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    Le Festival de Paris 2000

    La capitale française et la cité des anges vont se jumeler le temps du Festival du Cinéma de Paris.

    La ville-lumière et la cité des anges vont se "jumeler" par cinéma interposé pour quelques jours de printemps, à l'occasion du Festival du Film de Paris qui présente du 27 mars au 3 avril une soixantaine de films sur les Champs-Elysées.

    Faye Dunaway, la star de Bonnie and Clyde et Network, entourée notamment de Danièle Thompson, Michèle Laroque, Eric Serra et Erick Zonca, préside le jury qui décernera le grand prix à l'un des neuf films en compétition. Mais comme la "Bonnie" d'Arthur Penn remettra à Clyde/Warren Beatty un Oscar le 26 au soir à Hollywood, la star assumera la présidence avec un jour de retard.

    La délégation américaine - on attend Jack Valenti, le patron de la Motion Picture Association of America (MPAA) et Francis Coppola est espéré - sera reçue aussi bien à la Mairie de Paris qu'à l'Elysée et une conférence réunira à la Sorbonne les "ambassadeurs" du cinéma français et américain.

    Mais la fête sera surtout sur les écrans du Gaumont Marignan, le "palais" du festival qui, après avoir longtemps bourlingué de cinéma en théâtre, prend de l'ampleur pour l'édition 2000 en monopolisant les six salles du complexe, soit 1.800 places par séance. C'est là qu'Oliver Stone donnera le coup d'envoi avec L'enfer du dimanche, un film sur le football américain et les nouveaux "gladiateurs du stade".

    Alexandre Arcady baissera le rideau au Palais des Congrès, fort de 3.800 fauteuils, avec "Là-bas...mon pays", l'histoire d'un journaliste français (Antoine de Caunes) rattrapé par son passé algérien, présenté en avant-première.

    Entre ces deux temps forts, le festival proposera d'autres avant-premières comme A tombeau ouvert de Martin Scorsese avec Nicolas Cage et Patricia Arquette, Simpatico avec Nick Nolte et Sharon Stone, Le prof d'Alexandre Jardin... mais aussi des "découvertes" et des "films décalés".

    A côté de la compétition officielle ouverte aux premiers ou deuxième longs métrages, une douzaine de films (français, tadjik, chinois, iranien, américain, australien...) sont candidats au prix Sheaffer du public et cinq films d'auteur, qui n'ont pas encore de distributeur, sont candidats au prix de la presse. Enfin un jury, présidé par l'actrice Elsa Zylberstein, décernera le prix Carte Noire du court-métrage.

    Dans "la ville la plus cinéphage du monde", selon Daniel Toscan du Plantier, président de la manifestation, le festival propose des films pour tous les goûts et tous les âges : de 9h30 le matin pour les plus jeunes, avec La vache et le président de Philippe Muyl, à 22h30 avec Lies de Jang Sun-Woo, un sulfureux film coréen sado-masochiste, censuré dans son pays, en passant par un coup de projecteur sur le jeune cinéma espagnol.

    Outre les projections, le festival propose des rencontres autour de grands noms (Oliver Stone, Charlotte Rampling à l'affiche de Signs and Wonders, Fabrice Luchini, Vincent Perez...), des débats avec de jeunes talents (Isabelle Carré, Marie Gillain, Marion Cotillard...), des discussions avec les équipes des films, des ateliers scénario avec la revue Synopsis et bien d'autres attractions.

    Un pass à 50F (40F pour les moins de 25 ans) donne accès à toutes les projections pour une journée et un pass à 200F (150F pour les moins de 25 ans) donne accès à la semaine entière. (Rens:www.worldonline.fr ou tel: 08 25 82 68 25).

    A.L.

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