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    La Horde sauvage, Impitoyable... Les dix westerns qu'il faut avoir vus dans sa vie

    Pas facile de faire sa sélection dans un genre où les productions ont particulièrement abondées durant plusieurs décennies, même si c'est évidemment moins vrai aujourd'hui... Voici dix westerns incontournables à découvrir absolument.

    Warner Bros.

    Tant de films incontournables à regarder, tant d'histoires à découvrir... Mais par où commencer ? Après les films de guerre (dont vous pouvez retrouver notre sélection ici), place aux westerns ! Là aussi, un genre dont la production fut particulièrement abondante, durant plusieurs décennies.

    La Horde sauvage (1969)

    Au début du siècle, dans une petite ville du Sud du Texas proche de la frontière mexicaine, une bande de pillards s’apprête à attaquer les bureaux de la Compagnie des Chemins de Fer. Mais des chasseurs de prime veillent… L’affrontement dégénère et seuls cinq survivants parviennent à atteindre le Mexique, alors dévasté par une guerre civile. Le règlement de comptes final n’en sera que plus brutal…

    "Le drame profond de Sam Peckinpah, c'est qu'il est né trop tard. Descendant de pionniers  fameux, Peckinpah est né au moment où ses ancêtres entraient dans la légende californienne : faute de pouvoir vivre leur épopée, il dut se contenter d'en recueillir les échos. Et c'est trop tard encore, dix ans trop tard, qu'il vint au cinéma, entamant une carrière tumultueuse, émaillée de batailles perdues car vouées à un perpétuel porte-à-faux" écrivait l'historien du cinéma Michael Henry Wilson dans le superbe livre "A la porte du Paradis : 100 ans de cinéma américain", publié chez Armand Colin en 2014.

    Cette réflexion s'applique naturellement à son chef-d'oeuvre qu'est La Horde sauvage, western crépusculaire considéré à juste titre comme la réponse définitive d'Hollywood à la vague de westerns spaghetti. C'est un Ouest agonisant gangrené par la modernité (on est en 1911, on est témoin des premières automobiles...) que dépeint le cinéaste, au sein duquel le chef de cette bande, Pike Bishop (admirable William Holden) semble vouloir prendre congé d'un monde qu'il ne comprend plus. Tout comme Peckinpah.

    Le cinéaste a donné à son film une violence extrême et rarissime pour l'époque. "Je veux que le spectateur ressente de la manière la plus forte, la plus terrible possible, la violence cataclysmique, irresponsable qui peut s'emparer de l'homme", déclarait le cinéaste. "J'ai fait ce film parce que j'étais très en colère contre toute une mythologie hollywoodienne, contre une certaine manière de présenter les hors-la-loi, les criminels, contre un romantisme de la violence (...). C'est un film sur la mauvaise conscience de l'Amérique". Pari réussi au-delà de ses espérances : les spectateurs de l'époque furent révulsés devant ce déferlement de violence, qui finit même par se faire apocalyptique dans une séquence finale d'anthologie, sublimée par la science du montage de Peckinpah.

    La Horde sauvage
    La Horde sauvage
    Sortie : 17 octobre 1969 | 2h 25min
    De Sam Peckinpah
    Avec William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan
    Presse
    4,4
    Spectateurs
    4,0
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    Impitoyable (1992)

    William Munny a tiré une croix sur son passé de criminel et de hors-la-loi. Seuls comptent maintenant ses enfants et la ferme qu’il exploite avec peine. Mais la perspective d’une prime pour abattre les auteurs d’un meurtre odieux ramène Munny au coeur de la violence. Et le paisible fermier redevient un tueur impitoyable…

    On le pensait mort et enterré, voilà qu'il renaît de ses cendres le temps d'une dernière chevauchée. Et avec Impitoyable, le genre ne pouvait rêver de plus beau crépuscule. Un western qui démythifie l'Ouest avec une telle radicalité, il faut remonter aux derniers Ford pour trouver un équivalent. Oui, l'Amérique est née dans le sang, et c'était sale. Eastwood nous le dit à chaque plan. Quant aux personnages, l'ambiguïté morale semble les avoir contaminés tous. Si les méchants sont de vrais méchants (Gene Hackman glace le sang par sa sauvagerie), les gentils ne valent guère mieux, à commencer par ce William Munny qu'incarne le grand Clint. Ancien tueur à gages ayant "tué à peu près tout ce qui marche ou rampe à un moment ou à un autre", il s'est amendé mais la violence ne demande qu'à resurgir. Un personnage fascinant, sorte de réponse aux pistoleros sans foi ni loi qui ont fait la gloire d'Eastwood au début de sa carrière. Oubliez les gunfights chorégraphiés, ici la mort est douloureuse et anti-spectaculaire.

