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    Walt Disney : 5 anecdotes que vous ignorez sur l'homme et son empire
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    La passion du président des USA Richard Nixon pour les parcs d'attractions Disney, une suite de rêve cachée dans le château de Cendrillon, un Walt Disney hanté par le décès accidentel de sa mère... Voici 5 anecdotes sur l'homme et son empire.

    Archives Nationales / Bibliothèque du Congrès

    Si nombre d'anecdotes sur Walt Disney, ses oeuvres et son empire sont connues, certaines le sont nettement moins, en tout cas par le grand public. Un exemple : si Mickey Mouse est devenue le fétiche de son géniteur au point de devenir l'emblème même de son empire, saviez-vous que la firme a régulièrement bataillé, jusque tout récemment, pour ne pas perdre les droits sur sa mascotte, menacée de tomber dans le domaine public ? Que Walt Disney fut un temps le détenteur exclusif du fameux procédé Technicolor, permettant à son studio d'être temporairement le seul au monde à pouvoir faire des films avec ce procédé ? Ou que Richard NIxon, président des Etats-Unis alors en pleine tourmente dans le scandale du Watergate, joua son va tout dans un discours télévisé entré dans l'Histoire, tenu dans le Resort d'un parc d'attraction Disney ?

    Voici cinq anecdotes sur Walt Disney et son empire.

    Mickey Mouse, l'emblème menacé de tomber dans le domaine public

    Créé par Walt Disney en duo avec l'animateur Ub Iwerks, Oswald le lapin chanceux (Oswald the Lucky Rabbit) était une série de dessins animés américains tournant autour du personnage du même nom et distribués par Universal Pictures, qui en détenait les droits. Le personnage d'Oswald le lapin a commencé sa carrière en 1927, juste après la fin des Alice Comedies. Une série de courts métrages d'animation assez inconnue en France, dans lesquels des personnages de dessins animés y côtoient des humains véritables. Une sorte de Roger Rabbit avant l'heure.

    Voici à quoi ressemblait les aventures d'Oswald le lapin chanceux...

    Malheureusement pour Disney et son co-créateur, après quelques épisodes, Universal confie la production de Cartoons d'Oswald à d'autres studios que celui de Disney, dont ceux de Charles B. Mintz et de Walter Lantz. L'année suivante naîtra celui qui deviendra l'emblème, la mascotte des studios Disney : Mickey Mouse. Et, contrairement à sa création précédente, il n'était pas question pour Disney de se laisser dépouiller juridiquement de sa création une seconde fois... C'est là qu'entre en scène les amendements américains en matière de copyrights, qui, notamment à la faveur d'un lobbying de la firme Disney (mais pas que, bien entendu), empêchera Mickey Mouse de tomber dans le domaine public.

    Lorsque les premières lois en matière de Copyrights entrèrent en application aux Etats-Unis, la durée de ces droits de propriétés était d'à peine 14 ans. Aujourd'hui, les droits en matière de copyrights peuvent atteindre plus d'une centaine d'années aux Etats-Unis, dans des cas bien précis. En 1790, les premières lois en matière de copyrights prévoyaient donc une durée de 14 ans, avec la possibilité de prolonger une fois cette durée, de 14 ans supplémentaires, à la condition que l'auteur soit en vie au terme des 14 premières années. Et encore. La loi ne s'appliquait qu'aux cartes, règlements et livres. S'enregistrer et enregistrer sa création étaient aussi nécessaire. En cas d'oubli, la création / l'oeuvre tombait directement dans le domaine public. En 1831, la loi porta la durée de la période initiale de 14 à 28 ans, avec un renouvellement possible de 14 ans supplémentaire. En 1909, la durée initiale du copyright fut de 28 ans, avec un renouvellement de 28 ans supplémentaires. Très peu de travaux tombèrent sous le coup des copyrights durant cette période sur une telle durée; principalement parce que de nombreuses personnes ne pensaient absolument pas à enregistrer leurs créations, quand ils n'omettaient pas de prolonger les droits.

