Mon compte
    Prime Video : plus qu’une semaine pour voir le meilleur film de zombies coréen !
    Emilie Semiramoth
    Emilie Semiramoth
    Cheffe du pôle streaming, elle a été biberonnée aux séries et au cinéma d'auteur. Elle ne cache pas son penchant pour la pop culture dans toutes ses excentricités. De la bromance entre Spock et Kirk dans Star Trek aux désillusions de Mulholland Drive de Lynch, elle ignore les frontières des genres.

    Véritable sensation lors de sa présentation en Séance de Minuit au Festival de Cannes en 2016, Dernier train pour Busan est un excellent film de zombies, mais pas que ! Un film à (re)découvrir avant qu'il ne quitte le catalogue de Prime Video.

    Film de zombies d’une efficacité redoutable, Dernier train pour Busan a été l’un des plus grands succès de l'histoire du cinéma coréen. L'intrigue n'est pas compliquée : des Sud-Coréens se retrouvent piégés dans un train à grande vitesse avec des zombies qui se multiplient comme des petits pains.

    Accompagnée par une réalisation très lisible pour un film d'action, l’intrigue crée une sensation de claustrophobie qui a redonné un coup de fouet au genre zombie. Mais au-delà d'un thriller au rythme effréné, Dernier train pour Busan est aussi une critique approfondie de la société coréenne.

    Dernier train pour Busan
    Dernier train pour Busan
    Sortie : 17 août 2016 | 1h 58min
    De Sang-Ho Yeon
    Avec Gong Yoo, Yu-mi Jung, Dong-seok Ma
    Presse
    4,0
    Spectateurs
    4,1
    louer ou acheter

    "Nous ne faisons confiance qu'à nous-mêmes" avait écrit la critique de cinéma Youn Sung-eun, rapporte NPR. Le film met en exergue l'insensibilité des entreprises pour le nombre de morts et le gouvernement qui dissimule la vérité ou est largement absent. Quant aux contrôleurs du train ? Plutôt que de sauver des passagers, ils se mettent au service d'un riche homme d'affaires.

    Le réalisateur, Sang-Ho Yeon, fustige l’absence de l’Etat et ses manquements vis-à-vis de ses citoyens et le capitalisme qui privilégie l’intérêt des actionnaires sur le bien commun. Ces thèmes résonnent particulièrement en Corée du Sud, après le naufrage d’un ferry en 2014. Cette tragédie nationale a provoqué la mort de 300 personnes, pour la plupart des adolescents.

    Les enquêteurs ont découvert que la compagnie propriétaire du ferry l'avait surchargé pour économiser de l'argent. Et le capitaine et l'équipage sont montés dans des canots de sauvetage sans secourir les passagers. Les médias, suivant la ligne du gouvernement, avaient initialement rapporté que tout le monde avait survécu…

    A l’aune de cet éclairage, on mesure encore plus la férocité du film. Dernier train pour Busan, à voir ou revoir sur Prime Video jusqu’au 17 juin.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top