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    Cannes 2022 : le réalisateur Asghar Farhadi répond aux accusations de plagiat

    Membre du Jury de la 75e édition du Festival de Cannes, le réalisateur iranien Asghar Farhadi a répondu aux accusations de plagiat lors de la conférence de presse du Jury.

    Borde Moreau / Bestimage

    Récompensé par le Grand Prix du Festival de Cannes l'an dernier pour son film Un Héros, le réalisateur iranien Asghar Farhadi est aujourd'hui membre du jury de la compétition officielle de la 75e édition.

    Lors de la conférence de presse du jury, le metteur en scène a été interrogé sur les accusations de plagiat dont il fait l'objet. Pour rappel, Asghar Farhadi est accusé par Azadeh Masihzadeh, une de ses anciennes étudiantes en cinéma.

    Selon elle, le cinéaste aurait repris des éléments clés de son documentaire All Winners All Losers, centré sur l'histoire de Mohammad Reza Shokri, un ancien prisonnier. Une histoire dont est également inspiré le film Un Héros.

    Memento Films

    Le réalisateur répond pour la première fois.

    " Mon film, comme le documentaire de cette personne, sont inspirés d’un même fait divers qui s’était passé à Shiraz bien avant la classe cinéma. L’histoire de ce prisonnier avait été relatée par les journaux et les reportages de l’époque. Il appartient donc au domaine public. J’avais d’ailleurs apporté pour un atelier avec les étudiants, des coupures de presse sur ce fait divers.

    Mon film est une interprétation libre de cette histoire. Pour dissiper la polémique, j’ai proposé que le nom de cette personne soit inscrit au générique en raison du travail et des recherches qu’elle avait effectué. Elle a refusé, elle voulait qu’il soit écrit qu’Un héros était basé sur son documentaire, ce qui n’est pas le cas. Elle avait des prétentions financières de partager les revenus du film. Elle ne peut pas revendiquer de droits d’une histoire dont elle n’est pas propriétaire."

    Ce dernier ajoute : "On a dit que j’étais condamné alors que le procès n’a pas encore eu lieu ! Le cas a été étudié en première instance par une autorité religieuse, alors qu’on avait demandé que ce soit du ressort d’une autorité compétente dans la question du droit d’auteur.

    L’autorité religieuse a estimé que l’affaire pouvait être jugée et qu’il y aurait un procès. S'il y a des spécialistes du droit d'auteur, ce sera très simple de prouver que l'accusation n'est pas recevable."

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