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    Netflix : interdit aux moins de 18 ans, ce thriller coréen se la joue John Wick et La Mémoire dans la peau
    Mégane Choquet
    Mégane Choquet
    -Journaliste
    Journaliste spécialisée dans l'offre ciné et séries sur les plateformes quel que soit le genre. Ce qui ne l'empêche pas de rester fidèle à la petite lucarne et au grand écran.

    Nouveauté du catalogue Netflix, Carter est un film sud-coréen ultra violent et interdit aux moins de 18 ans. Ce thriller d'action tourné en plan séquence ne manque pas de sang, de baston et d'effets visuels hasardeux.

    De quoi ça parle ?

    Un homme se réveille amnésique. Dirigé par une voix mystérieuse provenant d'un dispositif implanté dans son oreille, il se lance dans une périlleuse mission de sauvetage.

    Carter
    Carter
    Sortie : 5 août 2022 | 2h 12min
    De Byeong-gil Jeong
    Avec Joo Won, Bo-min Kim, Sung-jae Lee
    Spectateurs
    1,9
    Voir sur Netflix

    C'est avec qui ?

    Le personnage principal de Carter est incarné par Joo Won, qui était le héros de The Good Doctor, qui a donné le remake américain du même nom avec Freddie Highmore. Au casting, on retrouve également Mike Colter, l'ex-Luke Cage de l'univers Marvel, mais aussi Camilla Belle (Les Ensorceleuses, Terreur sur la ligne).

    Cours Carter, cours

    Avis aux amateurs et aux amatrices de films coréens : Carter vient tout casser sur Netflix, dans tous les sens du terme. Ce thriller survitaminé ne lésine pas sur les scènes d'action qui vont vous épuiser durant les 2 heurs 14 du film. Vous ressortirez particulièrement rincé du visionnage du long-métrage puisqu'en plus de son rythme effréné, il faut savoir qu'il a été tourné en plan séquence.

    Même si les coupes sont visibles, les mouvements de caméra sont tellement saccadés et tourbillonnants que le cerveau a parfois du mal à suivre l'action racontée. Niveau violence, on est servi puisque l'hémoglobine coule à flot - avec des coups de flingue, de couteau et des têtes qui sont rapées sur le sol - et les séquences de combat sont nombreuses.

    Son Ik-chung/Netflix © 2022

    Car le Carter a pléthore d'ennemis à ses trousses, qui viennent d'un peu partout entre le gouvernement coréen et la CIA. Seulement voilà, l'homme aux compétences particulières évidentes est devenu amnésique. Après s'être réveillé dans une chambre d'un motel, il est guidé par une mystérieuse voix provenant d'un dispositif placé dans son oreille qui l'appelle "Carter".

    Comme si les balourds qui le coursent ne suffisaient pas, Carter va devoir sauver une jeune fille kidnappée et pas n'importe laquelle. Il s'agit de la fille d'un éminent scientifique qui a trouvé le remède à un terrible virus qui sévit. Car, oui, le film traite également d'une pandémie.

    Avec son récit alambiqué fait de rebondissements et de révélations censées êtres spectaculaires, Carter vaut pour son côté divertissant, qui va piocher dans des références du genre comme John Wick, La Mémoire dans la peau, Dernier train pour Busan et Matrix. Mais le film est aussi risible pour ses effets visuels assez laids, qui laissent deviner les fonds verts, et ses faux raccords.

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