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    Les Combattantes sur TF1 : Audrey Fleurot et Julie de Bona ont failli incarner d'autres personnages
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Bercé dès l’enfance au rythme de Sous le soleil, de P.J., ou des sagas de l’été, il se passionne de plus en plus pour les séries françaises au fil du temps. Et les dévore aujourd’hui (presque) toutes, de Balthazar à Scènes de ménages, en passant par Hippocrate, Candice Renoir, Ici tout commence.

    Nouvelle série événement de TF1, "Les Combattantes" doit beaucoup au talent de ses quatre actrices principales. Pourtant, Julie de Bona (Mère Agnès) et Audrey Fleurot (Marguerite) ont un temps été envisagées dans la peau d'autres personnages.

    Beau succès d'audience, avec près de 7 millions de téléspectateurs réunis devant le premier épisode (replay à J+7 inclus), Les Combattantes continue ce soir sur TF1. L'occasion pour le public de découvrir les conséquences de la nuit d'amour entre Mère Agnès et le soldat allemand dont elle s'est éprise. Et la suite des aventures des quatre héroïnes de la mini-série événement.

    Pourtant, si les amateurs de fresques historiques semblent se passionner pour le destin de ces quatre femmes plongées dans l'horreur de la Première Guerre mondiale, Les Combattantes aurait pu être quelque peu différente puisque Julie de Bona et Audrey Fleurot ont failli jouer d'autres personnages que ceux dont elles ont finalement hérité.

    Les Combattantes
    Les Combattantes
    Sortie : 2022-09-19 | 52 min
    Série : Les Combattantes
    Avec Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou
    Presse
    3,1
    Spectateurs
    3,6
    Voir sur Netflix

    En effet, le réalisateur Alexandre Laurent nous a confié avoir hésité, au tout début, à offrir le rôle de Marguerite de Lancastel, la prostituée parisienne lancée à la recherche de son fils, à Julie de Bona. Et donc celui de Mère Agnès, mère supérieure du couvent de Saint-Paulin, à Audrey Fleurot.

    "Il y avait une évidence émotionnelle sur les trois. Mais j'avoue que j'ai eu une hésitation à un moment donné. J'ai hésité à intervertir Julie et Audrey", a expliqué le réalisateur des Combattantes et du Bazar de la charité à notre micro.

    "Et au bout d'une heure on s'est mis d'accord, pour plein de raisons. Pour Audrey il avait le côté sulfureux. Pour Camille il y avait une sorte de suite logique par rapport à Alice dans Le Bazar, dans le sens où elle passe son temps à se battre pour les autres. Il y avait un vrai parallèle entre Alice et Suzanne. Et Julie avait ce côté très don de soi, ce besoin d'être là pour les autres. C'est quelque chose qu'elle porte en elle".

    JEAN-PHILIPPE BALTEL / TF1 / QUAD DRAMA

    Une explication qui n'a pas manqué de faire réagir Audrey Flerot, qui s'est amusée du fait qu'Alexandre Laurent et la productrice Iris Bucher l'aient rapidement imaginée parfaite dans la peau d'une prostituée : "Je ne sais pas comment je dois le prendre ? (rires). De toute façon quand vous êtes rousse vous êtes la pute. Ça me va très bien, je n'ai aucun souci avec ça. Vous êtes soit pute, soit sorcière. Les deux me conviennent".

    Quant à Julie de Bona, elle avoue sans hésiter que le challenge d'interpréter un personnage aussi sulfureux que Marguerite lui aurait bien plu, même si elle ne peut que louer la prestation de sa partenaire de jeu.

    "J'aurais adoré incarner le rôle d'Audrey, mais je pense que je ne l'aurais pas fait aussi bien qu'elle. Je me dis qu'il faut avoir un sacré tempérament pour jouer tout ça. J'aimerais bien tenter un personnage comme ça un jour, mais est-ce que j'en suis capable ? Audrey m'a vraiment impressionnée".

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