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    Angelopoulos reçoit la Légion d'Honneur

    Théo Angelopoulos, le cinéaste grec, a reçu lundi 8 mars l'insigne d'officier de la Légion d'Honneur à l'Ambassade de France à Athènes.

    Palme d'Or à Cannes en 1998 pour son film L'Eternité et un jour, Theo Angelopoulos a été invité par l'ambassadeur de France en Grèce, Bernard Kessedjian, pour recevoir une distinction du gouvernement français, en présence du Premier Ministre de la Culture grecque et de plusieurs représentants du monde du spectacle et des arts. Le réalisateur est déjà membre de la Légion d'Honneur et officier des Arts et Lettres.

    Theo Angelopoulos a été sacré officier de la Légion d'Honneur, pour la seconde fois, dans son pays natal. Il a étudié le cinéma en France où il a intégré l'IDHEC en 1962 (aujourd'hui la Femis), la prestigieuse école de cinéma de Paris. Il a pu y rencontrer le cinéaste Jean Rouch, le sociologue Claude Lévy-Strauss, et Georges Sadoul, grand critique de cinéma. Même si il n'a pas obtenu son diplôme de l'IDHEC, cela ne l'a pas empêché de devenir l'un des plus grands réalisateurs de notre époque.

    Angelopoulos a tourné 12 films en tout, et quelques uns ont été primés par les plus grands festivals, tel Cannes, Venise et Berlin. Son premier long métrage date de 1970, La Reconstitution dans lequel il joue le rôle d'un journaliste. Il a fait tourner de grands acteurs : Harvey Keitel dans Le regard d'Ulysse en 1995, Jeanne Moreau dans Le pas suspendu de la cigogne (1991), ou bien Isabelle Hupert et Liam Neeson dans Lumières et compagnies (1995).

    M.L.

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