    Lorsque Steamboat Willy, le premier Cartoon de Mickey Mouse, sorti en 1928, le dessin animé de Disney tombait sous les coups de la loi de copyright de 1909. Avec le renouvellement possible, le Cartoon était protégé pour une durée de 56 ans, pour expirer normalement en 1984. Devenue entre-temps la mascotte de son géniteur et plus largement l'emblème de son empire, autant dire qu'il n'était pas question pour Disney d'en perdre les droits...

    Mais, en 1976, le Congrès américain autorisa une profonde modification des lois en vigueur concernant les copyrights. Au lieu d'une période de 56 ans (incluant les renouvellements donc), les auteurs individuels virent leurs créations protégées jusqu'à leur décès, avec la possibilité d'une extension de cette période de copyright de 50 ans. Pour les oeuvres dites collectives, la législation de 1976 a garanti un renouvellement rétroactif pour les oeuvres publiées avant que le nouveau système ne prenne effet. Ainsi, la durée maximale des copyrights pour une oeuvre collective passa de 56 à 75 ans, ce qui a contribué à repousser les droits de Mickey Mouse jusqu'en 2003. Tout ce qui fut publié en 1922 ou avant tomba dans le domaine public.

    En 1998, à cinq ans à peine de l'arrivée à échéance de ses droits concernant Mickey Mouse, la firme Disney sonna le tocsin pour faire un intense lobbying pour empêcher cela. Les efforts payèrent. Sous l'appelation The Sonny Bono Copyright Term Extension Act, le Congrès révisa encore la durée des copyrights. Ceux-ci furent allongés, pour les oeuvres créées à partir du 1er janvier 1978 ou après, pour une durée équivalant à la vie de leurs auteurs, avec un prolongement de 70 ans. Les droits des oeuvres collectives furent portés à 95 ans depuis l'année de leur première publication, ou 120 ans depuis l'année de leur création. Dans ce cadre, Mickey Mouse est ainsi protégé jusqu'en 2023... Pour Disney, la question qui prévaut désormais est la suivante : à deux ans de l'échéance, comment encore empêcher que Mickey tombe pour de bon dans le domaine public ? On imagine que du côté des cabinets d'avocats de la firme, ca doit phosphorer et transpirer à grosses gouttes...

    Walt Disney, propriétaire exclusif (et temporaire) du brevet Technicolor

    Le Magicien d'Oz, Ben-Hur, Autant en emporte le vent, Les Aventures de Robin des boisLes 55 jours de Pékin jusqu'à Apocalypse Now... Sans compter une liste longue comme un répertoire téléphonique de westerns, pour ne citer que ces quelques exemples. Leur point commun ? L'usage du procédé Technicolor, connu pour ses couleurs flamboyantes. Série de procédés de films en couleurs lancés par la Technicolor Motion Picture Corporation, fondée par Herbert Kalmus, Daniel F. Comstock et W. B. Westcott en 1915, le premier procédé de cette série fut mis au point en 1916. Mais il faudra attendre 1928 pour que Herbert Kalmus créé un procédé qui permette enfin de reproduire toutes les couleurs : le Technicolor trichrome, celui auquel on fait référence aujourd’hui lorsque l’on parle d’ "âge d'or du Technicolor".

    Echaudés par les succès mitigés des débuts du procédé et de sa qualité imparfaite, les studios ne se bousculent pas au portillon pour tester le technicolor trichrome. La crise de 1929, qui plonge le pays dans l'abîme pendant un long moment, n'arrange pas les affaires de la société. Les studios de cinéma et créateurs de Cartoons doivent eux aussi faire des économies : faire des films coûte déjà asez cher; la couleur devient un luxe dont on peut se passer.

    En 1932, Herbert Kalmus rencontre Walt Disney, et lui propose alors son invention. Si Disney s'était montré peu convaincu par les premières versions du technicolor, il pressent que ce procédé de technicolor trichrome va dépasser tout ce qui a été fait auparavant. C'est ainsi qu'il utilise pour la première fois le procédé dans un Cartoon d'animation intégralement en couleur, Des arbres et des fleurs, de la série des Silly Symphonies. Problème : ce 29e court est déjà presque terminé. Walt Disney insiste pour le refaire intégralement avec ce procédé, en dépit des vives réserves de son frère Roy et des équipes du studio, qui trouvent cette décision incroyablement risquée et stupide. Walt a eu raison de tenir bon : le succès est non seulement au rendez-vous, mais il lui permet même de glaner son tout premier Oscar en 1932 pour ce court animé.

