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    Lille affiche ses courts

    Le 15ème Festival du Film Court de Lille se déroule du 4 au 8 mai dans la capitale des Flandres avec la réalisatrice Véra Belmont comme présidente.

    1999 marque le quinzième anniversaire du Festival du Court-Métrage de Lille. Organisé par les étudiants de l'EDHEC (l'école de commerce du Nord), ce festival est le 3ème festival français des courts-métrages. Se déroulant dans le complexe UGC de la rue de Béthune, le festival accueillera un panorama des dernières Bandes Annonces, une sélection de Films d'Animation (avec notamment le polar futuriste No way), un regard sur les films engagés au service des grandes causes, un hommage à la période allemande de Lubitsch, un tour d'horizon des Cinq sens (Goût, odorat, toucher, vue, ouïe).

    La productrice (La guerre du feu et Farinelli) et réalisatrice (Marquise avec Sophie Marceau, et Rouge baiser avec Charlotte Valandrey), Véra Belmont, aura la lourde tâche de présider le jury du court. Elle sera épaulée par le comédien Manuel Blanc (J'embrasse pas), le réalisateur Etienne Faure (dont la sortie d'In extremis avec Sébastien Roch et Julie Depardieu ne devrait pas tarder), du journaliste-chroniqueur du Nouvel Observateur, François Reynaert, mais aussi de passionnés de court-métrages, Boris Duchesnay (de TPS cinéma), de Gilles Ciment, de l'enseignante de Lille III, Louisette Faréniaux et de la styliste Florence Davoust.

    La sélection des films en compétition reflète 44 films et univers différents, voyageant entre la Grèce (Kafes) et l'Allemagne (La clé), en passant par l'Albanie (Consensus), la France (O'Trouble), la Belgique (J'espère que vous allez bien) ou la République Tchèque (Kavarna). Variant sur des styles d'émotions, tous les genres seront représentés.

    Le Festival verra la naissance du marché Lillois du Film Court, le MALIFIC, créé dans le but d'aider à la distribution du court-métrage. Il se clôturera samedi 8 mai avec la remise des prix (Prix du Jury, du public, de la jeunesse, du meilleur scénario, de la meilleure réalisation, de la meilleure Première oeuvre, et du prix Cinéstar).

    Devenu un art à part entière, le court-métrage est le tremplin idéal pour les réalisateurs en devenir, mais aussi pour les plus confirmés qui adorent se plonger dans cet essai de style totalement envoûtant. Les plus grands cinéastes sont passés par le court ; espérons qu'à Lille, les talents éclateront.

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