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    La sélection officielle de Cannes 99

    Gilles Jacob a présenté à la presse la sélection Officielle du 52ème Festival de Cannes.

    Dans la très brêve conférence de presse de présentation de la sélection officielle, Gilles Jacob, délégué général du Festival, a souligné le retour de la modernité "qui l'emporte de loin cette année sur le classicisme", avant de préciser que les cinéastes invités "sont des metteurs en scène qui traquent les nouvelles formes, nouvelles formes écrites, nouvelles formes de récit, tout en s'interrogeant sur le monde d'aujoud'hui."

    Les films présentés constituent "une mosaïque de la société actuelle". Beaucoup d'entre-eux traitent de la cellule familiale, des rapports parents/enfants, maris et femmes. "L'émotion a remplacé l'ultra-violence"...

    - En ouverture :

    • Le Barbier de Sibérie de Nikita Mikhalkov (Russie-France-Italie-Tchécoslovaquie) - Hors compétition

    - Clôture :

    • An Ideal Husband d'Oliver Parker (G-B) - Hors compétition.

    - En compétition :

    • Todo sobre mi madre ("Tout sur ma mère") de Pedro Almodovar (Espagne)
    • La Balia de Marco Bellocchio (Italie)
    • Pola X de Leos Carax (France)
    • L'empereur et l'assassin de Chen Kaige (Chine)
    • Rosetta de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Belgique)
    • L'Humanité de Bruno Dumont (France)
    • Felicia's journey (Le voyage de Felicia) de Atom Egoyan (Canada)
    • Kadosh de Amos Gitaï (Israël)
    • 8 1/2 Women de Peter Greenaway (G-B)
    • Ghost dog: the way of the samouraï ("Ghost dog, la voie du Samouraï") de Jim Jarmusch (USA)
    • Kikujiro no natsu ("L'été de Kikujiro") de Takeshi Kitano (Japon)
    • The straight story ("Une histoire vraie") de David Lynch (USA)
    • Nos vies heureuses de Jacques Maillot (France) (1er film)
    • Ghessé hayé kish ("Les contes de Kish") de Mohsen Makhmalbaf, Abolfaz Djalili et Nasser Taghvai (Iran)
    • A Carta de Manoel de Oliveira (Portugal)
    • El Colonel no tiene quien le escriba ("Pas de lettre pour le colonel") de Arturo Ripstein (Mexique)
    • The cradle will rock de Tim Robbins (USA)
    • Le temps retrouvé de Raoul Ruiz (France-Chili)
    • Limbo de John Sayles (USA)
    • Moloch de Alexandre Sokourov (Allemagne-Russie)
    • Wonderland de Michael Winterbottom
    • Love will tear us apart de Yu Lik Wai (Hong Kong)

    Dans la course à la Palme d'or, le match Europe-Amérique sera arbitré par l'Asie :

    - L'Europe obtient 11 films, l'Amérique 6, l'Orient et le Proche-Orient 5.

    Le point fort est en effet une présence asiatique très marquée puisqu'aux 3 films de la compétition (Japon, Chine, Hong-Kong, sans compter l'Iran) s'ajoutent 7 films à "Un certain regard" (Japon, Chine, Taïwan (2 films), Hong-Kong, Inde (2 films), 3 courts métrages coréens en compétition et 3 films à la Cinéfondation (Japon, Corée, Taïwan).

    Ce phénomène marque l'intérêt soutenu du festival pour un continent dont l'évolution actuelle témoigne de vitalité et dont les espaces de création émergent sans cesse de nouveaux pays.

    L'événement : c'est la première fois depuis 25 ans (Le père des filles, de Moshe Misrahi, 1974) qu'Israël a un film en compétition : Kadosh, d'Amos Gitaï.

    Le cinéma français : Quatre films représenteront la France dont la diversité fait bonne figure : trois d'entre eux ont été tournés par de jeunes réalisateurs.

    Ils alimenteront cette génération nouvelle qui, comme Erick Zonca l'an dernier, laisse espérer un futur prometteur.

    Le cinéma américain : un seul film de Studio est en compétition : Limbo, de John Sayles, produit par Columbia.

    Les studios (Universal, 20th Century Fox, Columbia, Disney) sont présents, le plus souvent hors compétition, dans des films de genre comme dans celui du polar revisité par Steven Soderbergh (The Limey), du thriller de charme (Entrapment, de Jon Amiel) de la satire de moeurs (En direct sur ED TV, de Ron Howard ou The Winslow Boy, de David Mamet, à "Un Certain Regard").

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