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    Pour Sarah sur TF1 : "Une série coup de poing qui parle autant aux ados qu'aux parents"

    "Pour Sarah", qui débute ce soir à 21h sur TF1, met en scène Clément Rémiens ("Demain nous appartient") et Eden Ducourant dans la peau de deux ados victimes d'un accident qui va chambouler leurs vies. Ils nous ont parlé de ces rôles très forts.

    François Roelants/Effervescence Fiction/Vema Production/TF1

    Après Le Temps est assassin, TF1 dégaine ce soir à 21h Pour Sarah, sa nouvelle série événement adaptée de la fiction québécoise du même nom, qui raconte l'histoire de Sarah et de Cédric, deux amis d’enfance de 18 ans, qui sont retrouvés à l’aube entre la vie et la mort à côté d’une voiture accidentée. Plusieurs indices laissent entendre qu’il ne s’agit pas d’un banal accident: la voiture a été volée, le corps de Sarah a été déplacé, et la personne qui a prévenu les secours s’est volatilisée. Lorsque l’enquêtrice chargée de l’affaire découvre que sa propre fille était avec Cédric et Sarah quelques heures avant l’accident et cache une partie de la vérité, elle se jure de faire toute la lumière sur cette nuit-là.

    Une mini-série très forte, inspirée par l'histoire vraie de la jeune Justine Rozon, dont Eden Ducourant et Clément Rémiens, les interprètes de Sarah et de Cédric, nous ont parlé lors du Festival de La Rochelle, où les deux premiers épisodes étaient projetés en avant-première il y a deux semaines.

    AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a touché dans le scénario de Pour Sarah et a fait que vous avez dit oui tout de suite à cette proposition ?

    Clément Rémiens : Le cachet (rires).

    Eden Ducourant : Et moi Clément Rémiens, évidemment (rires). Non, plus sérieusement, c'est un mix de plein de choses. L'histoire vraie bien sûr, et le fait de la porter à l'écran. Et puis j'aimais que ce soit une histoire tragique qui est traitée de manière très inspirante. Pleine de lumière et d'espoir. C'est finalement une série qui mélange beaucoup de nuances différents, et ça me plaisait. Et puis bien sûr Sarah, mon personnage, a une force immense et des choses très fortes à défendre tout au long de la série.

    La série ne lésine pas sur les scènes très fortes. Des scènes dures parfois, notamment à l'hôpital. C'était un challenge pour vous de puiser dans ce registre plus dramatique ?

    Eden Ducourant : Nos scènes à l'hôpital ne sont pas faciles, c'est vrai, mais c'est aussi ça qui fait la force de la série.

    Clément Rémiens : Oui, ces scènes sont denses et remplies d'émotion. Mais ce qui était intéressant pour nous deux sur le tournage c'est que tout le début de la série on ne l'a pas du tout fait ensemble. On a construit l'histoire de Cédric et de Sarah sans se connaître car on a passé le premier mois de tournage sans avoir de scènes ensemble. On a commencé par les séquences à l'hôpital en fait.

    Est-ce que vous avez regardé la série québécoise dont est adaptée Pour Sarah avant de débuter le tournage ?

    Clément Rémiens : Non, car je n'avais pas envie d'être influencé. Et je pense que c'est le cas de tout le monde et qu'Eden va vous répondre la même chose. On voulait construire notre propre personnage avec le texte qu'on avait.

    Eden Ducourant : Oui, je me suis posée la question pour être honnête, mais j'ai fait le choix de ne pas la regarder, quitte à y jeter un oeil plus tard en me disant "Chouette, on a fait les mêmes choix artistiques". Mais je ne voulais pas être influencée et tomber dans l'imitation. Car nous ce qu'on aime c'est créer.

    Ce n'est pas une série sur des ados, mais c'est une histoire sur l'adolescence

    Au départ, sur le papier, on pouvait s'attendre à une série ado dans la lignée des Bracelets rouges ou de Skam France, et finalement la série est très chorale et raconte autant les conséquences de l'accident sur vos personnages que ce que traversent leurs parents...

    Clément Rémiens : Oui, c'est difficile d'identifier un genre dans Pour Sarah car on pourrait également dire que c'est un polar, alors que ce n'en est pas vraiment un. Mais en tout cas c'est une série purement dramatique car tous les personnages ont une compléxité et des enjeux très forts à jouer.

    Eden Ducourant : Ce n'est pas une série sur des ados, même s'il y en a dans l'histoire, mais je dirais que c'est une histoire sur l'adolescence. C'est un des thèmes majeurs de la série, mais je trouve ça bien que ce soit une série chorale car finalement cette histoire coup de poing parle autant aux ados qui vivent à cent à l'heure qu'aux parents qui se reconnaîtront forcément dans ces portraits de parents qui sont prêts à tout sacrifier pour protéger leurs enfants.

