Mon compte
    Les Palmes d'Or : 1990-1998

    Avant l'ouverture du 52ème Festival de Cannes, le 12 mai, Allociné vous propose une rétrospective de toutes les anciennes Palmes d'Or.

    Les principaux films récompensés à Cannes (1990-1998)

    1990

    Palme d'Or : Sailor et Lula (Wild At Heart - USA) de David Lynch.

    Nicolas Saada :

    "Wild at heart pourrait être le cauchemar psychédélique d'un Orson Welles qui aurait abusé des épices de la planète Arakis de Dune."

    (in Les Cahiers du Cinéma - 1990).

    Gérard Pangon :

    "Sailor et Lula repose sur de faux prétextes. Au-delà des images impressionnantes et des sons tonitruants, le spectateur ressent un arrière-goût amer : celui de s'être fait jouer."

    (in Télérama - 1990).

    1991

    Palme d'Or : Barton Fink (USA) de Joël et Ethan Cohen.

    Nicolas Saada :

    "Barton Fink est un choc authentique, dont les images restent imprimés pour longtemps dans la mémoire."

    (in Les Cahiers du Cinéma - 1991).

    Claude-Jean Philippe :

    "Sommes-nous dans une comédie ou bien dans un drame sanglant? Le film trace la chaîne implacable, sans nous orienter vraiment à cet égard."

    (in France-Soir - 1991).

    1992

    Palme d'Or : Les meilleures intentions (Den Goda Viljan - Suède) de Bille August.

    Yann Tobin :

    "On a trop vite parlé d'académisme : aucune rhétorique inutile n'encombre le film. (...) Bille August rend un hommage émouvant et respectueux à Bergman (...). Sensibilité de son interprétation, beauté de sa photo, cohérence de son récit..."

    (in Positif - 1992).

    Claude-Marie Trémois :

    "La caméra de Bille August, elle, n'entrouvre aucun abîme. Sa mise en scène est bouclée, verrouillée, sans faille. (...) Pas un de ces manques, pas une de ces béances qui aspirent le spectateur."

    (in Télérama - 1992).

    1993

    Palme d'Or : (ex aequo) : La leçon de piano (The Piano - USA) de Jane Campion et Adieu ma concubine (Bawang Bieiji - Chine) de Chen Kaige.

    Danièle Heymann :

    "La leçon de piano est un film qui a tout pour lui comme certains êtres ont tout pour eux, la beauté et l'intelligence, l'émotion et la grâce."

    (in Le Monde - 1993).

    Claire Clouzot :

    "Dans une symphonie sombre et sauvage, Jane Campion orchestre mutismes et cris d'effrois : la forêt qui gémit, la touche qu'on enfonce, la boue."

    (in Biba - 1993).

    1994

    Palme d'Or : Pulp Fiction (USA) de Quentin Tarantino.

    Thomas Sotinel :

    "Certaines scènes, certains plans même, sont coupés en leur milieu d'un écran noir, comme les séries hollywoodiennes lorsqu'elles passent en Europe, sans interruption publicitaire. Un petit catalogue ironique et tendre de l'exportation des produits américains, alimentaires et cinématographiques et de leurs mutations en cours de trajet. De quoi faire un court-métrage, peut-être."

    (in Le Monde - octobre 1994).

    Philippe Rouyer :

    "Une leçon de cinéma pour rappeler qu'action et rythme survolté n'excluent pas sobriété."

    (in Positif - octobre 1994).

    1995

    Palme d'Or : Underground (France/ex-Yougoslavie) d'Emir Kusturica.

    Olivier de Bruyn :

    "Entre comédie baroque et réflexion sur la manipulation, Underground est tout simplement un très grand film."

    (in L'Evénement du Jeudi - octobre 1995).

    Alain Finkielkraut :

    "Le jury de Cannes a porté aux nues la version rock, branchée et américanisée de la propagande serbe la plus radoteuse et la plus mensongère."

    (in Le Monde - 2 juin 1995).

    1996

    Palme d'Or : Secrets et mensonges (Secrets And Lies - Grande-Bretagne) de Mike Leigh.

    Marie-France Dupagne :

    "Secrets and lies est un vrai bijou de sensibilité alliant humour et tragédie dans une précision extrême et une humanité bouleversante."

    (in Grand Angle - n°198 de novembre 1996).

    Claude Baignères :

    "Le résultat est un film constamment drôle et dramatique joué par des comédiens qui ont la tête de leur emploi et dont le naturel fulgurant nous rappelle les lointains miracles du néoréalisme italien."

    (in Le Figaro - le 12 mai 1996).

    1997

    Palme d'Or : L'anguille (Japon) de Shohei Imamura, ex aequo avec Le goût de la cerise (Iran) d'Abbas Kiarostami.

    Didier Peron :

    "Le Goût de la cerise pratique un montage incroyablement subtil entre le petit et le grand, le zéro et l'infini, va et vient du détail au tableau, bouleversant toutes les perspectives, et nous laisse à peu près dans cet état d'enfance émerveillé."

    (in Libération du 19 mai 1997).

    Aurélien Ferenczi :

    "Une affirmation de la toute puissance du spetième art contre toutes les censures : ça valait bien une Palme d'Or !"

    (in Télérama - 1997).

    1998

    Palme d'Or : L'éternité et un jour(Grèce) de Theo Angelopoulos.

    Alain Masson :

    "Admirer est un exercice de la pensée. Qui pourrait donc s'ennuyer un seul instant en voyant L'éternité et un jour ?"

    (in Positif - n°453, novembre 1998)

    "130 minutes de dérives existentielles où le cinéastre grec surenchérit dans la lenteur et la sophistication, et recycle ses éternelles mythologies."

    (in Studio , n°135 - juin 1998)

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top