    Impitoyable
    Impitoyable
    Sortie : 12 septembre 1992 | 2h 11min
    De Clint Eastwood
    Avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman
    Presse
    4,8
    Spectateurs
    4,2
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    Le Grand Silence (1968)

    Dans la province de l'Utah, aux Etats-Unis. Le froid extrême de l'hiver 1898 pousse hors-la-loi, bûcherons et paysans affamés à descendre des forêts et montagnes et à piller les villages. Leurs têtes sont mises à prix. Les chasseurs de primes, tirant partie de la légalité, préfèrent le "mort" au "vif". A leur tête, le plus cruel et sadique de tous : Tigrero.

    Western -tiré d'un fait divers atroce- d'un nihilisme absolu, bien ancré aussi dans son époque de contestation politique radicale (On est en 1968...), hyperréaliste (le froid conserve les cadavres, gèle les armes...), Le Grand Silence est sans doute LE chef-d'oeuvre du cinéaste transalpin Sergio Corbucci. C'est aussi une vraie curiosité, au sens où il s'agit du seul western de toute la carrière de Jean-Louis Trintignant. Radicalisant plus loin encore la figure de l'homme sans nom, largement popularisée par Clint Eastwood dans la trilogie du dollar, et lui aussi chasseur de primes, le personnage incarné par l'acteur français est carrément muet. Quant à Klaus Kinski sous les traits de Tigrero, il est fidèle et égal à lui-même : à la fois génial et terrifiant. Et si on vous dit que le grand Ennio Morricone signe une de ses plus belles partitions, vous n'avez plus aucune raison de ne pas découvrir cet exceptionnel western.

    Le Grand Silence
    Le Grand Silence
    Sortie : 27 janvier 1969 | 1h 46min
    De Sergio Corbucci
    Avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff
    Spectateurs
    4,0
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    Il était une fois dans l'Ouest (1968)

    Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne...

    Il était une fois dans l'Ouest, un film somme qui résume et annonce l'histoire du Western. Sergio Leone met sa science du rythme - il maîtrise comme personne l'art de dilater le temps pour faire monter la tension - au service d'une histoire de vengeance sublime où se croisent des âmes pures, des putains et des démons. Et dans le rôle du grand méchant, Henry Fonda est plus que convaincant. Lui qui était l'incarnation vivante d'une Amérique libérale - le Tom Joad des Raisins de la colère c'était lui - compose l'un des plus grands bad guys de l'histoire du cinéma.

    Il était une fois dans l'Ouest
    Il était une fois dans l'Ouest
    De Sergio Leone
    Avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank Wolff
    Sortie le 27 août 1969
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    Danse avec les loups (1991)

    Le jeune lieutenant John Dunbar est envoyé à un poste de reconnaissance dans les immenses plaines du Dakota pendant la guerre de Sécession. Il rencontre au cours de l'une de ses missions de reconnaissance le peuple sioux. Le lieutenant se lie d'amitié avec la population indienne. Il arrive même à intégrer la tribu, au point d'être surnommé "Danse avec les loups", et de s'éprendre d'une des leurs, une blanche baptisée "Dressée avec le poing".

    A quelques exceptions près (La Flèche brisée, Les Cheyennes...), les Indiens sont les grands méchants du Western. Dans Danse avec les loups, les rôles son inversés. Si méchants il y a, ils sont à chercher du côté de l'homme blanc, soldat sans foi ni loi dont l'ignominie tranche avec la dignité indienne. Première réalisation de Kevin Costner, Danse avec les loups a été un triomphe public et critique à sa sortie. Un triomphe mérité tant chaque idée, chaque plan fait mouche. Epousant le point de vue du héros - soldat démobilisé qui découvre l'humanité de ses ennemis d'antan -, le spectateur découvre une culture dont il ignore tout. Le tout orchestré par un John Barry particulièrement inspiré.

    Danse avec les loups
    Danse avec les loups
    Sortie : 20 février 1991 | 3h 54min
    De Kevin Costner, Kevin Reynolds
    Avec Kevin Costner, Mary McDonnell, Rodney A. Grant
    Presse
    5,0
    Spectateurs
    4,3

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    La Prisonnière du désert (1956)

    Texas 1868. La famille d'Aaron Edwards est decimée par une bande de Commanches qui attaquent son ranch et enlèvent ses deux fillettes. Ethan, le frère d'Aaron, découvre le drame et se lance sur les traces des ravisseurs avec deux autres compagnons...

