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    Netflix : les 10 meilleurs anime japonais d’action de la plateforme
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    Quels sont les meilleurs séries animées japonaises d'action à regarder sur Netflix ? De "Naruto" à "Berserk", en passant par "Hunter x Hunter" et "Samurai Champloo", il y en aura pour tous les goûts !

    Studio Pierrot

    La plus culte

    Studio Pierrot

    Naruto + Naruto Shippuden

    Synopsis : Dans le village de Konoha vit Naruto, un jeune garçon détesté et craint des villageois, du fait qu'il détient en lui Kyuubi (démon renard à neuf queues) d'une incroyable force, qui a tué un grand nombre de personnes. Le ninja le plus puissant de Konoha à l'époque, Minato Namikaze, a réussi à sceller ce démon dans le corps de Naruto. C'est ainsi que douze ans plus tard, Naruto rêve de devenir le plus grand Hokage de Konoha afin que tous le reconnaissent à sa juste valeur. Mais la route pour devenir Hokage est très longue.

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Parce qu’elle est – avec One Piece – la digne héritière de Dragon Ball Z, sans nul doute la série animée japonaise la plus populaire dans le monde.
    • Pour sa galerie de personnages, qu’il s’agisse de ses héros (Naruto en tête, mais également Jiraya, Kakashi, Sakura, Killer Bee…) ou de ses méchants (Zabuya, Oroshimaru, Itashi, Madara…) tous parfaitement ancrés dans une intrigue riche en rebondissements et où chacun sera tôt ou tard amené à jouer un rôle d'importance.
    • Pour sa bande-originale, virtuose dans les moments d’émotion et épique dans les scènes de combat. Chaque personnage possède son thème et plus d’un des morceaux signés Yasuharu Takanashi vous donneront des frissons tant leur utilisation touche à la perfection.
    • A noter la présence sur Netflix de plusieurs films dérivés de Naruto Shippuden, et notamment Naruto The Last, la conclusion de l’histoire, ainsi que Boruto, introduction de la série spin-off du même nom.

    La plus magique

    Bones

    Fullmetal Alchemist: Brotherhood

    Synopsis : Edward Elric et son frère Alphonse Elric sont de jeunes Alchimistes. En tentant de ramener leur mère à la vie, ils ont payé un lourd tribut, et ils tentent désormais de récupérer ce qu'ils ont perdu. Pour cela, Edward est devenu Alchimiste d'État : le Fullmetal Alchemist. Mais au cours de leurs recherches, bien des épreuves attendent les deux frères et des êtres étranges : les Homonculus, les poursuivent.

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Aux yeux des fans, cette série est la VRAIE adaptation du manga Fullmetal Alchemist, la première série produite en 2003 n’ayant que sommairement suivi l’histoire originale imaginée par l’auteure Hiromu Arakawa.
    • Shônen sous influence steampunk, Fullmetal Alchemist: Brotherhood est une série où l’aventure prône sur les combats, alors que l’enquête à laquelle se livrent les deux frangins prend peu à peu les traits d’une authentique quête initiatique. Idéale donc pour les spectateurs qui privilégient l’émotion à l’action.
    • Nombreux sont les génériques d’anime à avoir marqué les esprits, et les cinq thèmes de Fullmetal Alchemist: Brotherhood ne font pas exception : tour à tour, ces génériques ont su restituer à la fois l’ambiance mélancolique de la série mais également son ton épique, ce mélange parfaitement dosé qui avait fait le succès du manga avant celui de la série animée.
    • A noter également sur Netflix la présence du film en prises de vues réelles Fullmetal Alchemist.

    La plus gothique

    Studio Pierrot

    Tokyo Ghoul

    Synopsis : Elles se fondent dans la foule pour mieux se nourrir de chair humaine. Elles ressemblent aux hommes, mais leur existence est bien différente... Elles sont appelées "goules". Le CCG, une organisation gouvernementale chargée d'étudier et d'éradiquer les goules, met sur pied un nouveau groupe composé de sujets expérimentaux. Leur nom : les "Quinx". Dirigé par l'inspecteur Haise Sasaki, ce groupe atypique se voit confier une mission tout aussi singulière. Quel destin les attend dans les tréfonds de la capitale japonaise ?

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Pour son ambiance terrifiante, ce monde peuplé de créatures mangeuses de chair humaine ayant été inspiré à son créateur Sui Ishida par la lecture du roman La Métamorphose de Franz Kafka. A noter également plusieurs hommages au cinéma d’horreur, qu’il s’agisse des films fantastiques de l’expressionnisme allemand (Nosferatu, M le Maudit…) ou des productions plus récentes (Vendredi 13...).
    • La thématique de la transformation d’un héros en monstre est récurrente dans l’univers des mangas et des séries animées. Tout remonte en effet au Devilman de Go Nagai (Goldorak) série charnière ayant posé les bases d’un nouveau type de héros plus sombre et plus torturé qui aura ensuite donné naissance à de nombreux héritiers, tels que Berserk, Zetman, Terra Formars et donc Tokyo Ghoul.