    Clément Rémiens : Les téléspectateurs s'identifieront, je l'espère, à la série car elle reflète la réalité des relations parents-enfants. On a beau éduquer ses enfants et avoir l'impression qu'on maîtrise, on ne maîtrise jamais. Ça peut faire peur mais c'est normal. En grandissant on a besoin de liberté et on ne dit pas forcément tout à ses parents.

    Le début de la série est quand même très axé sur le côté polar de l'histoire. Est-ce que cela passe davantage au second plan par la suite ?

    Eden Ducourant : Non car c'est quand même le fil rouge de l'histoire, c'est ce qui fait avancer l'intrigue.

    Clément Rémiens : Oui et cette enquête est prise à coeur par le personnage d'enquêtrice joué par Aure Atika. Elle est très concernée par tout ça, ça vire assez vite au personnel finalement. Et puis mon personnage aussi mène sa petite enquête. Et ce qui était très intéressant à jouer pour moi c'est qu'il cherche la vérité sans savoir alors qu'il est carrément concerné par tout ce qui s'est passé.

    Eden Ducourant : Oui, tous les personnages cherchent finalement à connaître la vérité et se posent des questions sur leur responsabilité dans cette histoire. C'est un vrai moteur du suspense de la série.

    La série questionne ce qu'il y a entre l'amitié et l'amour

    Comment est-ce que vous décririez la relation entre vos deux personnages ? Dans l'un des premiers épisodes quelqu'un dit "Ils sont comme frère et soeur", mais finalement c'est plus compliqué que ça...

    Clément Rémiens : Disons que la série questionne, à travers eux, ce qu'il y a entre l'amitié et l'amour.

    Eden Ducourant : On est en plein dans l'ambiguïté des relations qu'on peut avoir quand on est adolescent. Sarah et Cédric sont amis d'enfance, ils sont grandi ensemble, ils sont très proches, et très très complices. C'est ce terme, "complices", qui décrit le mieux ce qu'il y a entre eux je trouve. Mais c'est difficile car on ne peut pas spoiler.

    Clément, vous avez tourné Pour Sarah en parallèle de Demain nous appartient. Ce n'était pas trop difficile de faire les deux en même temps ?

    Clément Rémiens : Non, ça s'est bien passé. C'était quand même moins compliqué que la période Danse avec les stars. Et j'espère que cela n'a pas eu d'impact artistiquement parlant sur la série, que je n'ai pas encore vue et que je vais découvrir tout à l'heure en même temps que le public, mais je ne pense pas.

    Vous êtes tous les deux très jeunes. Est-ce que ça vous met la pression d'avoir un rôle aussi important dans une grosse série de TF1 comme celle-ci et de venir la présenter ici au public du Festival de La Rochelle ?

    Eden Ducourant : C'est surtout de l'excitation. C'est un vrai bonheur de venir présenter Pour Sarah car nous sommes très fiers de la série.

    Eden, on a entendu parler il y a quelques mois d'une saison 2 de la série Les Ombres rouges, dans laquelle vous jouiez un peu plus tôt cette année sur C8. Est-ce que vous savez si elle va vraiment se faire ?

    Eden Ducourant : Oui ça a été annoncé, mais je ne sais vraiment pas, je ne peux pas vous répondre. Mais je ne pense pas...

    Et vous Clément, du côté de Demain nous appartient, qu'est-ce qui attend Maxime cet automne dans les intrigues en quelques mots ?

    Clément Rémiens : C'est une rentrée plutôt familiale pour Maxime car il va redécouvrir sa soeur, Judith, qui va rentrer des États-Unis et a pas mal changé [elle sera incarnée par une nouvelle comédienne, Alice Varel, qui succède à Sylvie Filloux, ndlr]. Physiquement et pas que. Elle revient avec les cheveux roses, un piercing, tout ça. Et sinon Maxime va avoir son bac finalement mais il n'ira pas en prépa. Au lieu de ça il va se lancer dans un défi sportif.

    Et vous tournez bientôt une grosse intrigue autour de l'incendie du mas, c'est ça ?

    Clément Rémiens : Oui, on tourne ça fin septembre et j'ai hâte car ça va être spectaculaire. À l'image mais aussi pour nous sur le plateau. En terme de production ce sera un peu similaire à l'accident de bus. J'ai pas mal de choses à jouer à travers cette intrigue qui va impliquer beaucoup de personnages. On peut s'attendre à quelque chose de bien dramatique.

    Notre reportage dans les coulisses de la série :

     

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