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    Elvis à Cannes 2022 : "le biopic des biopics", "un tourbillon visuel", "indigeste"... que pense la presse du nouveau film de Baz Luhrmann ?
    Emilie Schneider
    Emilie Schneider
    -Journaliste
    Amatrice d’œuvres étranges, bizarres, décalées et/ou extrêmes, Emilie Schneider a une devise en matière de cinéma : "si c'est coréen, c'est bien".

    Projeté le 25 mai au Festival de Cannes, avant sa sortie au cinéma prévue le 22 juin, le biopic "Elvis" a su faire danser les spectateurs du Grand Théâtre Lumière. À cette occasion, petit tour d'horizon de ce qu'en a pensé la presse française...*

    En 1992, Baz Luhrmann présentait son premier long-métrage, Ballroom Dancing, dans la catégorie Un Certain Regard. Depuis, le réalisateur australien a fait l'ouverture du Festival de Cannes à deux reprises avec Moulin Rouge ! et Gatsby le Magnifique. Il est de retour cette année hors compétition avec son biopic très attendu, Elvis. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est la première fois que le cinéma s'empare du destin de l'icône du rock'n'roll. En 1979, John Carpenter lui avait déjà consacré un téléfilm, Le Roman d'Elvis, dans lequel Kurt Russell incarnait le King. Austin Butler, qui lui succède, a-t-il su se montrer convaincant aux yeux de la presse ?

    Elvis
    Elvis
    Sortie : 22 juin 2022 | 2h 39min
    De Baz Luhrmann
    Avec Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge
    Presse
    3,8
    Spectateurs
    4,1
    louer ou acheter

    De quoi ça parle ?

    La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence.

    Elvis de Baz Luhrmann avec Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge...

    En salles le 22 juin 2022.

    Qu'en pense la presse ?

    Selon Première :

    "Pas un biopic de plus, non : le biopic des biopics." (Frédéric Foubert) 5/5

    Selon Franceinfo Culture :

    "Elvis Presley et Baz Luhrmann se retrouvent dans une même démesure. Le premier dans celle du personnage et l’extravagance de sa panoplie, le second dans des mises en scène spectaculaires et baroques, où la musique est centrale. Le réalisateur signe peut-être du même coup son meilleur film." (Jacky Bornet) 5/5

    Selon Le Point :

    "Un tourbillon visuel, une série de montagnes russes comme à la foire dans lesquelles s'entremêlent des numéros musicaux spectaculaires, des images d'archives, des extraits de films de Presley, des comics, des scènes de vie intime ou des effets de l'écran divisé (split screen) [...]." (Jean-Luc Wachthausen) 4/5

    Selon Paris Match

    "Dans ce film évidemment opératique, brillant, échevelé, fourmillant de moments de cinéma incroyables et de détails méconnus, mais à la tonalité finalement très sombre, le cinéaste de “Moulin rouge” et “Gatsby” ne raconte pas un homme mais un pays, trois décennies d’une Amérique pudibonde et raciste, confrontée à l’évolution de ses moeurs." (Fabrice Leclerc) 4/5

    Selon Les Inrockuptibles :

    "Elvis devient un biopic musical un peu à part, car il s’intéresse beaucoup plus à l’image, au commerce publicitaire et à toute l’entreprise qui s’organise autour, qu’à l’artiste lui-même." (Théo Ribeton) 4/5

    Selon CinemaTeaser :

    "Avec son amour du kaléidoscope, Baz Luhrmann plonge Elvis Presley dans un univers baroque et circacien. Déroutant au démarrage, remarquable par la suite." (Aurélien Allin) 4/5

    Elvis : la prestation d'acteur la plus folle de Cannes 2022 ?

    Selon Télérama :

    "Et pourtant, aussi saturé d’infos, d’images et de sons, aussi épuisant soit-il, Elvis se révèle le plus regardable, le plus plaisant des films de Luhrmann." (Samuel Douhaire) 3/5

    Selon Le Monde

    "La vie d’Elvis fut courte. Elle en a cependant contenu mille auxquelles Baz Luhrmann semble, par le pouvoir de l’image, en avoir ajouté mille autres. Il en eût fallu moins pour éviter l’emphase et ses effets indigestes." (Véronique Cauhapé) 3/5

    Selon Les Fiches du cinéma :

    "En jouant sur la dualité Presley/Parker, art/business, Luhrmann éclipse tout le reste de sa distribution [...] et suppose donc que les évolutions et bouleversements de la vie de la star sont exclusivement liés à ses rapports avec son manager, minorant le rôle de ses parents ou de son épouse ou l’influence des grands mouvements sociaux et politiques qui lui sont contemporains." (Michael Ghennam) 3/5

    Selon Libération

    "On sort de ce tsunami rococo avec l’impression de n’avoir rien retenu, rien vu, rien ressenti." (Lelo Jimmy Batista) 2/5

    * Selon le panel presse présent sur AlloCiné à la date du 27 mai 2022.

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