Le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a décerné samedi le Grand prix de la compétition internationale à la réalisatrice suisse Esen Isik pour Le père volé et le Prix spécial du jury à la Française Souad El-Bouhati pour Salam.
Soixante et onze films d'une cinquantaine de pays ont été présentés au cours de la 22e édition de cette compétition qui a mis en valeur un intérêt croissant des professionnels pour le format court avec plus de 2000 accréditations.
De son côté, le succès auprès du grand public ne s'est pas démenti avec plus de 120.000 entrées en neuf jours, soit un chiffre stable par rapport à l'an dernier.
Les réalisatrices ont été particulièrement mises à l'honneur en obtenant les trois premiers prix de cette édition.
Outre Le père volé, qui aborde le thème de la relation père-fils à travers l'histoire d'un petit garçon dont le père a été enlevé par la police secrète, et Salam, qui met en scène le retour au Maroc d'un retraité, In living memory de l'Irlandaise Audrey O'Reilly a reçu le prix du public.
Le travail de Souad El-Bouhati, âgée de 38 ans, et dont Salam était le premier film, a aussi obtenu le Grand prix de la compétitionnationale.
Au niveau international, les autres prix sont allés au Britannique David Lodge pour la Comtesse de Castiglione (prix de de la recherche et de Canal+), au réalisateur macédonien Mitko Panov pour Le pré (prix de la meilleure création sonore), au Néerlandais Eric Steegstra pour Métro (meilleur film d'animation), à la Britannique Sarah Gavron pour Perte de contact (prix de la jeunesse), et au Britannique Richard Clark pour Affamé (prix de la presse).
A.F.P