    La plus philosophique

    Gainax

    Neon Genesis Evangelion

    Synopsis : En 2015, soit 15 après le Second Impact, un cataclysme planétaire provoqué par une explosion en Antarctique, la ville forteresse Tokyo-3 est menacée par les Anges, des êtres gigantesques détruisant tout sur leur passage. Pour les combattre, l'organisation secrète NERV a mis au point des Evangelions, appelés aussi Eva, d'immenses créatures bio-mécaniques pilotées par de jeunes adolescents. Espérant gagner l'affection de son père, Shinji Ikari prend les commandes de l'Eva-01. Il ignore tout de l'envergure du conflit qui se joue et de son implication...

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Parce qu’elle est l’oeuvre d’un des plus grands noms de l’animation japonaise, Hideaki Anno. Révélé par son travail sur le film Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki, ce dernier se lance dans la réalisation à la fin des années 80 par le biais de la société Gainax qu’il cofonde. Il rencontre ensuite un succès inouï avec la série Nadia, le secret de l’eau bleue, libre adaptation du roman Vingt-mille lieues sous les mers d’après une idée de Miyazaki. Evangelion lui permet ensuite d’asseoir encore un peu plus son rang d’auteur culte.
    • Aux yeux de nombreux observateurs, Neon Genesis Evangelion a sauvé l’industrie de l’animation japonaise, alors frappé dans les années 90par une crise économique majeure. Au-delà de cet aspect financier, cette série aux inspirations mecha (Gundam, Mazinger etc.) a connu un triomphe sans précédent, devenant l’une des franchises les plus lucratives au Japon grâce notamment à la vente de produits dérivés mais aussi aux jeux d’arcades inspirés de la série.
    • Sous ses airs de série mecha, Neon Genesis Evangelion est avant tout une série autobiographique ; plongé dans une grave dépression après la fin de Nadia, le secret de l’eau bleue, Hideaki Anno s’est retranché sur lui-même, touché par un grave syndrome de personnalité appelé "trouble borderline". Rescapé in extremis de cette maladie (il a tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises), Anno s’est inspiré de cet épisode tragique pour concevoir les personnages d’Evangelion mais aussi pour mettre en garde les fans de séries animées des dangers de l’isolation sociale.

    La plus contemplative

    Manglobe

    Samurai Champloo

    Synopsis : Fuu est une jeune serveuse de 15 ans. Accompagnée des deux meilleures lames du pays, et meilleurs ennemis, Mugen et Jin, elle suit sa quête : trouver le samuraï qui sent le tournesol...

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Deuxième série du maître Shin'ichirō Watanabe après Cowboy Bebop, Samurai Champloo se range dans la catégorie des chambara, ce sous-genre à l'origine cinématographique désignant les films de sabre. Véritable institution locale, les chambara auront marqué de leur empreinte le cinéma japonais au même titre que les westerns l’ont fait dans l’industrie américaine.
    • Champloo renvoie à un plat typique d'Okinawa, cette île japonaise connue pour son mélange des cultures japonaises, chinoises et américaines. Au-delà de cette référence, le titre Samurai Champloo exprime cette double-volonté de Watanabe d’à la fois rendre hommage à un genre codé du cinéma, mais également de se le ré-approprier à travers une approche pop et l’emploi d’une bande-son moderne aux tonalités hip-hop.
    • Construit autour du voyage entrepris par une jeune femme et ses deux gardes du corps, Samurai Champloo est évidemment une série bien plus complexe qu’une simple histoire d’enquête à travers le Japon féodal. Au fil des 26 épisodes, chacun des héros sera rattrapé par son passé tandis que les deux samouraïs nourriront l’un envers l’autre une rivalité graduelle empreinte d’un profond respect mutuel.

    La plus inachevée

    Madhouse

    Hunter x Hunter

    Synopsis : Le jeune Gon vit sur une petite île avec sa tante. Abandonné par son père qui est un Hunter, à la fois un aventurier et un chasseur de primes, Gon décide à l'âge de 12 ans de partir pour devenir un Hunter. Cela ne sera pas chose aisée, il devra passer une suite de tests et examens en compagnie de milliers d'autres prétendants au titre de Hunter. Il sera aidé par de nouvelles connaissances qui aspirent au même but que lui tel que Kurapika, Leorio et Killua.

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Parce qu’elle est la deuxième série adaptée du manga Hunter x Hunter, après un premier essai de bonne facture, mais aussi la plus complète : ses 148 épisodes reprennent en effet l'intrigue des 32 premiers tomes du manga, qui en compte à ce jour 36.
    • Parce qu’elle est l'oeuvre de Yoshihiro Togashi, l’auteur culte de Yu Yu Hakusho. Malheureusement, des soucis de santé ont grandement impacté la productivité de l’auteur, qui ne publie désormais qu’à des rythmes espacés ses mangas. C’est d’ailleurs pour cette raison que deux séries animées Hunter x Hunter ont vu le jour (la première avait été interrompuée par l'un de ces hiatus) et qu’à peine 36 tomes ont été publiés depuis 1998.

