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    Edward Norton : (re)découvrez Au nom d'Anna, sa réalisation avant Brooklyn Affairs
    Caroline Langlois
    Caroline Langlois
    -Responsable vidéos
    Caroline Langlois a eu un parcours classique. Les Visiteurs le dimanche soir en famille, la cassette de Titanic en boucle le week-end. Jarmusch et Hitchcock en sortie scolaire. La première galoche devant Spider-Man 2. Et puis les nuits blanches avec Lost, les répliques culte de Friends...

    A l'occasion de la sortie de Brooklyn Affairs, focus sur la toute première réalisation d'Edward Norton, Au nom d'Anna. Une comédie romantique sur un triangle amoureux entre une femme, un rabbin et un prêtre.

    D.R.

    Brooklyn Affairs, en salles depuis le 4 décembre, marque le retour d'Edward Norton à la réalisation, près de 20 après son premier essai : Au nom d'Anna. Une comédie romantique, influencée par Indiscretions et Jules et Jim, dans laquelle il partage l'affiche avec Ben Stiller et Jenna Elfman. L'histoire : deux amis, un prêtre (Norton) et un rabbin (Stiller), renouent avec leur amie d'enfance (Elfman) dont le retour va provoquer chez eux un vif trouble amoureux.

    Passé relativement inaperçu dans la filmographie des deux comédiens principaux, le film mérite pourtant le coup d'oeil. Ne serait-ce que pour la performance d'Edward Norton, peu habitué des comédies et qui brille ici dans le costume du prêtre tiraillé entre ses sentiments et ses obligations religieuses. Il forme avec Ben Stiller un duo à l'alchimie palpable, au service de cette intrigue de triangle amoureux parfaitement exécutée. Le trio ne pourrait pas fonctionner sans la prestation de la stellaire Jenna Elfman, dont le personnage présente bien des aspérités et n'est pas superficiellement réduit à son statut de "love interest".

    Capture d'écran

    Sous ses airs de comédie romantique enjouée, Au nom d'Anna se révèle être un véritable hymne à la tolérance et l'amitié entre les fois, sans jamais tomber dans la mièvrerie. Grâce à la finesse de l'écriture de Stuart Blumberg, le scénario parvient à éviter les clichés et les facilités d'un sujet aussi casse-gueule que celui de la religion. A noter également la présence au générique des légendaires Anne Bancroft, alias Mrs Robinson dans Le Lauréat, Eli Wallach, le truand du Bon, la Brute et le Truand, ou encore Miloš Forman, qui avait dirigé Norton dans Larry Flint quatre ans auparavant.

    Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, découvrez la bande-annonce :

     

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