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    Flash : que nous réserve la saison 6 de la série DC Comics ?
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Alors que la 5 s'est récemment achevée sur TF1, petit tour d'horizon de ce que nous réserve la saison 6 de "Flash", attendue à partir du 8 octobre sur la CW et qui devrait occasionner quelques changements.

    The CW

    Ça y est ! Barry Allen est venu à bout de Cicada, et la saison 5 de Flash vient de s'achever sur TF1. Avec un bilan décevant, puisqu'il s'agit du moins réussi des tours de piste de la série, depuis son lancement en 2014. Le super-héros né dans les pages de DC Comics va donc devoir se reprendre, et il en aura l'occasion à partir du 8 octobre sur la CW, avec de nouveaux épisodes qui promettent quelques changements. On fait le point.

    UN NOUVEAU SHOWRUNNER

    Il y a eu Andrew Kreisberg entre 2014 et 2017, puis Todd Helbing. Avec sa saison 6, l'homme le plus rapide du monde s'offrira un nouveau showrunner, le troisième depuis ses premiers pas sur la CW. La série est désormais supervisée par Eric Wallace, producteur et scénariste sur Teen WolfZ Nation et... Flash, qu'il côtoie de façon régulière depuis le premier épisode de la saison 4. Il s'empare donc d'un univers qu'il connaît, et va pouvoir renouveler un peu. Car si son prédécesseur a quitté son poste de son plein gré, c'est peut-être aussi parce qu'il se sentait dans une impasse créative, après avoir été aux commandes des deux moins bonnes saisons du show. Un ravalement de façade est donc nécessaire, et c'est visiblement ce qui est prévu : "Nous allons conserver tout ce qui fonctionnait par le passé et pousser certains aspects dans les extrêmes, pour montrer aux téléspectateurs des choses qu'ils n'ont pas vues auparavant", nous expliquait le nouveau patron des scénaristes en marge du Comic-Con de San Diego.

    Devant la caméra, on recommence avec tout le monde. Y compris Carlos Valdes, alias Cisco Ramon, annoncé partant en février dernier, et qui a attendu la convention de San Diego, en juillet, pour démentir l'information : "Ne croyez pas tout ce qui se dit", a déclaré le principal intéressé, qui aura quand même mis longtemps avant de s'exprimer sur le sujet, faisant passer son silence pour une confimation. A-t-il eu des garanties qui l'ont finalement convaincu de rester alors qu'il comptait réellement changer d'air ? La question peut d'autant plus se poser que son importance dans la saison 5 s'amenuisait au gré des épisodes (malgré une sous-intrigue pleine de potentiel autour d'un sérum capable de supprimer les pouvoirs de méta-humains), et rendait crédible la rumeur d'un adieu.

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    Mais le jeune scientifique sera bel et bien de la partie, pour la sixième année consécutive, et fera à nouveau parler son enthousiasme, son goût pour la pop culture et son inventivité pour trouver aux ennemis de Barry Allen des surnoms qui claquent. À ses côtés, l'équipe sera toujours composée de Grant Gustin, Candice PattonDanielle Panabaker ou Jesse L. Martin, porté disparu pendant de nombreux épisodes de la saison 5 sans véritable explication et qui pourrait trouver une occasion de redorer le blason de Joe West en 2019/2020. Des personnages principaux auxquels il convient d'ajouter l'élastique Ralph Dibny (Hartley Sawyer), qui pourrait vivre une histoire d'amour, ainsi qu'Harrison Wells (Tom Cavanagh). Ou plutôt son nouvel alter ego issu d'un monde parallèle, comme le veut la tradition annuelle de la série. Et peut-être le Reverse-Flash, qui est toujours dans la nature.

