Mon compte
    Dolores Chaplin

    Elle avoue que son nom l'a peut-être parfois desservie. Dolores Chaplin, à l'affiche de "Laissons Lucie faire", se livre dans son "Parole de Star".

    AlloCiné : si vous n'aviez pas été actrice, qu'auriez-vous fait ?

    Dolores Chaplin : meneuse de revue (rires).

    Votre premier souvenir cinématographique

    Dumbo, de Walt Disney.

    Votre comédienne de référence

    (Elle hésite). Ava Gardner et Romy Schneider. Ce sont des femmes belles, fortes et émouvantes. Elles ont tout à mes yeux.

    Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour

    Je n'ai pas de souvenir précis. Chaque instant de ma vie de comédienne est un très bon souvenir.

    Votre plus grand regret à ce jour

    Pulp Fiction. J'avais fait des essais pour incarner le rôle de la fiancée de Bruce Willis. Celui que joue finalement Maria de Meideros. Mais malheureusement j'étais trop jeune pour interpréter ce personnage.

    Votre plus grand désir professionnel

    Je suis à la recherche de rôles très divers me permettant de développer une belle palette d'émotions.

    Votre film de chevet

    L'arrangement, d'Elia Kazan, avec Faye Dunaway et Kirk Douglas.

    Votre première réplique

    Des larmes ! Je sanglotais dans un film de Wim Wenders (ndlr: Jusqu'au bout du monde, 1991). La scène a d'ailleurs été quelque peu coupée au montage.

    Votre premier casting

    Je ne me souviens plus. Pendant plusieurs années, j'étais terriblement nerveuse lors de chaque casting. J'avais l'impression qu'il s'agissait toujours du premier. Résultat : je ne sais plus lequel fut vraiment le premier.

    Votre talent caché

    (Rires) Je suis sûre que j'ai un talent, mais puisqu'il est caché je ne l'ai pas encore trouvé... Mais j'ai beaucoup de talents non cachés... Je sais dessiner par exemple.

    La rencontre déterminante de votre carrière ?

    Je l'attends encore, (elle sourit).

    En résumé, “Laissons Lucie faire"

    Une comédie sentimentale. Les personnages s'interrogent sur leur vie amoureuse. Mon personnage est une étudiante qui s'est toujours consacrée à ses études et n'a pas de vie amoureuse. Et justement, elle se pose des questions. Elle aspire à connaître l'amour. Elle prend conscience qu'elle ne connaît rien des hommes. Je me suis servie de ma propre timidité lorsque j'étais adolescente pour incarner ce rôle. Les personnages sont décalés par rapport à la réalité. Le film lui-même est décalé, presque intemporel.

    Entre votre premier film avec Wenders et ce dernier film avec un réalisateur débutant, Emmanuel Mouret, que retirez-vous de ces deux expériences ?

    Ce qui compte, ce n'est pas tant l'expérience, mais la volonté, l'énergie du réalisateur. Ma soeur, Carmen, a rencontré Quentin Tarantino à ses débuts. Il n'avait encore rien fait au cinéma. Elle m'a raconté qu'il avait l'air illuminé, totalement absorbé par un scénario qu'il venait d'écrire. Je pense qu'il a gardé cet enthousiasme. Il fait les films qu'il veut faire. On lui donne, certes, les moyens de les réaliser. Mais je crois que c'est sa détermination qui a payée. Les grands cinéastes gagnent juste en assurance. Ils n'ont plus à se battre pour trouver de l'argent. Bien que ce ne soit pas toujours le cas.

    L'ambiance sur le tournage

    Le tournage à Marseille a été agréable. L'ambiance était très créative. Mais le fait qu'Emmanuel Mouret soit à la fois acteur et réalisateur compliquait parfois les choses. J'ai eu très froid sur ce tournage. J'avais toujours les lèvres bleues ! Je devais boire du thé pour les réchauffer. Nous tournions en octobre et le film était censé se dérouler en été.

    Vous avez fait assez peu de films. C'est un choix ?

    Je suis assez difficile sur les scénarios. Je veux faire les bons choix. Mais peut-être que mon nom fait un peu peur. Et puis je n'étais pas non plus accablée par les scénarios. Les choses ont l'air de changer.

    Votre prochain projet

    C'est secret. Mais vous en saurez plus bientôt.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top