    Ci-dessous, le Cartoon en question...

    Kalmus et Disney signent alors un deal de cinq ans, au cours duquel ce dernier aura l'exclusivité du procédé Technicolor. Mais devant la pression grandissante des autres studios qui veulent avoir leur part de succès, la durée de cette exclusivité fut ramenée à un an. Si dans les années qui suivent, les oeuvres (courtes ou longues) produites par d'autres studios ne rencontrent pas vraiment le succès escompté, parce que le public trouve les couleurs trop saturées et manquant de naturel, c'est véritablement avec Blanche-Neige et les sept nains, en 1937, et Une étoile est née, sorti la même année, que le technicolor décolle véritablement auprès du public.

    Un homme hanté par la mort de sa mère

    Cendrillon élevée et maltraitée par sa marâtre; Bambi qui perd sa mère, victime d'un chasseur; Penny, la petite orpheline séquestrée dans le bayou par l'ignoble et cruelle Médusa, dans Bernard et BiancaBelle qui grandit avec un père aimant mais une mère absente; mère toute aussi absente dans Basil, détective privé, où Olivia fait appel au plus grand des détectives pour retrouver son père kidnappé... Toutes ces oeuvres, pour n'en citer qu'une petite poignée, ont une chose en commun : l'absence de la figure maternelle, décédée, disparue ou absente, même si son ombre plane. Et ce n'est pas un hasard de circonstance.

    Dans une interview accordée en 2014 au site Glamour, Don Hahn, le producteur exécutif de Maléfique, qui a notamment travaillé sur des classiques du catalogue Disney comme Le Roi lion et L'étrange Noël de Mr Jack, donnait deux explications intéressantes à ce sujet. "La première est d'ordre pratique. Les films font 80 ou 90 minutes, et les films de Disney évoquent souvent cette idée de grandir, passer à l'âge adulte. Ils concernent cette étape de votre vie, ce jour, où vous devez accepter cette responsabilité. Simba s'échappait du foyer, mais a dû revenir. En clair, il est plus rapide de montrer des personnages grandir lorsque vous liquidez ses parents. La mère de Bambi se fait tuer, donc il doit grandir".

    L'autre raison est plus personnelle et douloureuse, évoquée par ailleurs dans l'ouvrage How to Be Like Walt: Capturing the Disney Magic Every Day of Your Life de Pat Williams, ainsi que par Don Hahn. Walt et son frère Roy ont acheté à leurs parents une maison à Los Angeles en 1937. "Après quelques mois, la mère de Walt l'appela un matin de novembre 1937, pour lui demander de faire régler un problème de fuite de gaz au niveau de la chaudière. Walt a envoyé quelqu'un du studio pour lui régler ce problème de fuite. Mais le travail a été mal fait... Peu après leur emménagement, il y a eu une fuite de monoxyde de carbone, et ils furent empoisonnés. Le gardien est venu le lendemain matin, et a dû sortir ses parents dehors, sur la pelouse. Son père, malade, a été transporté à l'hôpital. Sa mère en revanche est décédée". Et d'ajouter : "Il n'en parlait jamais" explique Hahn. "Personne n'en parle jamais. Il n'en parla pas à l'époque parce qu'il se sentait responsable de la mort de sa mère. Je ne suis pas psychologue, mais il y a une théorie selon laquelle ça le hantait vraiment. L'idée qu'il puisse avoir contribué à la mort de sa mère était vraiment tragique, et cela l'a dévasté - comme cela dévasterait n'importe qui." La mère de Walt, Flora, décéda le 26 novembre 1938, peu après le succès de Blanche-Neige et les sept nains, et durant la production de Pinocchio, qui se révèlera être un échec en salle.

