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    Les sorties cinéma du 9 octobre : Joker, Sœurs d'armes, Chambre 212...

    Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties cinéma.

    Joker de Todd Phillips

    Avec Joaquin PhoenixRobert De NiroZazie Beetz...

    Le saviez-vous ? Pour interpréter le Joker, Joaquin Phoenix a perdu du poids jusqu'à n'avoir plus que la peau sur les os. Il s'était déjà astreint à une telle discipline pour son rôle dans The Master de Paul Thomas Anderson. Pour le film de Todd Phillips, Phoenix a perdu 25 kilos ! "La première chose qu'il fallait faire, c’était la perte de poids. C’est par ça que j’ai démarré. Parce qu’en fait, ça affecte ta psychologie. Tu commences à devenir fou quand tu perds autant de poids en si peu de temps", confie le comédien.

    Papicha de Mounia Meddour

    Avec Lyna KhoudriShirine BoutellaAmira Hilda Douaouda...

    Le saviez-vous ? Tout ce que vivent les filles dans la cité universitaire du film, c’était bien le quotidien d’étudiantes algéroises à la fin des années 90, confie la cinéaste Mounia Meddour. "Y compris le mien. Avec l’intégrisme montant, l’oppression tout autour. Mais l’attentat dans la cité universitaire est un ressort dramatique de fiction. Comme la passion de Nedjma pour la mode qui prend une dimension symbolique : ce que les islamistes voulaient, à cette époque-là, c’était cacher le corps des femmes. Pour moi, la mode, qui dévoile et embellit les corps, constitue une résistance aux foulards noirs."

    Chambre 212 de Christophe Honoré

    Avec Chiara MastroianniVincent LacosteCamille Cottin...

    Le saviez-vous ? C'est la sixième fois que Christophe Honoré dirige Chiara Mastroianni. Le réalisateur dit avoir eu envie de filmer à nouveau "le front soucieux et les fossettes d’ironie" de l'actrice. Il voulait également filmer un personnage qui pense : "Plus Maria aimerait réfléchir à sa vie, plus sa vie s’avère occupée par des protagonistes bien décidés à parler à sa place. [...] la voilà confrontée non pas à la solitude, mais au groupe bruyant de ceux qui prétendent avoir souffert d’elle, de sa liberté, de ses désirs".

    Donne-moi des ailes de Nicolas Vanier

    Avec Jean-Paul RouveMélanie DouteyLouis Vazquez...

    Le saviez-vous ? Après Au nord de l'hiverL'Enfant des neigesL'Odyssée blancheLe Dernier trappeurL'Odyssée sibérienneLoupBelle et SébastienL'Odyssée Sauvage et L'Ecole buissonnière, l'explorateur et réalisateur Nicolas Vanier continue de nous parler nature et relations humaines avec Donne-moi des ailes. Inspiré de l'histoire de Christian Moullec, pionnier du vol en ULM avec les oiseaux, le film a pour vocation à sensibiliser sur la question de la biodiversité. Un engagement auquel se sont attachés les comédiens principaux, Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve, dès le début du tournage : "La première chose que Nicolas Vanier m’a dite, c’est : "Sache que j’aurai aussi besoin de toi après, afin de mener à bien le projet de Christian Moullec pour réintroduire l’oie naine dans la nature", a déclaré l'ex-Robin des Bois à Paris Match.

    La Fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti

    Avec Jean-Claude CarrièreLeïla BekhtiThomas Bidegain...

    Le saviez-vous ? Lorenzo Mattotti était entouré pour l'écriture du scénario de Jean-Luc Fromental et Thomas Bidegain : "C’était un bon équilibre. Je voulais être très fidèle au livre. Jean-Luc Fromental est très littéraire, il était donc très attentif aux mots et à la logique. Thomas Bidegain, c’est une bête de cinéma". Ensemble, ils ont dû simplifier le roman qui multiplie les personnages et en abandonne certains au cours du récit. Ils ont cependant créé de nouveaux personnages afin de renforcer la cohérence de l'histoire : le vieil ours, la petite fille et Gedeone.

