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GTO (ADN)
Eikichi Onizuka, une racaille qui ne respecte rien ni personne, décide de devenir le plus grand professeur du Japon. Il pense ainsi vite intégrer l'éducation nationale et de fil en aiguille, finir ses vieux jours aux côtés d'une lycéenne soumise de 16 ans. Il hérite toutefois d'une classe à problèmes dans un établissement où il n'est pas le bienvenu. Fort heureusement, ses méthodes d'enseignement peu orthodoxes finissent par porter leurs fruits...
Attention, anime culte ! Produit en 1999 par le studio Pierrot (Bleach, Naruto, Tokyo Ghoul), GTO est génialissime du 1er au dernier épisode, le 43ème ! Au fil du temps, la série est devenue un véritable classique, notamment grâce à son humour trash et percutant. GTO n'est toutefois pas qu'un Shonen pur et dur ; il ne se contente pas d'aligner les facéties d'Onizuka avec un humour débridé mais aborde aussi avec sensibilité des thèmes délicats comme le harcèlement scolaire. C'est aussi une critique subtile des codes sociaux japonais qui écrasent les jeunes et les empêchent de s'épanouir pleinement. Onizuka envoie valser tout ça et ça fait du bien !
MORIARTY THE PATRIOT (WAKANIM)
Après la série d’animation Sherlock Holmes de 1984, et celle, plus récente, Case File nº221: Kabukicho, sortie en 2019, c’est au tour du professeur James Moriarty d’être mise en lumière. Adapté du manga éponyme de Ryosuke Takeuchi, l’histoire de Moriarty the Patriot se veut être un prequel du célèbre roman d’Arthur Conan Doyle, axé sur la jeunesse du « Napoléon du crime », comme il sera finalement surnommé par son adversaire. La série propose ici un voyage dans les confins de l’Angleterre du 19ème siècle, pour nous amener à comprendre comment ce professeur de mathématique est devenu le némésis du plus grand détective de la littérature.
Sous la direction des studios Production I.G., réputés pour leur contribution à de nombreuses autres séries d’enquêtes comme B : The Beginning et Psycho-Pass, la qualité d’animation de cette adaptation est d’ores et déjà assurée. Ajoutez à cela une ambiance sombre et mystérieuse, et des personnages charismatiques, et nous sommes sûrs d’être tenus en haleine tout au long des 24 épisodes prévus pour cette première saison. Alors que vous soyez fan de l’univers de Sherlock, simple amateur du genre policier ou que vous ayez tendance à préférer les méchants, Moriarty the Patriot est fait pour vous !
TALENTLESS NANA (WAKANIM)
Talentless Nana nous plonge au coeur d'une école bâtie sur une île perdue au beau milieu de l'océan... Un jour, Nanao Nakajima y fait la rencontre de la nouvelle de sa classe, Nana Hiiragi, qui prétend pouvoir lire dans les pensées des gens. En effet, ceux qui fréquentent cet établissement sont dotés de super pouvoirs : la maîtrise du feu et de la glace, le pouvoir de voler ou encore la capacité à créer des lames d'air... ! Dans le but de combattre les monstres appelés les « ennemis de l'humanité », les étudiants subissent des entraînements intensifs ! Seulement, cette île renferme de nombreux secrets et de redoutables pièges, prêts à se refermer sur leurs proies... De mystérieux incidents récurrents, un meurtrier caché au sein de l'académie et les élèves qui disparaissent un par un... Des retournements de situation, de l'amitié et une guerre cérébrale épuisante sont au programme !
Cette série animée qui lorgne du côté de My Hero Academia est très intrigante. Le premier épisode disponible sur Wakanim possède une ambiance school life mélangée à du fantastique comme on a l'habitude d'en voir beaucoup... mais le twist ending rebat totalement les cartes et bascule totalement dans une sorte de thriller sombre. Tout est remis en question et le slogan "Ne jamais se fier aux apparences" prend ici tout son sens. De plus, l'animation est particulièrement réussie, notamment les fabuleux décors de l'île, le tout sublimé par un joli travail sur les lumières. Le character design est aussi très abouti, soulignant les personnalités de chaque élève. Laissez-vous tenter !
GOLDEN KAMUY (CRUNCHYROLL)
Commencer Golden Kamuy, c’est s’engager dans une ruée vers l’or aux côtés de Saichi Sugimoto, vétéran de la guerre russo-japonais de 1904 qui, pour aider la veuve de l’un de ses camarades mort au combat, part braver les climats du Nord pour retrouver un trésor légendaire, accompagné d’une Aïnou nommée Ashirpa.
Inspiré de l’histoire de son propre grand-père (dont le protagoniste tient le nom), Noda Satoru nous offre ici une série historique et ethnologique vendue à près de 4 millions d’exemplaires. Encensé par les experts anthropologues, linguistes et historiens, le récit se fonde sur une solide documentation préparée en amont par l’auteur pour être le plus juste possible. Un travail récompensé du Grand Prix du Manga Tasisho en 2016 et du Prix Culturel Osamu Tetzuka en 2018. Avec un duo de protagonistes parfaitement assortis, plongez dans le Japon du début du 20e siècle, où se mêlent aventures, humour et action. C’est le bon moment : après deux premières saisons très appréciées du public, une troisième vient de débuter sur Crunchyroll. Et pour les lecteurs, sachez que Sébastien Ludmann, le traducteur français du manga, a été lauréat du Prix Konishi. Une pépite de qualité, sur le papier, comme à l’écran.
YASHAHIME : PRINCESS HALF-DEMON (ADN)
Fan d’animation japonaise depuis les années 2000 ? Alors Inuyasha fait sans doute partie des œuvres qui ont forgé votre passion. Composées de sept saisons, l’œuvre fantastique de Takahashi Rumiko s’est imposée en véritable référence de la sphère animée. Les aventures de la jeune Kagome, propulsée à l’ère Sengoku et forcée de s’allier à un demi-démon, ont vite eu fait d’être dérivées en films, romans, jeux vidéos et même, en comédie musicale. Achevée en 2009, une suite à la série était totalement inattendue. Pourtant, en mai 2020, Yashahime : Princess Half-Demon est annoncée !
À l’instar de Boruto, fils de l'illustre Naruto, cette nouvelle production se concentre sur les enfants des héros de la série d'origine, forcés pour leur part, de voyager dans le Japon actuel. Une belle occasion de se (re)plonger dans l’univers du premier anime, ce qui ravira les plus nostalgiques et permettra la découverte d’Inuyasha aux nouveaux spectateurs. Un changement de génération qui s’annoncent rafraîchissant, bienveillant et bourré d’humour, le tout animé avec le dynamisme et la colorisation si atypique des studios SUNRISE, déjà aux commandes d’Inuyasha à l’époque. Une série qui a l’avantage de pouvoir plaire à un très large public.