    DE LA NOIRCEUR

    Si Flash a longtemps été synonyme de légéreté dans l'Arrow-verse, de façon moins dingo que les Legends of Tomorrow, il va maintenant lui falloir grandir. C'est en tout cas ce que Grant Gustin annonçait, en parlant d'une saison 6 "plus adulte" et "plus sombre" pendant le Comic-Con, sans donner plus de précisions à ce sujet. Peut-on s'attendre à voir l'un des héros mourir ? À un bouleversement massif et irréversible de son univers ? Les deux ? L'acteur n'a rien précisé à ce sujet, pas plus que son nouveau showrunner dont le maître mot, à notre micro, était : "Intensité". "[Celle] avec laquelle les histoires progressent", nous expliquait-il au mois de juillet. "Les choses vont avancer plus vite, elles seront un peu plus folles et étranges." Et cela débutera dès le 8 octobre aux États-Unis, avec un épisode intitulé "Into the Void" ("Dans le vide" ou "Dans le néant" en VF), dont le synopsis n'est pas encore connu. Mais c'est à ce moment-là que le Bolide nouveau se dévoilera, avec une forme quelque peu remaniée.

    UNE SAISON... OU DEUX DEMI-SAISONS ?

    Once Upon a Time l'avait fait pendant un temps, Heroes aussi : plutôt que de renoncer au format de vingt-deux épisodes par saison, les deux séries avaient choisi de scinder l'intrigue principale en deux moitiés distinctes, le midseason finale offrant aux téléspectateurs une première conclusion de l'histoire tout en ouvrant une porte sur la suivante. En mettant de côté les problèmes qu'on pu rencontrer chacun des shows, force est de reconnaître que cette solution rendait l'ensemble plus efficace : le fil rouge y est développé de façon plus prononcée, et il y a moins ce sentiment de se retrouver face à du remplissage ou des scénaristes qui ne savent pas vraiment où ils vont, ce qui était l'un des gros soucis de Flash en 2018/2019.

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    Mais la donne devrait changer cette année, puisque la saison 6 sera découpée en deux moitiés, séparées par le cross-over "Crisis on Infinite Earths" dont la diffusion est prévue les 8, 9 et 10 décembre, puis le 14 janvier 2020, pour une conclusion en forme de double-épisode, dont les conséquence se feront ensuite sentir à Central City, dans la deuxième partie de la saison de Flash. Si cette nouvelle formule devait se révéler concluante, les coéquipiers de Barry Allen seraient bien avisés de s'en inspirer eux aussi : pas tant Arrow, qui tirera sa révérence pour de bon après dix épisodes, ni les Legends of Tomorrow qui n'en ont pas beaucoup plus, mais bien Supergirl. Parmi tous les titres de l'Arrow-verse, c'est celui qui possède le plus de fond, en évoquant le racisme ou le féminisme notamment, mais son propos se dilue dans la longueur.

    Quoiqu'il en soit, c'est peut-être grâce à ce nouveau découpage et à la dynamique qu'il devrait lancer, qu'Eric Wallace insiste tant sur l'intensité et la vitesse à laquelle les choses vont se dérouler. Pour une série mettant l'homme le plus rapide du monde en scène, ce serait plutôt raccord.

    UN HEROES COMME MÉCHANT

    Après le bilan mitigé du Penseur et le loupé de Cicada, Flash aurait pu être tentée de renouer avec un bolide en guise de grand méchant, pour retrouver les sommets atteints avec Reverse-Flash et Zoom. Mais non, car c'est un scientifique qui se dressera sur la route de Barry Allen et des siens dans la première partie de la saison 6 : Ramsey Rosso, alias Bloodwork. Une vieille connaissance de Caitlin Snow (Danielle Panabaker) qui, à la suite d'un deuil, va visiblement chercher à défier les lois de la nature et à vaincre la mort, tout en faisant tomber les héros de Central City de leur piédestal. Un antagoniste qui sera incarné par un connaisseur du genre : Sendhil Ramamurthy, révélé par son rôle de Mohinder dans Heroes (et l'un des rares à avoir rempilé dans la suite/reboot Reborn).

    Si les conséquences de sa présence devraient encore se faire ressentir ensuite, son personnage ne s'illustrera que pendant la première partie de la saison 6, entre octobre et décembre, avant de laisser la place à un autre méchant. Ce dernier nous est, pour le moment, inconnu. Et il pourrait ne pas l'être avant "Crisis on Infinite Earths" puisqu'il devrait personnifier l'une des répercussions du cross-over sur la vie de Barry Allen et des siens. Il y a encore quelques zones d'ombres qui ne disparaîtront qu'au cours des prochaines semaines puis au fil de la diffusion, mais si l'on se remettait à croire en Flash, après un exercice 2018/2019 plus que décevant ?

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