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    Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque font leur retour sur ADN et c’est un événement !
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    La série animée culte "Saint Seiya", également connue en France sous le nom des "Chevaliers du Zodiaque", débarque sur ADN à partir de ce mercredi 27 avril !

    Cette semaine, de nombreux téléspectateurs vont retomber en enfance, à l’occasion de l’arrivée de l’anime Saint Seiya sur la plateforme spécialisée ADN ! Bien plus qu’une simple série à succès, l’adaptation du manga de Masami Kurumada est considérée comme un shônen fondateur des années 80, dont l’influence touche encore aujourd’hui de nombreuses séries.

    La série a été découverte par le public français en avril 1988, sous le titre français : Les Chevaliers du Zodiaque. Rapidement devenue l’une des séries phares du Club Dorothée, l’anime a alors captivé des millions de jeunes téléspectateurs, fascinés par ces Chevaliers de Bronze prêts à tout pour défendre des périls qui la menacent Saori, réincarnation de la déesse Athéna.

    Les Chevaliers du Zodiaque
    Les Chevaliers du Zodiaque
    Sortie : 1986-10-11 | 26 min
    Série : Les Chevaliers du Zodiaque
    Avec Eric Legrand, Marc Francois, Henri Djanick
    Spectateurs
    3,4

    "Les Chevaliers du Zodiaque fut l'une des séries les plus plébiscitées durant la décennie de présence de l'émission phare d'AB Production sur TF1, et l'importance et la diversité des goodies qui ont débarqué chez nous témoignent de cette vitalité et de cet amour jamais démenti pour la licence de Kurumada dans notre pays" soulignent pour nous l’expert en animation japonaise Ludovic Gottigny, auteur des deux numéros consacrés par la revue spécialisée Otomo à la franchise Saint Seiya.

    Comment expliquer un tel succès ? Les raisons sont bien évidemment multiples. Tout d’abord, la série a vu le jour alors que les productions japonaises commençaient à connaître un engouement sans précédent auprès du public français. Notamment pour leur portrait de héros au cœur pur, livrant des batailles sans merci au péril de leur propre vie pour triompher des forces du mal. L’esprit shônen allait alors définitivement s’implanter dans l’imaginaire collectif des jeunes téléspectateurs de l’époque.

    Avant que la série animée ne voie le jour, le manga Saint Seiya avait déjà connu un important succès auprès des lecteurs japonais (paru dès 1986 dans son pays d’origine, le manga n’ayant été publié en France qu’à partir de 1997 par l’éditeur Kana). Il faut dire que le mangaka Masami Kurumada, marqué par plusieurs échecs consécutifs, n’a conçu Saint Seiya que dans un unique but : devenir un succès auprès des lecteurs. Un pari remporté haut la main, comme nous l’explique Ludovic Gottigny :

    L'adaptation animée fut un immense succès car celle-ci découlait directement du plan d'attaque de Kurumada, qui envisageait la licence comme la concrétisation ultime de la théorie du Mediamix (transposition d'une licence sur différents supports de nature différente avec un succès égal). La popularité de l'anime, produit très rapidement après le début du manga, combiné au déploiement de nombreux produits dérivés massivement et particulièrement bien marketés ont créé un cercle vertueux de retombées positives pour Saint Seiya au sens large, allant jusqu'à permettre au manga original de perdurer davantage.
    Tôei Animation Company

    Pegasus Fantasy

    L’engouement rencontré par l’adaptation animée de Saint Seiya s’explique également par le travail fourni par une véritable dream-team de talents issus de l’animation japonaise : les efforts combinés du producteur Yoshifumi Hatano, du réalisateur Kôzô Morishita, de la chara-designer Michi Himeno ou encore du compositeur Seiji Yokoyama sont très certainement la raison principale de ce succès.

    La musique a bien évidemment joué un rôle clé dans la popularité de l’oeuvre. Outre la bande-originale, le générique Pegasus Fantasy (interprété par le groupe de metal nippon Make-Up) a fortement marqué les téléspectateurs de l’époque, et reste à ce jour considéré comme l’un des meilleurs génériques d’anime de tous les temps ! En France, le générique français interprété par Bernard Minet a lui aussi connu un immense succès ! "Il nous a semblé que la bande-originale peut être cette clé, car la musique fonctionne encore extrêmement bien aujourd’hui" précise à ce sujet Julien Lemoine, administrateur de la plateforme ADN.

    Restée dans les mémoires de tous les fidèles du Club Dorothée, la licence Saint Seiya a pourtant connu des difficultés à se renouveler au fil des années, à l’inverse de Dragon Ball resté encore très populaire grâce notamment à sa nouvelle série Dragon Ball Super. "Saint Seiya Omega qui était censé rajeunir la franchise n’a pas rencontré le succès. A l’inverse, The Lost Canvas a bien fonctionné. (…) On peut donc dire en effet qu’elle est en quelque sorte maudite, mais en aucun cas qu’elle n’est pas transgénérationnelle puisque tous les enfants qui la découvrent l’adorent !" analyse Julien Lemoine.

    Tôei Animation Company

    Un constat partagé, bien que quelque peu nuancé, par Ludovic Gottigny : "Si Saint Seiya est quelque peu oubliée au Japon aujourd'hui, en dehors des fans de la première heure, son influence se retrouve en réalité partout et son importance historique est de fait incontestable. En France, en Belgique, en Espagne, en Italie, au Mexique ou au Brésil, une grande communauté internationale d'amoureux continue d'entretenir la flamme, fidèles aux idéaux et valeurs de leur série de cœur."

    En débarquant pour la première fois sur une plateforme de streaming française, l’anime Saint Seiya se lance dans une double mission. Reconquérir les fans de la première heure, ayant grandi avec la série durant les grandes heures du Club Dorothée, mais également s’adresser à la nouvelle génération de fans d’animes, et faire face à la concurrence des récents succès, comme My Hero Academia et Demon Slayer.

    Un pari par avance compliqué, mais en aucun impossible, surtout pour des héros pour qui le mot "renoncer" ne figure pas dans le vocabulaire ! La première partie de la série animée Saint Seiya (épisodes 1 à 73) est disponible dès à présent en exclusivité sur ADN ; la seconde partie (épisodes 74 à 114) sera, quant à elle, en ligne dès le 11 mai prochain !

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