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    H24 sur TF1 : les actrices racontent leur plongée "intense" aux urgences

    Alors que "H24" s'achève ce lundi sur TF1, les comédiennes de la série médicale reviennent pour nous sur leur immersion au sein des urgences qui les a marquées, entre accident grave, menottes et tripes...

    Gilles Gustine

    La série médicale H24 achève sa première saison ce lundi 17 février sur TF1 après 7 épisodes. Afin de mieux se préparer à leurs rôles d'infirmières, les comédiennes se sont immergées pendant quelques jours aux véritables urgences de l'hôpital de Clichy-sous-Bois où elle a été tournée. Elles nous ont raconté en détails ces expériences décrites comme "passionnantes" et "intenses" qu'elles n'oublieront pas de sitôt.

    Ainsi, Anne Parillaud alias l'infirmière en chef Gabrielle est passée rapidement d'un état à l'autre : "La première journée, j'étais surexcitée par tout ce que j'avais vu, vécu et ressenti. Et la deuxième journée, j'étais vidée, vraiment. Ce qui peut être excitant un jour peut devenir vite déprimant. Face à la misère, on ne peut que relativiser. J'ai eu de vrais chocs et pas forcément là où je l'attendais." Elle est allée assez loin dans l'expérience puisqu'elle a même assisté à une opération au bloc : "Tout le monde me l'avait déconseillé. Tout le monde pensait qu'avec le sang, les corps ouverts, j'allais m'évanouir. Et pas du tout. J'ai été surprise de voir à quel point le corps entre les mains de chirurgiens est comme la matière d'un scultpeur avec de l'argile : c'est une matière qui travaille, qui répare". C'est du côté de la psychiatrie qu'elle a été le plus touchée : "Avoir des gens menottés de force devant soi, écouter leur discours et ne plus savoir où est la vérité, où est le mensonge, à quel moment commence la folie ? On s'aperçoit que n'est pas fou celui que l'on croit. A mes oreilles, certains récits ne me semblaient pas aussi dingues que ça. Peut-être que je suis folle moi aussi ? (rires)"

    Barbara Cabrita, qui incarne Sofia, s'est quant à elle retrouvée dans un camion du SMUR (Structures Mobiles d'Urgence et de Réanimation). Elle se souvient : "On est arrivé sur un accident très grave entre deux poids-lourds qui se sont fait face. C'était impressionnant. Le conducteur était coincé dans son habitacle. J'étais là, personne ne savait que je n'étais pas infirmière, je portais l'uniforme. On me demandait des choses. J'ai essayé d'aider comme je pouvais mais à part tenir une perfusion malheureusement..." C'est "le calme" et "le sang froid" des soignants qu'elle a retenus. "C'est vital de comprendre comment ils travaillent pour éviter de se plaindre quand c'est nous qui sommes malades" explique-t-elle. Elle aussi a assisté à une opération "avec les viscères sortis, c'était très impressionnant pour moi, la routine pour eux. Je suis restée comme ça 4 heures, scotchée. C'est beau à voir." Cela a toutefois occasionné des moments particulièrement gênants : "Certaines personnes qui passaient par là s'arrêtaient pour me dire qu'ils m'avaient reconnue. Faisons un selfie dans le bloc opératoire, oui bien sûr ! Il y avait quelqu'un avec les tripes sortis devant moi mais d'accord.

    Notre interview complète d'Anne Parillaud :

     

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