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    Traumatisant Scream

    Après la visionnage de "Scream", une Australienne de 10 ans a pété les plombs et se fait soigner dans un hôpital psychiatrique. Inquiétant, non ?

    Scream, danger pour la santé ?

    Les parents d'une jeune Australienne de 10 ans en sont encore tout retournés. Leur progéniture a été hospitalisée dans un hôpital psychiatrique. La faute à Scream, le premier opus du célèbre film d'horreur de Wes Craven.

    Les faits sont des plus surprenants : la fillette avait convié pour son anniversaire quelques camarades de classe. Entre le gâteau et les cadeaux, ils ont visionné la cassette vidéo de ce long métrage gore. Et là, patatrac. Le point de départ d'un dérèglement comportemental.

    Les parents n'ont plus reconnu leur petite fille chérie. En deux semaines, elle a subi un désordre psychologique important, souffrant d'hallucinations, de pertes de repère et d'excès de violence. Elle n'a pas hésité à attaquer sa mère, a arraché avec ses dents les courroies du chariot de l'ambulance et a tenté de grimper sur une voiture en marche, confondant les phares arrières avec du sang.

    Ces troubles neurologiques ont conduit les parents à admettre leur fille au pavillon psychiatrique de l'Hôpital Royal de Melbourne.

    Selon le journal dominical Herald Sun, le cas de cette fillette est la première manifestation connue en Australie d'une psychose passagère directement liée au visionnage d'une vidéo violente. Le psychiatre Campbell Paul confirme la possibilité d'un lien de cause à effet entre le film et l'altération psychique de l'enfant, et ignore le temps qu'allait durer cette perturbation mentale, pouvant mettre des semaines à disparaître.

    Après cet incident, le directeur de l'école de la fillette a envoyé un courrier aux parents des enfants invités à cet anniversaire, leur proposant des consultations afin de déceler tous les comportements à problèmes.

    Cette mésaventure relance le récurrent débat sur la violence à l'écran, et sur ses effets néfastes. Les récents massacres dans les lycées américains doivent inciter Hollywood à une plus grande prudence et à une réflexion aiguë sur cette "culture de la mort", ancrée dans les esprits des ados à travers le cinéma, la télévision, la musique ou les jeux vidéos.

    L.B avec A.F.P

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