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    George Miller revient à Cannes

    Déjà juré en 1988, le réalisateur australien George Miller débarque à nouveau sur la Croisette pour accomplir une seconde fois cette tâche.

    Le parcours de George Miller est un rien atypique dans le milieu cinématographique. Né à Chinchilla en Australie, il suit une formation de médecin avant de se tourner vers la réalisation. Mais durant tout son internat, il s’intéresse déjà au cinéma en tournant des courts métrages avec son ami Byron Kennedy.

    En 1979, les deux comparses font une entrée fracassante dans le 7ème Art avec Mad Max. Film fauché, radicalement violent et censuré, il devient immédiatement culte dans le monde entier. Encouragé par le succès de ce premier long métrage, George Miller approfondit le personnage de Max le guerrier de la route en réalisant deux autres films : Mad Max 2 (1982) et Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre (1985). Malheureusement, Byron Kennedy, lors d’un repérage du troisième volet de la trilogie, se tue dans un accident d’hélicoptère.

    Passé une période d’inactivité, George Miller s’expatrie aux Etats-Unis au milieu des années 80 pour réaliser Les Sorcières d’Eastwick. Eprouvé durant le tournage par les caprices des stars (Jack Nicholson, Cher, Michelle Pfeiffer, Susan Sarandon), George Miller conserve un mauvais souvenir de cette expérience. Il reprend le chemin des plateaux seulement en 1992 pour Lorenzo, un drame pour lequel il est nominé aux Oscars dans la catégorie du Meilleur Scénario Original. Trois ans plus tard, George Miller fait de nouveau parler de lui en tant que producteur avec Babe. Ce film obtient sept nominations aux Oscars parmi lesquelles le Meilleur Film et la Meilleure Adaptation.

    Il en réalise en 1998 la suite, Babe : Le cochon dans la ville. Pour reprendre la subtile analyse du magazine "Première", George Miller "manifeste dans ses films aussi bien que dans ses déclarations, une compréhension extrêmement subtile du langage cinématographique". David Cronemberg, le président du jury, pourra s'appuyer sans problème sur la présence du cinéaste australien, jugée comme "un atout décisif". C.V

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