    "On peut voir et revoir maintes fois La Prisonnière du désert, y découvrir toujours plus de sens, et s'y identifier toujours plus profondément. C'est un film d'une richesse inouïe" a dit Martin Scorsese, le réalisateur à la cinéphilie pas loin d'être encyclopédique, qui reconnaissait l'influence de ce film sur son oeuvre Taxi Driver. De nombreux autres cinéastes vénèrent le chef-d'oeuvre de John Ford, comme Wim Wenders, pour son film Paris, Texas. Et ce n'est aussi pas tout à fait un hasard si La Prisonnière du désert fait partie de ces oeuvres indéboulonnables de tous les classements sur les plus grands westerns. Parmi les westerns produits dans les années 50, il s'agit sans doute de l'oeuvre la plus noire, la plus dense, étrange et ambiguë produite au cours de la période. Dans son rôle de vengeur, John Wayne livre sans doute la meilleure performance de sa carrière, mélange du héros des mythes de l'Ouest américain avec le portrait d'un homme raciste et suprémaciste.

    La Prisonnière du désert
    La Prisonnière du désert
    Sortie : 8 août 1956 | 2h 00min
    De John Ford
    Avec John Wayne, Natalie Wood, Jeffrey Hunter
    Presse
    4,6
    Spectateurs
    4,0
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    La Chevauchée fantastique (1939)

    La diligence est le lieu de rencontre de neuf personnes qui font route, en Arizona, sur une piste menacée par les Indiens de Geronimo. Dallas, une prostituée, est chassée de la ville, tout comme Josiah Boone, un vieux médecin alcoolique. Mrs Mallory, enceinte, va rejoindre son mari, un officier, tandis que Hatfield, un joueur, décide de l'accompagner par galanterie. Gatewood, le banquier, s'enfuit avec l'or déposé chez lui.

    Mr Peacok, qui place du whisky dans les saloons, regagne sa famille à Kansas City. Curly Wilcox, le shérif, accompagne le conducteur Buck, sur cette route dangereuse. A la sortie de la ville, ils prennent un autre passager, Ringo Kid, qui souhaite exécuter les trois frères Plummer, assassins de son père et de son frère. Toutes ces personnes font le difficile apprentissage de la cohabitation dans un espace clos. Le voyage se poursuit dans une atmosphère de plus en plus tendue...

    On aurait tort de résumer ce film à l'attaque d'une diligence par une horde d'Indiens déshumanisés et sanguinaires. Même si elle réserve quelques plans de course-poursuite parmi les plus virtuoses jamais réalisés, La Chevauchée fantastique est avant tout une galerie de portraits inoubliables, sorte de comédie humaine à la fois touchante, repoussante et fascinante. Pas étonnant lorsqu'on sait que le film s'inspire de "Boule de suif" de Maupassant. Et quel bonheur de découvrir une icône du western (John Wayne) filmée comme une icône, et ce dès le premier plan, celui où Ringo Kid apparaît au milieu d'une route, Winchester à la main, un sourire charmeur aux lèvres.

    La Chevauchée fantastique
    La Chevauchée fantastique
    Sortie : 24 mai 1939 | 1h 37min
    De John Ford
    Avec John Wayne, Claire Trevor, Thomas Mitchell
    Presse
    4,0
    Spectateurs
    3,8
    Streaming

    Le film est disponible en DVD.

    La trilogie des dollars (1964-1966)

    Deux bandes rivales, les Baxter et les Rojo, s'affrontent dans une petite ville, avant que ne surgisse un étranger qui tire profit de leurs rivalités pour servir ses propres intérêts (Pour une poignée de dollars). Dans Et pour quelques dollars de plus, deux chasseurs de primes, l'un surnommé "Le Manchot", l'autre le colonel Douglas Mortimer, décident, après une confrontation tendue, de faire finalement équipe pour arrêter celui que l'on  surnomme "L'indien ", bandit cruel et fou, et évadé de prison. Enfin Le Bon, la Brute et le Truand, qui a pour toile de fond la Guerre de Sécession, au cours de laquelle trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste...

