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    Marc Lévy apprécié par le 7e Art

    L'écrivain Marc Lévy a reçu dimanche à Deauville le prix littéraire pour Et si c'était vrai, roman dont Steven Spielberg a déjà acquis les droits.

    Après avoir été la coqueluche médiatique de l'hiver avec son premier roman, voilà que Marc Lévy fait sa rentrée sous les projecteurs de l'actualité cinématographique. L'auteur de Et si c'était vrai a reçu dimanche 3 septembre le Prix Littéraire du 26e Festival du cinéma américain de Deauville. Le Français de 38 ans a été honoré d'un prix initialement destiné à la diva du polar Patricia Cornwell.

    C'est le premier roman de Marc Lévy Et si c'était vrai qui a fait l'objet de cette attention honorifique. Le Prix Littéraire du festival normand n'est qu'un nouveau signe de succès pour Marc Lévy qui cumule les points avec une aisance tout à fait insolente. Il avait écrit ce livre pour son fils, le voilà qui caracole en haut des ventes. Le phénomène médiatique prend de l'ampleur avec le rachat des droits par Steven Spielberg après la foire du livre de Francfort.

    A l'époque, Et si c'était vrai n'est encore qu'un simple manuscrit. Steven Spielberg tombe sur cette histoire d'amour entre l'architecte Arthur et Lauren, une jeune femme plongée dans un coma irréversible. Le roi d'Hollywood décroche son combiné et téléphone pendant des heures avec Marc Lévy. Le frenchman à la plume facile indique avoir "eu ensuite une réunion de 4 heures dans son bureau aux Etats-Unis, nous avons alors évoqué les conditions d'adaptation".

    Au terme d'une féroce bataille avec les majors américaines c'est finalement à la DreamWorks de Spielberg et Jeffrey Katzenberg qu'échoient les droits du livre en novembre 1999 – moyennant 2 millions de dollars. Un premier scénario devrait voir le jour en début d'année prochaine. Pour l'heure, aucun réalisateur n'est encore attaché ni même ouvertement envisagé pour le projet.

    De son côté, Marc Lévy s'est déjà laissé prendre par le virus cinématographique et c'est à son tour lancé dans l'écriture d'un scénario. Et pour peu qu'il ait autant de succès que son premier roman, on peut lui prédire un bel avenir dans le gotha du celluloïd.

    M.C.B. avec AFP

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