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    Peur bleue pour John Travolta

    Pilote de son propre Jet, John Travolta s'est fait des frayeurs, atterrissant en urgence sur l'aéroport de Boston, suite à un problème de réacteurs.

    SOS. Tour de contrôle de Boston ? Ici John Travolta. Demandons atterrissage d'urgence. Un moteur ne répond plus !

    Ce n'est pas le synopsis du prochain film catastrophe de John Travolta. Mais, à peu près, ce que les contrôleurs aériens de l'aéroport Logan International de Boston ont du entendre dans leurs casques, le 12 septembre dernier.

    L'acteur américain a ainsi été obligé d'atterrir de tout urgence, à 15h30 (19h30 GMT), sur le tarmac de l'aéroport de Boston, après la surchauffe et l'extinction d'un moteur.

    Dans le Boeing 707 privé de la vedette de Pulp Fiction, huit personnes avaient pris place pour effectuer la liaison Los Angeles – Bangor, petite bourgade du Maine où Travolta atterrit régulièrement lorsqu'il se rend dans sa maison située dans l'île de Isleboro, à une trentaine de kilomètres de Bangor.

    Après avoir été débarqué sans encombres, John Travolta et ses passagers sont repartis au bord d'un autre avion. Le porte-parole de l'aéroport n'a pas confirmé si l'acteur était lui-même aux commandes de son jet.

    Titulaire de la licence de pilotage depuis l'âge de 16 ans, il possède, à l'instar de ses collègues, Tom Cruise ou Arnold Schwarzenegger, son propre aéronef. Ce qui a l'avantage de ne pas se rendre tributaire des retards sur les lignes aériennes régulières, et donc de s'affranchir en toute quiétude de l'espace et du temps.

    A l'heure où les Américains ont encore en mémoire le tragique crash aérien qui a endeuillé le clan Kennedy, cet été, avec les disparitions de l'héritier de JFK, John-John, ainsi que de sa femme et de sa belle-sœur, l'atterrissage d'urgence de John Travolta a jeté un froid. Cette mésaventure, qui heureusement se termine bien, relance en tout cas la polémique qui circule actuellement sur les risques encourus par les vedettes du show-biz à prendre les manettes et mettre les gaz. Polémique renforcée par la colère de certains riverains des collines de Los Angeles, se plaignant régulièrement du balai incessant de certains jets de vedettes, qui, pour le plaisir, survolent certaines zones non autorisées.

    Pilote chevronné et fou d'aviation, au point d'avoir prénommé son fils Jett, John Travolta manie le manche à balai avec une telle dextérité qu'une enquête a été ouverte par l'Administration Fédérale de l'Aviation pour enquêter sur ses entraînements aériens trop enthousiastes. L.B

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