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    Samuel Le Bihan

    Nouvelle coqueluche du cinéma français, Samuel Le Bihan revient sur le tournage du "Pacte des loups", de Christophe Gans, dans son Parole de Star.

    Allociné : si vous n'aviez pas été acteur, qu'auriez-vous fait ?

    Samuel Le Bihan : mécanicien.

    Votre premier souvenir cinématographique

    Le jour le plus long. J'avais quatre ans. Mon oncle jouait les baby-sitters. Plutôt que de me garder à la maison, il m'avait emmené voir ce film au cinéma.

    Votre acteur de référence

    Bruce Willis (Il rit). Je me suis fait la boule à zéro pour essayer de l'imiter ! Non, je plaisante. Robert De Niro est peut-être mon acteur favori.

    Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour

    Difficile d'en sortir un du lot. Je dirais le jour où j'ai repris la pièce Occupe-toi d'Amélie à la Comédie-Française. J'ai eu très peu de temps pour me préparer. Une expérience très intense.

    Votre film de chevet

    L'homme de Rio. Tout m'a plu dans ce film : le ton, l'humeur, le dépaysement, le jeu de Jean-Paul Belmondo.

    Votre plus grand désir professionnel

    Tourner avec François Truffaut. C'est plutôt compromis...

    La rencontre déterminante de votre carrière

    (Il hésite) Bertrand Tavernier (ndrl : Ensemble ils ont tourné Capitaine Conan, sorti en 1996).

    Votre première réplique

    C'était pour la télévision, dans un sketch. Je devais dire à Florent Pagny : ”Alors t'es parti au service des sports maintenant ?. (Il éclate de rire) Pas vraiment passionnant, n'est-ce pas ?

    Votre premier casting

    Un mauvais souvenir. J'avais répondu à une annonce dans Libération. Annonce qui s'est avérée bidon. J'y suis allé avec un copain et on nous a demandé de nous déshabiller ! On a filé...

    En résumé “Le Pacte des loups”

    En deux mots, c'est l'histoire de la bête du Gévaudan.

    Votre rôle

    Je joue un chevalier de retour des Amériques. Mon maître, sur demande du roi, m'envoie enquêter sur une série de meurtres mystérieux. Meurtres commis visiblement par une bête sauvage. Je mène cette enquête de façon très minutieuse, à l'image de ce que ferait aujourd'hui le FBI. Mon personnage prend des mesures, des empreintes des traces. Son travail s'apparente aussi à celui d'un naturaliste et d'un botaniste.

    Un souvenir particulier du tournage

    J'en ai beaucoup. Mais si je devais en retenir un ce serait le tournage des scènes de combat à 1 500 mètres d'altitude, au mois de mars, dans les Pyrénées. Nous avons reçu 80 000 litres d'eau sur la tête. Les camions citernes se relayaient pour fournir l'eau. A la fin, nous étions dans cinquante centimètres de boue, épuisés et transis de froid. Nous avions pourtant des combinaisons de plongée sous nos costumes, mais nous étions tout de même trempés. Les seuls moments où nous pouvions nous réchauffer étaient ceux où nous nous battions !

    Vos prochains projets

    Rien de précis. Il y aura sûrement une suite à Jet Set, mais rien n'est encore écrit. Ce serait un plaisir de retrouver Bruno Solo, José Garcia ou encore Lambert Wilson pour un deuxième épisode.

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