De quoi ça parle ?
Connaissez-vous vraiment la personne que vous aimez ? Conquise par John, Debra finit par l'épouser. Leur bonheur est-il réel ? Le charmant docteur ne jouerait-il pas un double jeu ? Terra et Veronica, inquiètes pour leur mère, vont chercher à démasquer cet étranger qui s'est immiscé dans leur famille.
Dirty John est diffusée dès le mardi 1er juin à partir de 21h05 sur TF1. Episodes vus : 8/8
C’est avec qui ?
Pour incarner le personnage de Debra, femme bafouée qui va découvrir que l’homme qu’elle aime n’est peut-être pas celui qu’il prétend être, Alexandra Cunningham, créatrice de la série, a fait appel à Connie Britton, une actrice iconnique vue dans Friday Night Lights, la saison 1 d’American Horror Story ou encore Nashville.
A ses côtés, c’est Eric Bana (Star Trek, Hulk) qui campe le charmant docteur John Meehan. Les deux filles du personnage principal sont quant à elles incarnées par les excellentes Juno Temple (Wonder Wheel) et Julia Garner, auréolée de deux Emmys pour son rôle dans la série Netflix Ozark.
Ça vaut le coup d'œil ?
Les faits divers ont le vent en poupe depuis plusieurs années, que ce soit sous la forme documentaire (Les fils de Sam, Making a murderer, Gregory) ou de série (American Crime Story, Mindhunter et bien d’autres). Dirty John ne fait pas exception à cette tendance.
Diffusée en novembre 2018 sur la chaîne américaine Bravo, puis mis en ligne quelques mois plus tard à l’internationale sur Netflix, cette série dramatique adaptée d’un célèbre podcast éponyme (qui a comptabilisé près de 30 millions d’écoute aux Etats-Unis) nous raconte l’histoire de John Meehan, un escroc spécialisé dans l’arnaque de haut vol.
Prétendant être médecin et vétéran de guerre, John courtise Debra, une décoratrice d’intérieur prospère de Newport Beach et parvient en quelques mois à la convaincre de l’épouser, au grand dam de ses deux filles Veronica (Juno Temple) et Terra (Julia Garner). Mais le médecin, en apparence bien sous tout rapport, se révèle cacher de lourds secrets.
Adaptée en série par Alexandra Cunningham, scénariste sur Desperate Housewives, Dirty John, dont le synopsis ressemble à s’y méprendre à n’importe quel téléfilm pouvant passer l’après-midi sur la Une ou M6, parvient grâce à son casting impeccable à se démarquer.
Michael Becker/Bravo
Connie Britton est parfaite dans le rôle de cette femme malchanceuse en amour après quatre mariages ratés, qui va tomber sans s’en rendre compte dans le piège tendu par son amant. L’actrice, dont la carrière n’est plus à faire, porte la série en parvenant à apporter une nouvelle dimension à ce personnage quelque peu crédule qui aurait très vite fait d’énerver les téléspectateurs.
Eric Bana, qui a connu un passage à vide ces dernières années, brille aussi dans son rôle et arrive, sans difficulté, à passer de l’homme charmeur au psychopathe.
Malgré quelques longueurs, Dirty John est une série prenante qui est d’autant plus crédible qu’elle est adaptée d’une histoire vraie rocambolesque. C’est d’ailleurs cet élément qui permet à la série de gagner en profondeur : tout ce qui est raconté, à l’exception de quelques éléments mineurs, est véridique.
En somme, si vous êtes amateur de thriller et de faits divers, Dirty John est faite pour vous.
