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    Cradle Will Rock

    Allociné vous présente une revue de presse des films en compétition du 52ème Festival de Cannes : "Cradle Will Rock" de Tim Robbins.

    Cradle Will Rock

    • de Tim Robbins
    • avec Hank Azaria, Joan et John Cusack, Vanessa Redgrave, Susan Sarandon, Emily Watson, John Turturro, Ruben Blades
    • Compétition officielle - USA
    • Comédie dramatique
    • 2h13

    L'histoire

    New York 1936, une période agitée où les artistes se battent pour leur liberté d'expression. alors que les grands indsutriels soutiennent les régimes fascistes naissants en Europe et que les programmes gouvernementaux pour l'emploi sont assimilés à la propagande communiste, les syndicats se révoltent et manifestent à travers le pays. Parallèlement New York connait une révolution culturelle importante. C'est dans ce contexte qu'un jeune metteur en scène de 22 ans, Orson Welles, monte sa pièce la plus controversée "The Cradle will rock"...

    Revue de presse

    "(...) une comédie boursouflée, caricaturale et démagogique qui n'échappe à aucun des travers des productions hollywoodiennes : c'est le Maccarthysme vu par Walt Disney !"

    Philippe Dupuy - Nice-Matin - 19/05/99

    "Pour maîtriser un tel kaléidoscope, il aurait peut-être fallu un metteur en scène d'une autre trempe que Tim Robbins. Bien que décevant, Cradle Will Rock demeure un projet estimable. Dans ses meilleurs moments, le film offre une vision assez effrayante du climat de suspicion anticommuniste qui régnait aux Etats-Unis et qui préfigure le maccarthysme."

    Samuel Blumenfeld - Le Monde - 20/05/99

    "Tout est fait pour faire vibrer le spectateur, c’est plein de bons sentiments et de symbolique lourdingue. Cradle Will Rock est un blockbuster honteux, et sa défense de la liberté d’expression frise le consensuel et le conventionnel.

    Chronic'Art - 20/05/99

    "Tim Robbins élève la démagogie à la hauteur d'une oeuvre d'art. Bien sûr, son film n'est pas dénué de qualités purement cinématographiques : il sait remuer les foules devant sa caméra et surtout réaliser un montage qui martèle les temps forts de l'inextricable fouillis de son propos rétro-révolutionnaire."

    Claude Baignères - Le Figaro - 19/05/99

    D.P

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