    A l'époque de la sortie de ce que l'on appellera plus tard la "trilogie des dollars", la plupart des critiques italiennes considéraient les films de Sergio Leone comme une trahison de l'esprit du western, dans le sens hollywoodien du terme. Pourtant, c'était précisément leur raison d'être. Leone transforme le western en contes cruels (Pour une poignée de dollars / Et pour quelques dollars de plus) et réalistes, évacue totalement ou presque la morale traditionnelle du western, réinvente la grammaire filmique en transformant les paysages spectaculaires et sublimes des westerns hollywoodiens (Ford et sa Monument Valley) en paysages troublants et inquiétants, remplis de gros ou très gros plans de visages ou de détails sordides; ou au contraire des paysages d'un vide sidéral.

    Il introduit aussi une dose de comedia dell'arte dans ses films, peuplés d'escrocs et de crapules de la pire espèce, ce qui ne les empêchent pas de les rendre féroces et drôles, à l'image du monstrueux abattage d'un Eli Wallach, qui joue le rôle de sa vie sous les traits du démentiel Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand. Leone fait aussi passer à la postérité Clint Eastwood, dont il lance véritablement la carrière à l'international, ainsi que Lee Van Cleef, capable de jouer avec son image d'éternel méchant et son petit sourire en coin ou au contraire d'incarner une touchante figure paternelle dans le second volet de la trilogie. La trilogie des dollars, ce sont aussi des dialogues cultissimes (à peu près toutes les répliques de Tuco !), des séquences d'anthologies (le duel final de Et pour quelques dollars de plus et celui du Bon, la Brute et le Truand), une musique d'Ennio Morricone entrée dans toute les mémoires...

    Le Bon, la brute et le truand
    Le Bon, la brute et le truand
    Sortie : 8 mars 1968 | 3h 00min
    De Sergio Leone
    Avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
    Presse
    4,1
    Spectateurs
    4,5
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    L'homme qui tua Liberty Valance (1962)

    Un homme politique reconnu, Ransom Stoddad, assiste à l'enterrement de son ami Tom Doniphon avec sa femme. C'est pour lui l'occasion de revenir avec un journaliste sur les moments importants de sa vie, notamment son arrivée dans l'Ouest, l'arrestation de sa diligeance par le célèbre bandit Liberty Valance, sa volonté de se venger de celui-ci. Jadis, Donophon était devenu son allié...

    Vous avez demandé un chef-d'oeuvre absolu ? Bonne pioche ! La mise en scène magistrale de Ford dans L'homme qui tua Liberty Valance fascine à chaque plan (cf. l'écran de fumée qui annonce le flash-back au début du film) et dévoile un visage totalement désenchanté, à mille lieues de l'optimisme qui innervait Vers sa destinée ou L'Homme tranquille. Les Etats-Unis vomissent le mensonge et la trahison, or Ford suggère que la démocratie américaine est justement née... d'un mensonge et d'une trahison. Et quelle idée de génie d'avoir fait du gentil James Stewart l'incarnation de cette trahison ! Vous connaissiez le rêve américain, Ford vous propose le plus douloureux des réveils.

    L'Homme qui tua Liberty Valance
    L'Homme qui tua Liberty Valance
    De John Ford
    Avec John Wayne, James Stewart, Lee Marvin
    Sortie le 3 octobre 1962
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    Django Unchained (2013)

    Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…

    Tarantino a-t-il signé avec Django Unchained son meilleur film ? C'est bien possible. Amoureux transi du western spaghetti, notamment des oeuvres de Sergio Leone et de Sergio Corbucci, il était au fond inévitable que Q.T. souhaite un jour réaliser un western, même si certains claquèrent des dents et furent révulsés à la simple idée qu'un cinéaste comme Tarantino puisse s'approprier un sujet tel que l'esclavagisme, qui plus est dans un western (petite dédicace à Spike Lee qui fulminait contre un film qu'il refusait d'aller voir "par respect pour ses ancêtres"...)

    Relecture sacrément gonflée du Django original de 1966 qu'il transforme en afro-américain, formidablement incarné par Jamie Foxx tout en rage contenue, Tarantino fait montre d'un sens admirable de la mise en scène, servie par une brochette de brillants acteurs, entre un Leonardo DiCaprio sadique à souhait et un génial Christoph Waltz chasseur de prime déguisé en dentiste, qui offre sans doute les moments les plus drôles du film. Violent, jubilatoire et virtuose,Tarantino signe avec Django Unchained un très grand moment de cinéma et un véritable concentré de bonheur absolu pour ses fans.

    Django Unchained
    Django Unchained
    Sortie : 16 janvier 2013 | 2h 44min
    De Quentin Tarantino
    Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio
    Presse
    4,6
    Spectateurs
    4,5
    Streaming

    Le film est disponible sur Netflix, ainsi qu'en VOD. Retrouvez ici toutes les offres VOD sur ce film.

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