    La plus gore

    Gonzo

    Gantz

    Synopsis : Le lycéen Kei Kurono n'a guère de centres d'intérêt dans la vie. Son monde bascule le jour où il est entraîné par l'un de ses camarades de classe, Masaru Kato, pour porter secours à un homme tombé sur les rails alors que le métro approche. Cet acte de bravoure coûte la vie aux deux adolescents, qui se réveillent peu après dans un appartement aux côtés d'autres personnes tout aussi déboussolées qu'eux. Au fond de la pièce, une mystérieuse sphère noire les entraîne dans une aventure sanglante et brutale ! Seuls ceux qui survivront à cette chasse pourront prétendre revenir à la vie.

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Disons-le d’emblée : Gantz n’est pas à une série qui s’adresse au grand public. Gore et ultra-violente, elle dépeint des affrontements crus où les gerbes de sang et les amputations sont légion. Si la vue de l’hémoglobine vous indispose, alors mieux vaut ne pas regarder Gantz. Si  vous avez en revanche le coeur bien accroché, alors cette série est faite pour vous !
    • Pour son histoire. Si à première vue, Gantz paraît n'être qu'une simple série gore, son scénario se construit peu à peu comme une interrogation quant à la légitimité de la violence, alors que ses héros se livrent à des actes de barbarie par simple instinct de survie.
    • Si l’univers Gantz vous passionne, Netflix propose également son adaptation cinématographique en images de synthèse Gantz:O.

    La plus bad-ass

    OLM

    Berserk

    Synopsis : Un guerrier solitaire se faisant appeler le "Chevalier Noir" vit dans un monde impitoyable où les plus faibles ne vivent pas très longtemps. Enfant, alors qu'il s'appelait encore Guts, il n'a connu que la violence, la haine et les armes...

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Bien qu’elle pourrait elle aussi concourir dans la catégorie gore, Berserk se démarque de Gantz en ancrant son intrigue dans un univers de dark fantasy. Récit de combats sanglants et de démonstrations de force, la série est un véritable phénomène au Japon. C’est bien simple : à chaque parution, le manga Berserk créée l’évènement.
    • Berserk n'est pas une série qui interroge sur la notion de violence, au contraire : elle prend le parti pris de la montrer de la manière la plus décomplexée et la plus sauvage possible, dans un monde régi par la seule loi du plus fort. Si elle peut paraître par moment jouissive, elle enferme également ses protagonistes dans une fuite en avant sans fin, où il n'est question que de survie.
    • Deux séries portant sur la même histoire sont proposées par Netflix : la série de 1997 (25 épisodes) consacrée à la genèse de Guts, et la trilogie d’OAV The Golden Age adaptée de ce même arc narratif mais avec des techniques d’animation plus modernes. L’une comme l’autre, ces séries renvoient à la jeunesse du "Chevalier Noir".

    La plus française

    Lerche

    Radiant

    Synopsis : Dans un univers fantastique, des monstres, appelés Némésis, tombent du ciel. L'origine de ces monstres reste inconnue, mais une chose est sûre, ils ne sont pas là pour notre bien ! Heureusement, des hommes et des femmes organisent la lutte contre ces Némésis. Ces individus sont des infectés rejetés par la société et bien souvent aussi craints que les créatures elles-mêmes. Ils représentent pourtant le seul et unique rempart contre cette menace. Ce sont les sorciers ! D'après certaines rumeurs, ces monstres tomberaient d'un nid de Némésis appelé "Radiant". Seth, un jeune sorcier courageux et têtu, se donne pour mission de trouver ce nid dont l'existence est encore incertaine.

    Pourquoi il faut la regarder :

    • Parce qu’il s’agit du premier anime japonais adapté d’un manga français ! Radiant est en effet l’oeuvre de Tony Valente, publiée depuis 2013 aux éditions Ankama. C’est en découvrant par hasard le premier tome dans une librairie que Yusuke Fujita a eu l'idée de l’adapter en série. A l’époque, il n’avait aucune idée qu’il s’agissait d’un manga français et c’est pour l’apparence des personnages et l’attrait de l’histoire que le producteur a décidé de se lancer dans cette aventure.
    • Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la production de la série, Tony Valente reste en revanche très impliqué dans la supervision de la série, n’hésitant pas à faire part de ses remarques au studio Lerche (Assassination Classroom) pour qui produire une série se rangeant au plus près de la vision initiale de l’auteur est une priorité.
    • Pour ses sujets abordés. Si dans la forme, Radiant reprend la forme d’un shônen classique, on constate toutefois que plusieurs thèmes abordés n’auraient sûrement pas eu leur place dans un manga japonais. C’est notamment le cas de celui de l’immigration, une thématique abordée frontalement par l’auteur Tony Valente et qui explique selon lui pourquoi aucune chaîne française n’a souhaité adapter son manga (lire l’entretien qu’il nous avait accordé).
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