    Sœurs d'armes de Caroline Fourest

    Avec Dilan GwynAmira CasarCamélia Jordana...

    Le saviez-vous ? Avec Soeurs d'armes, Caroline Fourest a choisi de s'attacher au drame des Yézidis parce qu'il concentre tous les drames de notre époque et tous les sujets qui agitent la réalisatrice depuis la fin des années 1990, notamment la question des femmes et celle du fanatisme. "C’est un génocide tout récent, août 2014, mais ce qui s’est joué là-bas rappelle le pire du XXème siècle. Les hommes Yézidis ont été abattus, les femmes tuées ou violées collectivement. Les plus jeunes ont été déportées comme esclaves sexuelles. Certaines se sont échappées. D’autres se sont engagées comme soldates. Elles ont vu d’autres femmes, parfois leurs sœurs, s’engager pour se venger. Ce renversement inouï, le fait de passer de victime à guerrière, est au cœur du film", précise-t-elle.

    Tout est possible (The biggest little farm) de John Chester

    Avec Cyril Dion

    Le saviez-vous ? Cyril Dion est né en 1978, à Poissy. Il est le fondateur avec l'écrivain et agriculteur Pierre Rabhi du mouvement "Colibris", une association écologiste qui lutte pour une transition énergétique et pour la protection de l'environnement. Il co-réalise le documentaire Demain, avec Mélanie Laurent, qui sort au cinéma en 2015. Le film recense plusieurs pratiques écologiques pour faire face aux défis environnementaux, dans différents pays. Il reçoit le césar du meilleur film documentaire en 2016. En 2017, Cyril Dion publie son premier roman, Imago, qui revient sur le conflit israélo-palestinien. En 2018, il publie Petit manuel de résistance contemporaine : Récits et stratégies pour transformer le monde, dans lequel il revient sur sa lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité.

    La Grande cavale de Christoph LauensteinWolfgang Lauenstein

    Avec Alexandra NeldelAxel PrahlSantiago Ziesmer...

    Le saviez-vous ? La Grande Cavale contient plusieurs clins d'oeil à des films : la scène où Marnie et Eugène sont accrochés à des cordes s’inspire de Mission Impossible, la poursuite dans un champ désert renvoie à La Mort aux trousses et la position de l'âne à la fin du film est un hommage à Titanic"Il y a même une référence à notre propre petit court métrage d'animation Balance quand les héros sont en l’air sur les ailes d’un avion et essaient d’attraper un carton qui glisse" remarque Christoph Lauenstein.

    Pour Sama de Waad al-KateabEdward Watts

    Le saviez-vous ? Pour Waad al-Kateab, Pour Sama n’est pas seulement un film, c’est le récit de sa vie. Comme tant d’autres activistes, la réalisatrice a commencé à filmer les manifestations syriennes sans aucun projet en tête. Elle explique : "Je n’aurais jamais pu imaginer où cela me mènerait au fil des années. Toutes les émotions que nous avons vécues - la joie, la perte de nos proches, l’amour - et les crimes commis par le régime d’Assad contre des innocents ordinaires étaient impensables, inimaginables… Dès le début, j’ai voulu témoigner et montrer l’humanité qui subsistait autour de nous, plutôt que la mort et la destruction qui ne cessaient de faire la une des médias. En tant que femme dans un quartier conservateur d’Alep, j’ai pu voir et raconter comment les femmes et les enfants d’Alep vivaient, ce qui aurait été impossible pour un homme. Cela m’a permis de montrer le quotidien des Syriens qui essayaient malgré tout de mener une vie normale tout en luttant pour leur liberté."

