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    L'Un des nôtres : 5 choses à savoir sur ce drame avec Kevin Costner et Diane Lane
    Laëtitia Forhan
    Laëtitia Forhan
    -Chef de rubrique cinéma
    Fan de cinéma fantastique, de thrillers, et d’animation, elle rejoint la rédaction d’AlloCiné en 2007. Elle navigue depuis entre écriture d'articles, rencontres passionnantes et couvertures de festivals.

    "L'Un des nôtres" de Thomas Bezucha sort ce mercredi dans nos salles. Ce poignant drame familial aux accents de western est porté par Kevin Costner et Diane Lane, qui se retrouvent après avoir incarné les parents de Superman.

    Le drame L'Un des nôtres de Thomas Bezucha sort ce mercredi dans nos salles après avoir été décalé à plusieurs reprises à cause de la pandémie. Emmené par Kevin CostnerDiane Lane et Lesley Manville, le long-métrage nous raconte une histoire familiale intime à la fois moderne et intemporelle sur le malheur, la perte, mais aussi la rédemption et la délivrance.

    Le film se déroule dans les années 60 au Montana. Après la perte de leur fils, le shérif à la retraite George Blackledge (Costner) et son épouse, Margaret (Lane), quittent leur ranch pour sauver leur jeune petit-fils des griffes d'une dangereuse famille tenue d'une main de fer par la matriarche Blanche Weboy (Manville).

    Quand ils découvrent que les Weboy n'ont pas l'intention de laisser partir l'enfant, George et Margaret n'ont pas d'autre choix que de se battre pour réunir enfin leur famille.

    L'Un des nôtres
    L'Un des nôtres
    Sortie : 16 juin 2021 | 1h 55min
    De Thomas Bezucha
    Avec Kevin Costner, Diane Lane, Lesley Manville
    Presse
    2,7
    Spectateurs
    3,3
    louer ou acheter

    CHANGEMENT DE GENRE

    Ce film est mis en scène par le réalisateur américain Thomas Bezucha à qui l'on doit les comédies Big EdenEsprit de famille et Bienvenue à Monte-Carlo. Avec L'Un des nôtres, le cinéaste change catégoriquement de registre et nous livre un thriller poignant qui flirte avec le western.

    Le réalisateur s'est vu proposer l'adaptation par la productrice Paula Mazur avec laquelle il venait de collaborer sur l'adaptation du roman Le Cercle littéraire de Guernesey.

    Ce dernier a immédiatement été emballé et souligne : "C’est le genre de films avec lesquels j’ai grandi dans les années 70 et 80 : Des Gens comme les autres de Robert Redford ou encore Kramer contre Kramer de Robert Benton. Des films sur les relations de couple, de famille*."

    Focus Features

    ADAPTATION

    Le long-métrage est adapté du roman Let him go de Larry Watson sorti aux Etats-Unis en 2013 aux éditions Milkweed. Ce dernier se déroule en 1951 mais le réalisateur et scénariste a choisi de situer l'intrigue de son film au début des années 1960.

    Il explique : "1963 marque un tournant dans la conscience collective américaine. C’est l’assassinat du président Kennedy, la fin de l’innocence, la disgrâce, que nous avons vécus tous ensemble. Il y a un avant et un après."

    D'autre part, l’histoire se passe dans les grands espaces de l’Ouest américain et est portée par des personnages peu loquaces, qui se livrent peu. L'adaptation devait donc prendre cela en compte afin que chaque mot prononcé ne le soit pas pour rien.

    Thomas Bezucha précise : "Quand ils ouvrent la bouche, il faut leur faire dire les bonnes choses. Le livre est très précis en ce sens. C’était le grand défi de l’écriture de ce film*."

    Focus Features

    DE MAN OF STEEL A L'UN DES NÔTRES

    Et pour porter cet intense drame familial, le metteur en scène a confié les rôles de George et Margaret à Kevin Costner et Diane Lane. Les deux comédiens se connaissent bien puisqu'ils ont déjà tourné ensemble à deux reprises dans Man of Steel et Batman v Superman où ils incarnaient les parents adoptifs de Clark Kent.

    Les acteurs étaient enchantés de pouvoir de nouveau collaborer ensemble. Kevin Costner affirme : "Diane a été l’élément déterminant pour moi. J’ai toujours favorisé les bonnes conditions de travail, et c’était une occasion en or. Diane m’a motivé et la maîtrise de Tom m’a convaincue".

    De son côté, Diane Lane ne tarit pas non plus d'éloges sur son partenaire : "Kevin donne de l’intégrité à chacun de ses rôles. Il semble à même d’appréhender n’importe quelle situation, n’importe quel personnage. Les choses deviennent claires. C’est aussi ce qu’il se passe avec George. Kevin a tout suite vu la beauté de l’histoire, son évidence, sa sincérité et ça a résonné en lui*."

    LE WESTERN LUI COLLE A LA PEAU

    Si L'Un des nôtres est un mélange de plusieurs genres, comme le thriller, le drame familial et le road movie, il comporte également de nombreux éléments du western, un genre qui a fait la gloire de Kevin Costner notamment grâce à Danse avec les loups, qui a remporté 7 Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. L'acteur a également joué dans Silverado, Open Range (qu'il a aussi mis en scène) et la série Yellowstone.

    Kevin représente ce que l’Amérique a de meilleur

    Pour la productrice Paula Mazur, il était impossible d’imaginer qui que ce soit d’autre dans le rôle de George: "Kevin représente ce que l’Amérique a de meilleur, il respire le western.

    Il adore l’Ouest américain qui tient une bonne place dans sa psyché, et j’ai le sentiment que ça transparaît dans son visage buriné, son menton, ses yeux d’un bleu incroyable et sa franchise de caractère. Il y a quelque chose de direct, d’avisé chez lui qui correspond parfaitement à George*".

    Focus Features

    LES GRANDS ESPACES AMÉRICAINS... AU CANADA

    Si l'action du film se déroule entre le Montana et le Dakota du Nord, L'Un des nôtres a été tourné à Calgary au Canada (à moins de 300 km au nord de la frontière avec le Montana), entre avril et mai 2019. Les paysages canadiens servent donc de doublures aux étendues illimitées du Montana des années 60.

    Pour l’esthétique du film, Thomas Bezucha, le directeur de la photographie Guy Godfree et le chef décorateur Trevor Smith se sont inspirés du travail du peintre et photographe américain Saul Leiter.

    Le réalisateur explique : "Guy voulait contextualiser ce qu’on montrait. On aperçoit presque toujours l’encadrement d’une porte, une colonne de lit ou la silhouette d’une autre personne dans le cadre. On appréhende en permanence le lieu, l’environnement dans lequel on est et les rapports entre les personnages."

    Trevor Smith ajoute : "On voulait que le film soit fatigué, texturé, poussiéreux. Il se déroule juste avant l’assassinat de JFK, juste avant la débâcle du rêve américain.

    C’était délicat, parce qu’on a en tête une période plutôt pastel. Comme on était dans une ambiance rurale, on pouvait se permettre des réminiscences des années 50, les vestiges du passé étaient légitimés*."

    *Propos issus du dossier de presse du film

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