le scénario en conséquence. C'est un peu un film historique.

    Durant l'écriture on s'est rendu compte que la plupart des choses qui existaient à l'époque, n'existent plus aujourd'hui et inversement. Par exemple, l'absence de téléphone portable change totalement le récit. De nos jours, on ne se pose pas de question, pour se retrouver on s'envoie un message, mais dans les années 80 il fallait rentrer chez soi, écouter son répondeur... Il y a plein de choses qui ne se passent pas comme aujourd'hui, et c'est assez amusant de travailler avec ces contraintes.

    Gérard Bitton : Par exemple, dans le film il y a quelques scènes qui se déroulent en boîte de nuit et ça nous a beaucoup amusé de réhabiliter le slow, qui était une danse très sensuelle et romantique. Nous nous sommes dit que ce serait bien de montrer comment on dansait en discothèque dans les années 80.

    Gilbert Melki, qui incarnait Patrick Abitbol dans la trilogie, figure au casting du prequel, pouvez-vous nous en dire plus sur son rôle ?

    Michel Munz : Ça se prêtait au récit puisque Gilbert joue Henry Abitbol, le père de Patrick, un personnage qu'il incarnait dans les premiers films. L'idée c'était de lui donner un vrai rôle et pas seulement un rôle clin d’œil.

    Gérard Bitton : Pour nous c'était aussi une manière de passer le relais, d'assurer une filiation et j'espère que ce sera bien reçu.

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