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    Sam Mendes de retour au théâtre

    Après avoir gagné pratiquement toutes les récompenses avec son tout premier film "American Beauty", le réalisateur Sam Mendes revient au théâtre.

    Bien qu'il ait signé un film couronné par cinq Oscars, le réalisateur Sam Mendes ne souhaite pas profiter de l'aubaine pour signer un contrat juteux. "Si j'avais signé un contrat d'exclusivité avec Dream Works, j'aurais pu avoir des millions. Mais je suis très attaché à ma liberté.".

    Spielberg, considéré comme le mentor de Mendes, a même proposé à son protégé un premier contrat d'un montant de 398.700 $. Mais Mendes a refusé l'offre pour se consacrer au théâtre.

    Mendes a décidé de prendre du recul ("Je ne désire pas faire partie du sérail hollywoodien") et de revenir à ses premières amours.

    De retour à Londres, Sam Mendes a regagné le London's Donmar Warehouse, le théâtre où triompha Nicole Kidman, dénudée le temps d'une pièce, "La Chambre bleue" d'Arthur Schnitzler mise en scène par Mendes.

    Le metteur en scène tente actuellement de convaincre l'héroïne de Eyes Wide Shut de reprendre son rôle dans la pièce du dramaturge autrichien. Il se déclare confiant sur ses chances d'y parvenir.

    Nicole Kidman n'est pas la seule vedette que Sam Mendes aimerait voir évoluer sur les planches du théâtre londonien. Il souhaiterait diriger Annette Bening, déjà présente dans American Beauty.

    Cependant, l'épouse de Warren Beatty, qui attend un quatrième enfant, avoue son intention de mettre sa carrière entre parenthèse pendant quelque temps. Mais Mendes est patient et déclare "Je ne sais pas, ça prendra peut-être dix ans (...), mais j'aimerais vraiment l'amener ici.

    Le metteur en scène de l'année a beau attendre, il n'en reste pas pour autant inactif. Il prépare actuellement la production de "Twelfth Night" de Shakespeare, avec l'aide de Steven Spielberg.

    Le réalisateur de La Liste de Schindler alloue chaque année, à travers DreamWorks (producteur d'American Beauty), près de 200.000 $ au London's Donmar Warehouse.

    Le retour de Mendes derrière la caméra n'est donc pas pour demain. Il aime citer l'exemple d'Anthony Minghella, Oscar 97 du Meilleur réalisateur pour Le Patient anglais, qui attendit plus de trois ans avant de réaliser Le Talentueux Mr. Ripley.

    V.G

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