    Nixon, une fin de règne chez Mickey

    Ouvert en juillet 1955, le parc Disneyland est un outil sans pareil pour la promotion de la culture américaine et de l'American Way of Life idéalisé. Les têtes couronnées et les grands de ce monde ne s'y sont d'ailleurs pas trompé. Dans les années qui suivent, c'est un authentique Who's Who politique mondial qui défile dans le parc d'attraction de Walt Disney, toujours flatté de faire lui-même la visite guidée de son rêve devenu réalité auprès de ses hôtes de prestige. Achmed Soekarno, le président de l'Indonésie, fit ainsi une visite en juin 1956. Le roi du Maroc, Mohammed V, en décembre 1957; le premier ministre de l'Inde Nehru, en 1960; le futur sénateur du Massachussetts Ted Kennedy vint aussi en 1960; Fara Diba, l'épouse de l'empereur d'Iran Mohammed Shah Rezah Palavi, tous deux en visite au parc en avril 1962...

    Elu sur le ticket républicain présidentiel Dwight E. Eisenhower, c'est en tant que vice-président des Etats-Unis que Richard Nixon effectue sa première visite au sein du parc, le 11 août 1955 : c'est alors le comédien Fess Parker, mieux connu sous les traits du personnage de Davy Crockett, qui lui remet au cours d'une cérémonie les clefs du parc Disneyland. Nixon adore les lieux. Si bien qu'il revient quatre ans plus tard, le 14 juin 1959. Accompagné de son épouse et de ses deux jeunes filles, il doit inaugurer cette fois-ci aux côtés de Walt Disney le lancement du train mono rail de la zone Tomorrow Land du parc d'attraction. L'idée étant que ce petit comité VIP fasse un tour à bord.

    Après un tour complet, le train mono-rail ralentissa en approche de la plateforme, avant que l'une des filles de Nixon, jubilant, ne lance un "Encore !". Le train reparti aussi sec, laissant littéralement sur le quai et le carreau tout le staff du Secret Service, chargé de la protection rapprochée de Nixon. "Vous auriez dû voir vos têtes !" lâcha un Nixon hilare au terme de ce second tour, devant son staff en sueur et en panique. Le fait est que le mono rail ne fut testé qu'une seule fois avant cette inauguration; test qui n'avait d'ailleurs pas très bien fonctionné. Selon Bob Gurr, l'ingénieur et concepteur de l'attraction, un drame aurait pu arriver, avec un départ d'incendie et les guests prisonniers à bord du mono-rail...

    Ci-dessous un petit extrait d'images d'archives de cette inauguration de Nixon..

    Si ces moments passés chez Mickey furent heureux pour Richard Nixon, il a en revanche gardé un souvenir acrimonieux de son passage dans le second parc Disney ouvert à Orlando, en Floride, un certain 17 novembre 1973. La raison ? Les révélations entourant le scandale du Watergate, faites par deux journalistes du Washington Post en 1972. Les enquêtes d'investigations des deux brillants journalistes remontent jusqu'au locataire de la Maison Blanche, Nixon, réélu pour un second mandat cette même année.

    1973 est l'année du grand déballage : procès des "vrais-faux" cambrioleurs des locaux du Parti Démocrate qui posaient en réalité des micros pour espionner, démissions en cascades dans l'entourage du président qui sent l'étau se resserrer autour de lui; commission d'enquête sénatoriale sur les faits... Le relais est pris par la commission judiciaire de la Chambre des Représentants. La première étape vers la destitution du président est franchie le 30 octobre 1973 : la Chambre a conféré au président de cette commission, le démocrate Peter Rodino, la mission d'instruire l'affaire en vue du procès devant se dérouler devant le Sénat, comme le veut la procédure d'impeachment, soit la destitution. L'humiliation absolue et suprême pour Nixon, qui ne cesse de plaider son innocence, malgré les preuves qui deviennent accablantes.

