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    Sorties cinéma : Fourmi, Andy, Fête de famille... Les films de la semaine

    Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties cinéma.

    Fourmi de Julien Rappeneau

    Avec François DamiensMaleaume PaquinAndré Dussollier...

    Le saviez-vous ? Après Rosalie Blum, Julien Rappeneau a choisi d’adapter à nouveau un roman graphique, Dream Team de Mario Torrecillas et Arthur Laperla. "Après mon premier film, je n’avais pas particulièrement l’intention d’adapter une nouvelle fois une bande-dessinée. Mais un jour la couverture de ce roman graphique espagnol m’a frappé et la libraire me l’a conseillé. J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire. J’ai écrit à l’auteur en Espagne pour me renseigner sur la disponibilité des droits. Puis je l’ai fait lire à Michael Gentile qui avait produit mon premier film. Lui aussi a été très enthousiaste. Je me suis alors lancé dans l’écriture du scénario."

    Les Hirondelles de Kaboul de Zabou BreitmanEléa Gobbé-Mévellec

    Avec Simon AbkarianZita HanrotSwann Arlaud...

    Le saviez-vous ? Le procédé d'animation des Hirondelles de Kaboul a consisté à enregistrer les comédiens en train de jouer avec une perche pour le son et deux caméras avec deux angles différents pour les mouvements. Pour autant, leur travail des acteurs servait de référence mais les réalisatrices ne voulaient pas faire de la rotoscopie (technique qui consiste à relever image par image les contours d'une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d'animation). Éléa Gobbé-Mévellec revient en détail sur ses intentions : "On voulait une animation épurée, la plus synthétique possible. Si l’image doit rester fixe, elle restera fixe. Mais on isolera le micro-mouvement qui donne l’émotion souhaitée et qui caractérise le personnage. C’est de l’animation 2D traditionnelle : le décor est fixe, des calques apportent le mouvement. C’est un graphisme très jeté, au pinceau, une ligne qui disparaît, qui réapparaît…"

    Andy de Julien Weill

    Avec Vincent ElbazAlice TaglioniJacques Weber...

    Le saviez-vous ? Côté références, Julien Weill cite Lost in Translation pour la solitude du personnage de Scarlett Johansson et les ambiances dans les hôtels. Le cinéaste a aussi glissé dans Andy un petit clin d'oeil au film culte Le Lauréat, lorsque le personnage de Thomas sort de la salle de bain et que sa riche cliente, telle Mme Robinson, lui dit "viens". Il ajoute au sujet des références : "Enfin, la dernière image rend hommage à César et Rosalie, un de mes films préférés. Je me suis également inspiré de Jason Reitman, ou de Judd Apatow qui vont très loin dans la comédie, mais en l’ancrant dans un contexte réaliste."

    Inséparables de Varante Soudjian

    Avec Ahmed SyllaAlban IvanovJudith El Zein...

    Le saviez-vous ? Le réalisateur Varante Soudjian a sorti deux comédies en moins de 6 mois au cinéma. Walter, qui a débarqué en salles le 20 mars 2019, et Inséparables, sur grand écran le 4 septembre de la même année. Le premier a fait un joli score au box-office en réunissant plus de 375.000 spectateurs.

    Fête de famille de Cédric Kahn

    Avec Catherine DeneuveEmmanuelle BercotVincent Macaigne...

    Le saviez-vous ? Fête de famille possède pour particularité d'être le premier film réalisé par Cédric Kahn dans lequel il joue. Au départ, le cinéaste était stressé à l'idée de cumuler les deux fonctions, mais quand le tournage a commencé, tout lui a semblé plus simple. Il se souvient : "J’avais l’impression de pourvoir insuffler le ton et l’énergie de l’intérieur. J’étais aussi servi par des acteurs de haut niveau, très virtuoses, très autonomes. Avec le chef opérateur, l’assistant et la directrice de production, nous avions répété tout le scénario dans le décor en amont du tournage, du fait que nous connaissions chaque place de caméra avant de démarrer."

    Liberté de Albert Serra

    Avec Helmut BergerMarc SusiniIliana Zabeth...

    Le saviez-vous ? L’idée, au départ, était pour Albert Serra de faire un film sombre. Repartir de la pièce de théâtre sur le désir que le réalisateur avait montée en 2018 à Berlin, pour créer une fiction d’abord inoffensive, qui s'enfonce ensuite petit à petit dans le trash contemporain. "Le théâtre est ce qu’il est, parfois encore de carton-pâte. Au cinéma, je savais que je pouvais aller plus loin, interroger plus en profondeur le désir, le mal-être lié au désir. Et j’ai eu cette idée d’un cruising (un terrain de chasse sexuel), d’un cruising historique… Des gens qui sont chassés de la Cour en 1774, à la mort de Louis XV, qui était un grand débauché. Louis XVI les fait chasser, pour mettre un peu d’ordre dans tout cela", précise-t-il.

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