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    Les Palmes d'Or : 1960-1969

    Avant l'ouverture du 52ème Festival de Cannes, le 12 mai prochain, Allociné vous propose une rétrospective de toutes les anciennes Palmes d'Or.

    Les Principaux films récompensés à Cannes (1960-1969)

    1960

    Palme d'Or : La Dolce Vita (Italie) de Federico Fellini.

    Jean Rochereau :

    "Pour une âme confinée dans le bien, rendue meilleure au spectacle de La Dolce Vita, combien risquent d'être, par une telle vision, à jamais souillées et perdues ? "

    Gilbert Salachas :

    "La Dolce Vita est aussi, et peut-être surtout, une date décisive dans la carrière de Fellini qui se consacre, dès lors, à l'art de la fresque."

    1961

    Palme d'Or : Viridiana (Espagne) de Luis Bunuel, ex aequo avec Une aussi longue absence (France) de Henri Colpi.

    Jacqueline Michel :

    "Viridiana est une anthologie des oeuvres précédentes de Bunuel. On y retrouve toujours ses obsessions, mais c'est aussi le plus blasphématoire de tous les films, et le plus élégant depuis L'âge d'or."

    (In Le Parisien Libéré - 1961).

    Georges Sadoul :

    "La seule mise en scène qu'ait réalisée Bunuel dans son Espagne natale est profondément espagnole."

    (in Dictionnaire des Films - 1965).

    1962

    Palme d'Or : La parole donnée (O Pagador de Promessas - Brésil) d'Anselmo Duarte.

    Robert Benayoun :

    "Un scénario plein d'astuce y donne les apparences du blasphème à une parabole mystique sans équivoque, avec mauvais prêtre, faux dévôts et crucifixion."

    (in L'Observateur - 24 mai 1962).

    "Un pâle démarquage de Bunuel qui obtint à Cannes une inexplicable Palme d'Or."

    (in Candide - 27 juin 1962).

    1963

    Palme d'Or : Le Guepard (Il Gattopardo - Italie) de Luchino Visconti.

    Freddy Buache :

    "(Visconti) signe avec Le Guepard un chef-d'oeuvre intelligent et populaire qui peut nous redonner confiance dans le destin du septième art."

    (in Le Cinéma Italien d'Antonioni à Rosi - Ed. de la Thièle - 1969).

    Giuseppe Ferrara :

    "Les personnages sont représentés apprêtés et guindés, selon les canons établis du portrait de famille un peu solennel où on vise plus à embellir qu'à mettre les défauts en relief."

    (in Luchino Visconti - Ed. Seghers - 1970).

    1964

    Grand Prix International du Film : Les parapluies de Cherbourg (France) de Jacques Demy.

    Jean-Louis Bory :

    "Cela me paraît indiscutable : la grâce est descendue sur ce film. (...) On sort de la salle les épaules moins lourdes. On voudrait chanter, et qu'on vous parle en chantant."

    (in Arts - 26 février 1964).

    "Ces Parapluies mettent un bon quart d'heure avant de s'ouvrir. Il s'agit de tenir jusque-là. Ensuite, on tombe ou on ne tombe pas sous le charme..."

    (in Minute - 27 février 1964).

    1965

    Grand Prix International du Film : Le Knack... et comment l'avoir (The Knack, and How to Get It - Grande-Bretagne) de Richard Lester.

    Henry Chapier :

    "The Knack répond parfaitement à la mentalité d'une jeunesse qui a envie de jeter par-dessus bord, idées reçues et conventions apprises."

    (in Combat - 7 juillet 1965).

    "Il décevra peut-être ceux qui aiment les films construits. Mais il enchantera tous ceux qui cherchent au cinéma, le fantastique, la bonne humeur, l'imagination, le rythme."

    (in Les Echos - 1965).

    1966

    Grand Prix du XXème Anniversaire du Festival. Un homme et une femme (France) de Claude Lelouch, ex aequo avec Ces messieurs-dames (Signore e Signori - Italie) de Pietro Germi.

    Henri Chapier :

    "Une addition d'éléments jolis, frais et gentils, cela ne suffit pas à faire un film..."

    (in Combats - 11 mai 1966).

    Robert Chazal :

    "Lelouch a réussi, le premier, le film d'une totale spontanéité que tant d'autres jeunes ont cherché à faire sans y réussir : un merveilleux roman d'amour à coeur ouvert."

    (in L'Avant-Scène Cinéma - décembre 1966).

    1967

    Grand Prix International du Festival : Blow Up (Grande-Bretagne) de Michelangelo Antonioni.

    Samuel Lachize :

    "Le miracle est qu'on sort de ce film abasourdi, inquiet, mais plus lucide qu'avant. Sans doute est-ce là la mission du cinéma qui se sert du rêve pour nous empêcher de rêver et nous remettre les pieds sur terre."

    (in L'Humanité - 24 mai 1967).

    Pierre O'Terry :

    "Antonioni s'efforce de cerner une réalité qui n'existe pas. Il se pose des tas de problèmes sur des gens qui n'en ont aucun. (...) Nous quittons la salle sans inquiétude et sans angoisse, avec le sentiment d'avoir été frustrés de quelque chose d'essentiel."

    (25 mai 1967).

    1969

    Grand Prix International du Festival : If (Grande-Bretagne) de Lindsay Anderson.

    Henri Pierre :

    "Peu importe si le tableau qu'en fait Anderson ne correspond plus exactement aux écoles d'aujourd'hui. En fait, son école est un microcosme de la société contemporaine comme il la voit."

    (in Le Monde - 28 décembre 1969).

    "Malgré des qualités évidentes, (If) manque de sincérité, et noie sous l'esthétisme gratuit et une fausse violence, des problèmes de génération autrement passionnants à étudier qu'au travers de cette lourde allégorie."

    (in Combat - 3 juin 1969).

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