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    Sarah Jessica Parker se met à nu

    A l'occasion de la sortie de "State and Main", Sarah Jessica Parker est revenue sur le problème de la nudité à l'écran et sur une de ses mésaventures

    Epinglé par le film State and Maine, le microcosme hollywoodien y montre un nouveau visage, plus sombre et plus cynique. Et quand la fiction rejoint la réalité, Sarah Jessica Parker témoigne.

    Au centre des propos de la comédienne, donnés lors d'une interview pour l'édition dominicale du Philadelphia Inquirer, le problème de la nudité à l'écran.

    Ecrit et réalisé par David Mamet (scénariste de Hannibal et de Ronin), State and Main met en scène l'invasion d'une petite ville du Vermont par une équipe de cinéma. Entre des habitants qui se laissent séduire par les projecteurs et la tentative de corruption du scénariste intègre Philip Seymour Hoffman (Le Talentueux Monsieur Ripley) par les véreux producteur et réalisateur du film, incarnés par David Paymer (City Hall) et William H. Macy (Magnolia), State and Main tape allègrement sur le petit monde du show-business.

    Véritable satire du monde hollywoodien, State and Main est, selon Sarah Jessica Parker, un film qui sonne incroyablement juste par rapport à la réalité de l'industrie cinématographique.

    Le personnage de Claire Wellesley, qu'elle interprète dans ce film, rechigne à tourner nue bien qu'elle l'ait déjà fait auparavant. S'en suit un véritable harcèlement de la part de l'équipe du film pour la forcer à se dévêtir devant la caméra.

    Et dans la réalité, l'héroïne de la série Sex and the City a failli connaître le même type de mésaventure. Malgré son contrat très explicite concernant sa nudité à l'écran, Sarah Jessica Parker a vu des producteurs exercer sur elle une pression désagréable afin de pouvoir la filmer dans la tenue d'Eve. En vain...

    "Les producteurs ont mal lu mon contrat. Et la nuit précédente, quand ils plaisantaient à propos du fait que j'allais tourner nue le lendemain, et que j'ai dit ‘Non, je ne le serai pas', et qu'ils m'ont dit ‘Si tu vas l'être' et que j'ai répondu 'Non, vraiment, je ne le fais pas', une mauvaise ambiance, vraiment désagréable, est née de cela".

    La comédienne ne souhaite pourtant pas préciser le nom du film et les noms des fameux producteurs. Elle se contente de donner une approximation de l'époque de l'affaire, à savoir quelques années. "Je dois garder tout ça pour mon livre", plaisante t-elle. "Et je me souviens du nom de chaque personne impliquée, et il y a de grands noms ! Mais c'était une bonne petite leçon de vie...Vous commencez véritablement à comprendre l'idée de harcèlement et de ce que cela signifie pour les gens qui travaillent dans ce milieu".

    Loin des idées d'un monde fabuleux de la célébrité, Sarah Jessica Parker donne à travers ce témoignage un aperçu critique du quotidien dans le monde terrible du show-business.

    A la mise en lumière de ces informations, une seule solution s'impose pour protéger les actrices américaines de tout harcèlment moral ou physique : sortez couvertes...

    Y.S. avec AP

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