    Plus que jamais au coeur de la tourmente, il s'accorde quelques jours de répit en Floride. Il fait halte au luxueux complexe hôtelier du Disney's Contemporary Resort, inauguré en octobre 1971, bâtiment blanc traversé par un train monorail qui s'arrête dans un immense hall. Comme une cruelle ironie de la séquence de juin 1959... C'est là, dans la salle de bal de ce complexe hôtelier situé à Orlando, le 17 novembre 1973, que Nixon décide de convoquer un parterre de 400 journalistes et membres de l'Associated Press, dans une session de Q&A. Il est logiquement très tendu. Les questions fusent. Un journaliste lui demande d'expliquer son rôle dans l'affaire du cambriolage au Watergate, et ses efforts pour couvrir des membres de son comité de réélection qui auraient financé ce coup tordu...

    De là une réponse entrée dans l'Histoire des discours politiques et de l'Histoire tout court : "Les gens doivent savoir si leur président est un escroc ou pas. Hé bien je ne suis pas un escroc ! J'ai gagné et mérité tout ce que j'ai !" Tout en admettant quand même avoir fait une erreur en n'ayant pas assez surveillé les activités liées aux levées de fonds destinées à financer sa campagne de réélection. Quoi qu'il en soit, la séquence du "I'm not a crook !", filmée, a été dévastatrice pour Nixon, ruinant encore le peu de crédit qui lui restait. Une fin de règne annoncée chez Mickey, ce n'est pas banal.

    Une dernière petite anecdote pour la route. Ron Ziegler, porte-parole de la Maison Blanche durant le second mandat de Nixon, assistant le président jusqu'en 1974, gagna sa vie lorsqu'il était étudiant en tant que Skipper sur le bateau de croisière de l'attraction Jungle Cruise au sein du parc d'attraction. C'est dire si, non sans une certaine ironie, le monde merveilleux de Mickey s'est toujours régulièrement rappelé à son bon souvenir auprès de Nixon...

    Ci-dessous, un extrait de cette conférence de Presse entrée dans l'Histoire, avec la fameuse séquence...

    Une suite ultra luxueuse et ultra VIP cachée au coeur du château de Cendrillon

    Tant qu'à parler des parcs Disney, on peut terminer sur une touche plus légère. Symbole absolu des parcs d'attraction de la firme aux grandes oreilles, l'imposant château de Cendrillon trône toujours au centre de ceux-ci. C'est probablement un des éléments du parc les plus photographiés au monde. Celui du parc Walt Disney World Resort, situé à Orlando, abrite -dissimule plutôt- un espace bien particulier. Figurez-vous qu'une suite y a été aménagée en 2006. A l'origine, cet espace devait être occupé par un appartement dans lequel Walt Disney et les membres de sa famille pouvaient séjourner, en plein milieu du parc. Décédé en 1966, près de cinq ans avant que le parc n'ouvre, Walt ne verra jamais sa création. Curieusement, jusqu'en 2006, cet espace fut principalement utilisé comme un simple entrepôt.

    Dans le cadre du lancement de son opération événement The Year of A Million Dreams à Disneyland Resort et Walt Disney World, qui courrait d'octobre 2006 au 31 décembre 2008, la société décida de tirer au sort des guests visitant le parc pour gagner des prix de tailles très variées, allant du Pass gratuit... A la possibilité d'une nuit de rêve dans le château de Cendrillon. Depuis, le parc organise -rarement- des tirages au sort parmi les visiteurs pour qu'ils puissent passer une nuit dans ce lieu magique, qui peut accueillir jusqu'à six personnes... Et ultra exclusif. Car il n'est pas possible d'y réserver une nuit; la nuitée est offerte uniquement dans le cadre de ces tirages au sort, et à quelques personnalités ultra VIP. S'il est possible d'avoir une visite guidée des lieux, il ne vous sera en revanche pas possible d'y passer la nuit donc.

    Des images valant mieux que mille discours, voici une vidéo de présentation de cette suite de rêve. Vous noterez au passage ce souci du détail, comme l'horloge de la pendule affichant minuit; l'heure fatidique pour Cendrillon. Le monde merveilleux de Walt Disney, une usine à rêve qui fonctionne toujours à plein régime...

     

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