    Quelle folie de Diego Governatori

    Avec Aurélien Deschamps

    Le saviez-vous ? Après des études de philosophie et une formation de comédien à toulouse, Aurélien Deschamps s’installe à Paris où il pratique le théâtre comme comédien et metteur en scène. Sa rencontre avec les frères Governatori l’amène à s’intéresser au cinéma : il réalise deux court métrages, dont l’un est librement inspiré de L’education sentimentale de Flaubert et où il interprète le rôle principal. Il travaille ensuite comme scénariste pour le cinéma et la télévision. Actuellement, Aurélien poursuit son travail autour de la mise en scène de la parole.

    En liberté ! le village démocratique de Pourgues de Alex Ferrini

    Le saviez-vous ? Le village de Pourgues a une gouvernance unique en France comme au plan international. Il s'agit du premier village à appliquer la méthode dite "Sudbury", une démocratie directe où chacun a une voix. Ce modèle, qui tire ses origines de la Sudbury Valley School, fondée en 1968 dans le Massachusetts, est utilisé dans certaines écoles qui fonctionnent sur l'autogestion et la démocratie. Le réalisateur explique : "Le village de Pourgues est un laboratoire où prouver comment nous pouvons cultiver le futur en retrouvant notre place sur Terre et notre humanité. Dans chaque activité essentielle à sa survie l’être humain se doit de se transformer : L’agriculture, l’éducation, l’économie, la gouvernance, la consommation, la santé".

    Jacob et les chiens qui parlent de Edmunds Jansons

    Le saviez-vous ? Jacob et les chiens qui parlent mêle plusieurs techniques d’animation (2D, 3D et compositing), toutes réunies et soudées numériquement. Les personnages sont dessinés et leurs mouvements sont ceux de marionnettes planes. Le réalisateur Edmunds Jansons explique : "Au studio, nous avons souhaité créer une animation qui réserve des surprises. Nous employons une méthode particulière : d’abord nous dessinons une animation image par image en nous concentrant sur les formes et les mouvements. Ensuite l’animateur de papiers découpés utilise ce canevas comme matrice. Ainsi le papier découpé s’adapte au mouvement, et non l’inverse. Ensuite nous suivons des processus classiques d’animation. Le numérique fonde l’ensemble. On introduit les décors et on ajoute quelques animations d’objets 3D comme le tramway, les cars".

    On va tout péter de Lech Kowalski

    Le saviez-vous ? Le tournage d'On va tout péter s'est déroulé en deux temps. La première partie a été tournée à Crépy-en-Valois, dans l’Oise, où Lech Kowalski s'était déjà rendu huit ans plus tôt pour filmer Sodimatex, une usine d'équipement automobile que ses salariés menaçaient de faire exploser. Le réalisateur n'avait rien fait de ses rushes et envisageait de revenir à Crépy-en-Valois pour observer ce qui était advenu aux anciens salariés. Il se souvient : "Puis un matin, ma productrice a entendu à la radio que des salariés menaçaient de faire péter leur usine à La Souterraine, dans la Creuse. Exactement ce qui s’était produit huit ans plus tôt dans l’Oise ! J’ai alors eu l’idée d'emmener deux anciens salariés de Sodimatex avec moi à La Souterraine". C'est là qu'a débuté, durant sept mois, la deuxième partie du tournage.

    Nos défaites de Jean-Gabriel Périot

    Le saviez-vous ? La sélection des extraits des films que Jean-Gabriel Périot fait rejouer aux élèves résulte d'un choix collectif. Il confie : "Je leur ai soumis une trentaine d’extraits. On a discuté de chacun d’entre eux. Il y en a sur lesquels ils n’ont pas du tout accrochés, d’autres qu’ils ont au contraire beaucoup appréciés. Comme ils ne regardent peu ou pas de documentaires, et ne connaissaient pas du tout le cinéma politique ou engagé, ils ont été surpris, mais aussi émus, qu’on puisse faire des films si réalistes, si proches de gens vivant dans des conditions difficiles, dans un univers ouvrier. Et j’ai aussi été très heureux par exemple de les voir sélectionner l’extrait de La Salamandre que j’aime particulièrement et qui ouvre le film, dont je craignais qu’ils le trouvent trop abstrait."

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